Ouais c'est plus "Transporter fait la course" que Death Race, ça sent le blockbuster sans âme
Le coup du héros innocent piegé et envoyé en taule, un grand classique ça, et oh tiens, le gars qui l'a fait plonger est un des concurrents, ils l'ont carrément foutu dans la bande annonce
Encore un film fastfood, vite vu vite oublié?
J'attendrais une sortie DvD location
On s'était quitté un peu fâché avec Paul après son vaseux "Alien Vs. Predator". Et puis, on pouvait être un peu sceptique de le voir aux manettes d'un projet se voulant post-nuke violent et agressif...
Et bien on se trompait car ce "Course à la mort" comme il est baptisé en France est une vraie réussite et surtout un film méga-bourrin... Moins bourrin que "John Rambo" quand même qui a la palme de l'année, mais quand même impressionnant par sa brutalité et sa gratuité dans l'agressivité et la violence. Difficile de ne pas faire le rapprochement avec "Doomsday", d'ailleurs, autre titre sorti récemment de la besace d'Universal. De la belle violence R rated avec explosion de tête, baston de prisonniers, bagarres de bagnoles au bazooka, et j'en passe et des meilleurs. La prime allant à l'apparition surprise du Juggernaut et de son canon anti-char pour tir à bout portant... Enorme !
Anderson n'a pas la prétention de réinventer les genres auxquels il se frotte ici. Entre les films de sport en prison ("Plein la gueule", "Invincible") et cinéma de SF post-apocalyptique ("Mad Max 2" et "New York 1997" en tête bien sûr), il nous livre un film méchant avec des cascades garanties 100 pour 100 live, avec grosses explosions et tôles bien froissées, avec des personnages bien typés que les acteurs s'amusent définitivement à faire vivre (la directrice de la prison et son maton en chef ! )... Le vrai esprit de la série B en liberté, ça fait plaisir !!
Après, on peut émettre quelques réserves quand même, les présentations "jeu vidéo" un peu lourde au début, la première course qui pousse un peu trop sur le montage hystérique et la caméra tremblotante, quelques poussées d'influences "fast and furious" (production Universal aussi d'ailleurs) font sourire ... Mais franchement, Anderson nous signe tout simplement son meilleur film, du cinéma brutal et sans complexe qui fait du bien par où il passe !!
Sorti en France où il se tape des critiques médiocres et une distribution merdique sur Paris... Heureusement, encore une fois, le Publicis nous sauve la mise avec projo dans la grande salle et méga son numérique qui tape fort dans les oreilles. Idéal pour ce film à découvrir en salles absolument !
Un film généreux, à l'ancienne (du moins pas le sentiment de voir de grosses incrustes virtuelles).
Un scénario simple, cousu de fil blanc mais qui laisse la part belle aux courses et quelles courses!
Remarquons aussi une sympathique BO qui prend le pas sur les rares dialogues.
Très bonne série B (si cela veut encore dire quelque chose à notre époque).
Je pense que le terme "série B" s'applique parfaitement au film, tant il rappelle l'esprit qui régnait sur les prod Corman des années 70 ( Casse, baston, une pincée de sexy, vitesse, dénonciation politique...). Anderson a su prendre le mdèle original du film de Paul bartel, en reprendre quelques éléments centraux pour offrir une relecture vraiment intéressante.
Formellement, c'est vraiment "dans ta face". Je rejoins Manolito sur le Juggernaut, complètement jouissif et brutal! Un travail qui fait plaisir à voir, dans tous ses excès.Même si l'on sent les influences de certains types de films, je trouve que Death Race ne tombe pas dans le décalquage grossier qui m'a tant agacé dans Doomsday. Grace à un scénario linéaire qui ne s'embarasse pas de fioritures et qui laisse à la fois la part belle aux scènes d'actions -certaines brillamment filmées!- et des acteurs qui s'endonnent à coeur joie. Joan Allen s'en donne à coeur joie dans la mega-bitch glaciale, c'est un pur bonheur de la voir prononcer des grossièretés. Dont son dialogue ordurier qui est repris en toute fin de générique final, d'ailleurs
J'ai quand même un sacré problème avec Jason Statham : monolithique comme jamais, cette espèce de montagne de viande est inexpressive au possible. Même s'il est supposé etre un homme ayant perdu ses repères et nourri de vengeance, il traverse le film avec un visage dépourvu de tout. Et Tyrese Gibson n'est pas mieux... les deux ont des charismes de moules pendant une marée descendante. Heureusement que la collection de "gueules" qui parsèment la prison est à l'avenant, ça sauve le reste.
Jamais aucun ennui de ressenti, du plaisir cinéphile bourrin en effet, mais extrêmement efficace. A la grande différence de beaucoup, Anderson est un cinéaste que j'apprécie régulièrement depuis qu'il tourne, qui commence à dégager un certain style ans sa construction narrative et son approche du cinéma commercial qui me plait (par exemple, des personnages plongés dans un univers clos, comme EVent Horizon, AVP, Resident Evil, The sight...). Qu'il effectue un travail de commande pour la Fox, de la SF ou de l'adaptation de jeu video... il réalise ici un film moins ambitieux qu'Event Horizon, par exemple, mais techniquement soigné et hautement jouissif.
Vu dans la salle 2 du Publicis hier soir à 20h, avec 5 spectateurs ébourriffés par la piste Dolby SRD proprement ahurissante!
PS : Paul Haslinger signe ici une partition tonitruante, problablement sa meilleure avec Vacancy.
SWS : XX
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Conquis aussi, par cette très sympathique série B.
Serie B. Avec un B comme bourrin, comme bis, comme burné, comme badaboum on fait tout péter, comme Back to the 80's et ts ses films qui ont fait le succès des videoclubs ! Vraiment trippant du début à la fin, très con mais tellement divertissant. Trèèèès bonne surprise !
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
je plussois!
excellent film d'Anderson ( parceque ça commencait a etre maladif de nous sortir des bouzes ), burné, fun et décomplexé!
Un grand moment, je me suis éclaté! ENCORE!
Ben moi, je n'ai pas du tout, mais alors pas du tout accroché. Série B, oui, c'est sûr, mais sans idée. Anderson recycle, hésite entre Live !, Running Man ou Prison break. Sa réalisation est sans style, les personnages, en particulier féminins, juste transparents.
Dans le genre, vaut mieux revoir le nawak Torque, ou bien Doomsday. Celui-ci était un vrai hommage au bis des années 80 avec une réalisation impitoyable et carburait à l'énergie du cinéaste et à ses idées.
Dernière modification par Zecreep le dim. nov. 02, 2008 10:01 am, modifié 1 fois.
Je rejoins Zecreep, aucune saveur et surtout pas celle de la série B. Surtout avec son beau petit budget. Quant à la mise en scène, elle reste télévisuelle et je vois pas ce que le film avait à dire de plus que le Bartel. Hautement dispensable, je serais même tenté de dire: Hautement lamentable. Les zooms à la seconde affluent (un record ! rarement un réal avait autant tourné dans le vide - même un type assis devant un ordinateur est zoomé 3 fois en 1 seconde, avec des angles différents, des fois qu'on croirait le spectacle trop statique... ), les dialogues sont stupides, le scénar nase de chez nase, les personnages, crétins. Une bouse totale, mais assez souvent involontairement drôle. Avis perso bien entendu. Pas taper, merci.
Dernière modification par mallox le lun. févr. 09, 2009 8:52 am, modifié 1 fois.
Waaahhhouuu c'est la version HARD de Fast and Furious, dialogue bien torché, Paulou Anderson revient en force et prouve qu'il est pas encore fini, après son épisode calamiteux d’Aliens vs Predator qu'il a pas vraiment digérer, dont le sujet lui tenait peut-être trop a corps, du coups il a jamais réussit a se l'approprier.
Tout le contraire de cette course à la mort qui fait fusionner les carcasses de tôle et la vitesse.
Presque ex-aquo avec le Doomsday pour le coté action par contre sa manque de fun un brin trop sérieux, heureusement la bluette (Idem que sur Soldier) du début est vite expédier et on rentre vite dans le sujet.
A mettre au crédit de ces réussites juste derrière Event Horizon.
Vu sur le BR Hollandais, une image impitoyable !!!!!!! BR de démo
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con. Snake Plisken Escape from NY
Voilà bien un film sur lequel je ne misais pas grand-chose. Parce que je n’ai jamais été client du cinéma gonflette de Paul Anderson, que je n’apprécie que très modérément le jeu inexpressif de Jason Statham et que je percevais mal la nécessité de faire un remake du film de Paul Bartel, par ailleurs bien plus une satire sociale qu’un film d’action (et par conséquent assez éloigné du type de cinéma pratiqué par Anderson).
Alors bon, oublions quand même le film de Bartel. Là, hormis la critique des institutions et le côté course truquée / outil de manipulation des masses dans un pays en crise, qui n’est d’ailleurs pas l’aspect le plus travaillé du scénario, l’histoire n’entretient quasiment pas de rapport avec celle du film de Paul Bartel. Mais à côté de ça, je dois admettre que le film fonctionne bien à sa façon, sur le mode du divertissement brutal et décomplexé. Anderson mène bien sa barque, sans se prendre trop au sérieux, les scènes de courses vous filent quelques petits frissons et Joan Allen dans le rôle de la directrice de prison est effectivement une belle idée de casting. Bref, un bon divertissement qui, à défaut d’être très futé et de retrouver la causticité de son modèle, constitue un joli hommage au cinéma bourrin eighties du début des années 80. Nettement plus convaincant que le Doomsday de Neil Marshall.
Titre : Course à la Mort / Deathrace Année : 2008 Durée : 1h45 Origine : U.S.A Genre : Action qui en a dans le slibard Réalisateur : Paul W.S. Anderson
Acteurs : Jason Statham, Tyrese Gibson, Joan Allen, Ian McShane, Robin Shou, Janaya Stephens, Nathalie Martinez, Jacob Vargas, Frederick Koehler, Robert LaSardo
Synopsis : Dans une Amérique futuriste, les prisonniers sont contraints de participer à de très violentes courses automobiles dans des arènes fermées. C’est dans ce contexte qu’un homme qui doit être libéré dans quelques semaines se voit assigné à participer à l’une de ces courses. Celle-ci est une course à la mort ! Il devient alors l’un des favoris du public qui le connaît sous le nom de Frankenstein…
Critique :7/10
Réalisé par Paul W.S. Anderson, a qui l’on doit les sympathiques Event Horizon et Soldier ou encore les médiocres Resident Evil et Alien vs Predator, la recette de ce Deathrace est simple : vous prenez un soupçon de Mario Kart, un zeste de Destruction Derby, arrosez d’un peu de Vigilante 8 et de Twisted Metal, le tout accompagné de l’acteur tendance pour un film d‘action en ce moment, j’ai nommé Jason Statham (la série Le Transporteur, Crank 1 et 2, Snatch), et vous obtiendrez un excellent film popcorn qui de temps en temps fait du bien pour se reposer le cerveau.
Remake du Course à la Mort de l’an 2000 de Paul Bartel réalisé en 1975, Deathrace est une série B dont le principal atout est ses scènes de courses. Huit détenus vont s’affronter dans une course à la mort dans des véhicules modifiés armés jusqu’aux dents, lors du tournoi annuel qui se déroule sur une arène fermée au sein même de la prison, le tout étant retransmis dans le monde entier à la télévision. Une seule règle, être le premier, et au bout de 5 victoires, la liberté vous est offerte.
Et si je vous ai cité quelques noms de jeux vidéos célèbres un peu plus haut, ce n’est pas anodin. Entre les cases au sol qui débloquent des bonus sur les voitures (bouclier, armes) ou les innombrables et diverses armes accrochées aux voitures (cracheuses, bazookas, lances missiles,…), on voit bien que Paul W.S. Anderson en est très friand.
Et force est de constater que ces courses vraiment très bonnes. C’est rapide, fun, bourrin, d’une violence parfois hallucinante engendrant des effets gores du plus bel effet : gerbes de sang, corps transpercés voire qui éclatent littéralement,… Le film n’est pas à mettre entre toutes les mains. Trois courses seulement au total mais elles sont relativement longues, surtout la toute première, et occupent avec la préparation des voitures une bonne partie. Un très bon point donc et heureusement, car le reste du film est déjà un poil moins réussi.
Même si les dialogues, souvent plein d‘humour, en général sec et simples, sont plutôt réussis, les personnages eux sont malheureusement très peu développés. Certes, il s’agit d’un film d‘action bête et con mais un peu plus d’informations sur les différents concurrents n’auraient pas été de trop. Le personnage de 14 Carats interprété par Robin Shou (Mortal Kombat, Dead or Alive) aurait par exemple mérité d’être un peu plus développé tant il avait l’air fun.
La critique que le film tente d’apporter par la voix off, très cynique, présentant les modalités de paiement pour la retransmission télé, pour toujours en soutirer encore plus au téléspectateur, est plutôt plaisante mais elle aussi traitée qu’en surface et c’est plutôt dommage.
Néanmoins, et pour peu que vous aimiez le genre, Deathrace est une série B à l’ambiance bien craspec et austère de très bonne facture, un film popcorn comme on aimerait en voir plus souvent, qui vous fera sourire de plaisir devant tant de bourrinage. A voir avec le cerveau en mode OFF et des fois, ça fait franchement du bien !
mallox a écrit :Manuma, t'es tombé dans un baril de vin récemment, non ? Pas possible autrement...
J'ai pourtant arrêté de boire il y a bien longtemps (un p'tit panaché grenadine les jours de forte chaleur et c'est à peu près tout). Maintenant, je n'ai pas crié au chef d'oeuvre non plus. Et puis tu sais ce que c'est : lorsqu'on s'attend à quelque chose de très mauvais, on a souvent tendance à être plus indulgent que de raison dans son jugement final si le résultat s'avère un chouia plus intéressant qu'espéré.
