Allan Theo a écrit :
Donc merci pour ton texte.
A ton service... Tu me diras combien je te dois !
Ravi de te revoir dans les parages en tout cas.
Et juste une petite nuance : je ne suis pas journaliste à la base, juste spectateur.
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Oui mais bon ça c'est le cas de tout le mondekill bill a écrit :Et juste une petite nuance : je ne suis pas journaliste à la base, juste spectateur.
Hé bien là, je ne suis pas d'accord ! C'est une des choses qui m'a géné dans le film. Par exemple, la poursuite avec les quadrupèdes et les raptors : Cela devient totalement invraisemblable. Les persos survivent là-dedans, mais alors qu'est-ce qui pourrait les tuer ?? Quand on nous annonce d'un air grave qu'il y a "4 morts", alors qu'on a l'impression qu'il y en a 50 qui auraient du se faire écrabouiller, tous les enjeux de survie disparaissent. Cela va beaucoup, beaucoup plus loin que du "Jurassic park" dans ce domaine.kill bill a écrit :Déjà, que les choses soient claires. On est bien là dans le serial à 200%, le bon gros film d’aventures qui ne prend pas de gant et qui se fout totalement du réalisme. Donc, les pseudo-arguments d’invraisemblance qui ne manqueront pas de tomber sont pour moi irrecevables.
Déjà, la scène dont tu parles est précisément celle que j’aime le moins dans le film. D’abord, parce que techniquement elle est foireuse, brouillonne, mais en plus parce que déjà vue auparavant en mieux dans Jurassic Park II ou III, je sais plus d’ailleurs. Alors oui, je sais, on va me dire « mais le script de Jackson a été pillé… », n’empêche que, bon, la scène est pas convaincante quoi…Manolito a écrit :Hé bien là, je ne suis pas d'accord ! C'est une des choses qui m'a géné dans le film. Par exemple, la poursuite avec les quadrupèdes et les raptors : Cela devient totalement invraisemblable. Les persos survivent là-dedans, mais alors qu'est-ce qui pourrait les tuer ?? Quand on nous annonce d'un air grave qu'il y a "4 morts", alors qu'on a l'impression qu'il y en a 50 qui auraient du se faire écrabouiller, tous les enjeux de survie disparaissent. Cela va beaucoup, beaucoup plus loin que du "Jurassic park" dans ce domaine.kill bill a écrit :Déjà, que les choses soient claires. On est bien là dans le serial à 200%, le bon gros film d’aventures qui ne prend pas de gant et qui se fout totalement du réalisme. Donc, les pseudo-arguments d’invraisemblance qui ne manqueront pas de tomber sont pour moi irrecevables.
Si, c’est du serial amélioré. Star Wars ou Indiana Jones ne seraient que du serial, on les aurait déjà oublié. Le talent de Spielberg et de Lucas est d’avoir su élever les débats un cran au-dessus pour leur film, insérer des éléments que j’appellerai de “série A” (la mise en scène déjà, puis la mythologie pour Star Wars, et un certain contexte historique dans Les Aventuriers…). C’est idem pour King Kong. Si l’on veut croire dans les sentiments qu’éprouvent Driscoll pour Ann Darrow, il faut à un moment qu’il ne soit plus seulement qu’un petit scribouillard, mais qu’il passe réellement à l’action. C’est d’ailleurs ce qui donne par la suite une des meilleures scènes de la dernière partie à New York, quand Kong reconnaît Driscoll. Ce coté « bigger than life » est absolument nécessaire à ce type de film d’aventures, hyper codifié, et en particulier à King Kong. Et effectivement, Jackson s’est un peu lâché sur cet aspect. En théorie, je suis assez d’accord avec toi sur la poursuite en voiture, mais à partir du moment où j’ai accepté les codes, je m’en fous. Et si la présentation des personnages n’est pas « serial », c’est que Peter Jackson, tout en voulant rendre hommage à ce genre-là, vise tout simplement un peu plus haut en cherchant l’émotion, une émotion que personnellement j’ai ressenti tout au long du film pour tous ces personnages, bien plus que pour, allez au hasard, Flash Gordon et ces personnages monolithiques.Manolito a écrit :
Jack Driscoll nous est présenté comme un intello introverti, pas spécialement sportif, l'anti-Driscoll du "King Kong" de 1933. OK, pourquoi pas... Sauf que dès que ça commence à bastonner, il devient Superman ! Par exemple dans la poursuite où il conduit une voiture, en zigzagant comme un malade et en faisant des superbes demi-tours absolument irréalisables au vu du tacot qu'il conduit. Cela ne me gène en tant que tel, mais à quoi bon construire des personnages crédibles, cohérents, vivants, finement écrits au cours de la première heure, si c'est pour partir dans le grand nawak par la suite et tout laisser en plan. Le premier tiers de ce King Kong, ce n'est pas du tout, du serial...
La comparaison entre ces films était purement anecdotique. Les films sont très différents, je les aime pour des raisons différentes, mais il est vrai que j’ai été bien plus physiquement et émotionnellement bouleversé par King Kong que par la trilogie. C’est tout, la comparaison se fait d’elle-même parce que c’est le même réalisateur, mais je conviens que l’entreprise est très largement différente dans sa conception et sa réalisation.Manolito a écrit :
Quant à la comparaison "Seigneur des anneaux" - "King Kong"... La durée des "Seigneurs des anneaux" est justifiée par le matériel de départ. D'une certaine façon, elle est même réductrice, il y avait matière à faire beaucoup, beaucoup plus long. Mais faire trois heures avec "King Kong", là, c'est clairement de la boulimie, une certaine folie des grandeurs. Je ne dis pas que le film n'est pas bien, mais bon, un peu too much par certains côtés... et pas assez par d'autres.
C’est effectivement une vision différente. Je suis de ceux qui pensent que tout en rendant hommage au film d’origine, Jackson s’est fendu d’une vision très personnelle de King Kong. S’il avait cherché à englober tous ses aspects, je pense qu’il se serait un peu perdu et, au final, aurait échoué.Manolito a écrit :
Une bonne part de la dimension "méchante", ou sexuelle, de "King Kong" passe à la trappe et cède la place à un personnage plus "positif", plus "défendable". Pas totalement gentil, bien sûr, j'exagère, mais quand même moins horrifiant parce qu'il commet que dans l'originel. Parfois, c'est touchant, parfois, quand même... Le coup de Central Park, ce serait inimaginable dans le Kong d'origine. Le King Kong de 33 a été défendu par les surréalistes, était adoré par Midi Minuit et Jean Boullet parce qu'il avait une dimension subversive. Là, c'est tout de même atténué...
Pas sur... Ne te donne pas si tot le mauvais role Je pense que le handicap principal du film, c’est sa durée. Un film d’aventures de 3 heures, qui plus est un remake, ne peut pas faire l’unanimité, c’est pas possible.Manolito a écrit :
Bon évidemment, je tiens un peu le rôle de l'accusation, hein, vu que je sais que, de toutes façons, les commentaires vont être très largement positifs...
C'etait pour l'avant premiere d'hier soir...Starnek a écrit :je suis passé sur les Champs Elysées cette nuit où était en train d'être installer une énôôôôôrme déco King Kong sur la devanture de l'ancien Gaumont Marignan (ou Ambassade j'ai toujours confondu ...). Vraiment un truc de malade avec fausse jungle, affiche unique géante, j'avais jamais vu ça sur paname !!
aah ok !! il étaient plutôt en train de démonter la structure alors ...meltingman a écrit :C'etait pour l'avant premiere d'hier soir...Starnek a écrit :je suis passé sur les Champs Elysées cette nuit où était en train d'être installer une énôôôôôrme déco King Kong sur la devanture de l'ancien Gaumont Marignan (ou Ambassade j'ai toujours confondu ...). Vraiment un truc de malade avec fausse jungle, affiche unique géante, j'avais jamais vu ça sur paname !!
D'ailleur Jackson a plaisanté en disant qu'il verrait bien King Kong accroché à la Tour Eiffel.
Sera-t-il entendu ?
Bah, on va quand même faire cet effort... Mais ça nous coûte, hein...ScreamQueen a écrit :Le mien, d'avis juste là http://www.mad-movies.com/fiche.php?id=416
Mais comme c'est sur le site de Mad que vous "appréciez" tant, je ne vous oblige pas à la lire non plus, hein ?
FAUX, ils vont d'abord sur l'ile puis il rentre et ensuite elle se fait capturerJerry Lewis a écrit : Il est vrai que la comédienne se faisant capturer sur le bateau par les indigènes, il est plutôt difficile, dès le début de l'aventure sur l'île, d'y inclure cette scène...