District 9 - Neill Blomkamp (2009)
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- Plisken
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District 9 - Neill Blomkamp (2009)
District 9
Réalisé par Neill Blomkamp
Avec Sharlto Copley, Jason Cope, David James, Mandla Gaduka, William Allen Young, Vanessa Haywood, Kenneth Nkosi, Devlin Brown, Robert Hobbs
Synopsis :
Le film imagine une planète Terre alternative sur laquelle cohabitent l'Homme et une race extra-terrestre, exception faite que les aliens y vivent dans des conditions pathétiques, parqués au milieu de bidonvilles. Un agent du gouvernement qui s'est intéressé à leurs biotechnologies et s'est retrouvé contaminé par elles, devenant à moitié extra-terrestre, est obligé de s'intégrer à eux alors qu'ils se dirigent vers un camp de réfugiés en Afrique du Sud...
Teaser 1
Une affiche
Teaser en VF
2 spots TV
Dernière affiche en date
1ère Bande annonce
C'est très très attirant tout ça
Réalisé par Neill Blomkamp
Avec Sharlto Copley, Jason Cope, David James, Mandla Gaduka, William Allen Young, Vanessa Haywood, Kenneth Nkosi, Devlin Brown, Robert Hobbs
Synopsis :
Le film imagine une planète Terre alternative sur laquelle cohabitent l'Homme et une race extra-terrestre, exception faite que les aliens y vivent dans des conditions pathétiques, parqués au milieu de bidonvilles. Un agent du gouvernement qui s'est intéressé à leurs biotechnologies et s'est retrouvé contaminé par elles, devenant à moitié extra-terrestre, est obligé de s'intégrer à eux alors qu'ils se dirigent vers un camp de réfugiés en Afrique du Sud...
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1ère Bande annonce
C'est très très attirant tout ça
Re: District 9 - Neill Blomkamp (2009)
14,2 millions de $ pour sa première journée, le budget prod étant de 30 millions, c'est pas mal du tout. La SF pas trop conne (à vérifier quand même) avait bien besoin de ça.
- Dragonball
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Re: District 9 - Neill Blomkamp (2009)
Merde, et moi qui pensait que c'était le remake US de "Banlieue 13" !
Re: District 9 - Neill Blomkamp (2009)
pas possible puisque Banlieue 13 est le remake franchouillard d'un film américainDragonball a écrit :Merde, et moi qui pensait que c'était le remake US de "Banlieue 13" !
37 millions pour son 1er Week-end, à son niveau, District 9 est un succès. En terme de production, c'est une belle perf aussi, pas mal de films sans stars et sans effets spéciaux ont couté bien plus.
Dernière modification par Drac le jeu. août 20, 2009 8:34 pm, modifié 1 fois.
- kookaburra
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Re: District 9 - Neill Blomkamp (2009)
Une longue preview dans le magazine Empire mentionne que le pitch de District 9 est basé un court-métrage de 2005 déjà réalisé par Neill Blomkamp, Alive in Joburg, qui traitait également d'aliens parqués en Afrique du Sud et avec déjà une mise en scène "documentaire-guerilla style".
C'est visible ici:
http://www.youtube.com/watch?v=WHYBpljIckE
Une idée de scénar originale, PJ à la prod, des trailers réussis et un court sympathique comme point de départ: vivement le 16 septembre
C'est visible ici:
http://www.youtube.com/watch?v=WHYBpljIckE
Une idée de scénar originale, PJ à la prod, des trailers réussis et un court sympathique comme point de départ: vivement le 16 septembre
I will hold the candle... till it burns up my arm
Oh, I'll keep takin' punches... until their will grows tired
Oh, I will stare the sun down... until my eyes go blind
Hey, I won't change direction and I won't change my mind.
Eddie Vedder, Indifference
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- Robert Zdar
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Re: District 9 - Neill Blomkamp (2009)
Je l'ai vu à Mont Royal
Bon je ne vous cache pas que le film est abominable. Ca commence comme un faux documentaire avec des images d'une demi seconde. Ensuite ca s'améliore malgré un scénar qui prend l'eau de manière honteuse pour un film de ce calibre. La fin est gênante, grotesque avec toujours autant d'incompréhension au niveau scénar.
J'ai rarement une idée aussi brillante sur le papier sabordée de la sorte. Carton rouge aussi pour la production design, certaines séquences (de labo notamment) sont trés trés cheap.
Don't believe the hype donc
Bon je ne vous cache pas que le film est abominable. Ca commence comme un faux documentaire avec des images d'une demi seconde. Ensuite ca s'améliore malgré un scénar qui prend l'eau de manière honteuse pour un film de ce calibre. La fin est gênante, grotesque avec toujours autant d'incompréhension au niveau scénar.
J'ai rarement une idée aussi brillante sur le papier sabordée de la sorte. Carton rouge aussi pour la production design, certaines séquences (de labo notamment) sont trés trés cheap.
Don't believe the hype donc
"Regarde moi avec ma cocaïne !!!" Robert Zdar in "Heat Street"
- kookaburra
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Re: District 9 - Neill Blomkamp (2009)
Vu aujourd'hui et totalement convaincu
Le film est très réussi à tous les niveaux: technique, mise en scène, acting, scénario. Neil Blomkamp a parfaitement digéré ses nombreuses influences (aussi bien cinématographiques que vidéoludiques d'ailleurs) pour les faire resortir dans une vraie histoire originale.
Enfin un métrage à la hauteur de son buzz et accessoirement le meilleur film de cet été 2009 pour moi.
Et le tout emballé apparemment pour seulement 30 millions de dollars
Le film est très réussi à tous les niveaux: technique, mise en scène, acting, scénario. Neil Blomkamp a parfaitement digéré ses nombreuses influences (aussi bien cinématographiques que vidéoludiques d'ailleurs) pour les faire resortir dans une vraie histoire originale.
Enfin un métrage à la hauteur de son buzz et accessoirement le meilleur film de cet été 2009 pour moi.
Et le tout emballé apparemment pour seulement 30 millions de dollars
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Eddie Vedder, Indifference
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Re: District 9 - Neill Blomkamp (2009)
Excellent démarrage parisien en tous cas, 2 211 entrées (19 copies) sur Paris à 14h00. Mais la Rentrée du Cinéma qui se termine aujourd'hui fausse un peu les chiffres...
- Dragonball
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Re: District 9 - Neill Blomkamp (2009)
Surprise de ce début de rentrée (Perso, celà fait à peine 3 semaine que j'ai entendu parler pour la première fois du film !), "District 9" s'avère au final être une excellente surprise, excellente surprise ne voulant cependant paradoxalement pas forcément dire ici "excellent film".
Car en effet, et c'est bien dommage, si "District 9" se révèle réellement bluffant sur la forme, il en est tout autre pour en ce qui concerne le fond !
Reste que "District 9" demeure un film très impressionnant qu'il serait vraiment dommage de ne pas voir au cinéma !
Car en effet, et c'est bien dommage, si "District 9" se révèle réellement bluffant sur la forme, il en est tout autre pour en ce qui concerne le fond !
Spoiler : :
- Robert Zdar
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Re: District 9 - Neill Blomkamp (2009)
Niveau incompréhension j'ajoute :
Parmi tant d'autre
Spoiler : :
"Regarde moi avec ma cocaïne !!!" Robert Zdar in "Heat Street"
Re: District 9 - Neill Blomkamp (2009)
J'ai aussi pas mal de réserves à émettre sur ce film. Sans doute ai-je été plus critique au visionnage à cause de sa réputation faramineuse l'entourant...
Je ne suis pas très fan de son style mi-documentaire, mi-cinéma, sorte de "cinéma youtube", parfois aussi lourdement influencé part le jeu vidéo, idéal pour faire sa promo sur internet à coup de marketing viral, mais déjà nettement moins seyant sur un grand écran de cinéma. Et pourtant, malgré l'abondance de voix off et d'explications en tous genres, c'est effectivement la fête aux trous dans le scénario, la plus criante étant effectivement le fait que les aliens semblent ne s'être jamais servi de leurs technologies apparemment très supérieures pour se défendre. La dépendance à la pâté pour chat paraît aussi une facilité scénaristique. La mise en scène d'une société basée sur un appartheid est exploré dans les trente premières minutes, et puis finit par être laissé en plan pour céder la place à un thriller d'action beaucoup plus superficiel, qui restera, au fond assez superficiel...
Le budget de 30 millions de dollars doit être relativisé sachant que le film est tout de même produit par le propriétaire d'un des studios d'effets spéciaux les plus performants au monde et qu'il s'est donc facturé ce qu'il voulait à lui-même pour ce poste de dépense. Vu l'abondance de plus truqués, je soupçonne que le film produit dans des circonstances plus classiques aurait coûté autrement plus cher. Je me trompe peut-être, mais bon...
J'ai aussi trouvé que le film en faisait un peu trop dans le gore cracra des scènes d'action, il y a une complaisance dans ses scènes qui finissent par paraître poussive et desservir le propos "humaniste" supposé être la base du métrage. Quelqu'un par de "Black Hawk Down" plus haut (dont je ne suis pas fan), on pourrait aussi parler du "Soldat Ryan" ou de "Starship Troopers" : mais dans ces films, la violence frappait autant, voire plus, du côté du "gentils" que des "méchants", ce qui la rendait chaotique, aléatoire, insupportable. Ici, on est plus dans la culture jeu shoot'em up/défouloir pour geeks et cela m'a mis mal à l'aise...
Bon, je pourrais continuer un moment sur ce que je n'ai pas trop aimé dans ce métrage (la musique !, l'emploi de l'humour parfois contre-productif...), mais il a aussi certainement des qualités. Le fait d'avoir un film de SF se déroulant en Afrique par exemple, avec un fond thématique typique de l'Afrique du Sud, apporte une vraie originalité, il y a une réelle liberté de ton typique d'un vrai cinéma indépendant et en même temps un spectacle de gros budget, des moments efficaces (l'exosquelette robotique), bref un spectacle techniquement au top et un moment de SF qui se suit presque sans ennui. Mais je ne me suis pas reconnu dans cette vision de la SF néanmoins.
Vu au MK2 bibliothèque hier séance de 22H, salle moyenne (environ 200 places), mais pleine au 3/4 ! Pas mal !
Je ne suis pas très fan de son style mi-documentaire, mi-cinéma, sorte de "cinéma youtube", parfois aussi lourdement influencé part le jeu vidéo, idéal pour faire sa promo sur internet à coup de marketing viral, mais déjà nettement moins seyant sur un grand écran de cinéma. Et pourtant, malgré l'abondance de voix off et d'explications en tous genres, c'est effectivement la fête aux trous dans le scénario, la plus criante étant effectivement le fait que les aliens semblent ne s'être jamais servi de leurs technologies apparemment très supérieures pour se défendre. La dépendance à la pâté pour chat paraît aussi une facilité scénaristique. La mise en scène d'une société basée sur un appartheid est exploré dans les trente premières minutes, et puis finit par être laissé en plan pour céder la place à un thriller d'action beaucoup plus superficiel, qui restera, au fond assez superficiel...
Le budget de 30 millions de dollars doit être relativisé sachant que le film est tout de même produit par le propriétaire d'un des studios d'effets spéciaux les plus performants au monde et qu'il s'est donc facturé ce qu'il voulait à lui-même pour ce poste de dépense. Vu l'abondance de plus truqués, je soupçonne que le film produit dans des circonstances plus classiques aurait coûté autrement plus cher. Je me trompe peut-être, mais bon...
J'ai aussi trouvé que le film en faisait un peu trop dans le gore cracra des scènes d'action, il y a une complaisance dans ses scènes qui finissent par paraître poussive et desservir le propos "humaniste" supposé être la base du métrage. Quelqu'un par de "Black Hawk Down" plus haut (dont je ne suis pas fan), on pourrait aussi parler du "Soldat Ryan" ou de "Starship Troopers" : mais dans ces films, la violence frappait autant, voire plus, du côté du "gentils" que des "méchants", ce qui la rendait chaotique, aléatoire, insupportable. Ici, on est plus dans la culture jeu shoot'em up/défouloir pour geeks et cela m'a mis mal à l'aise...
Bon, je pourrais continuer un moment sur ce que je n'ai pas trop aimé dans ce métrage (la musique !, l'emploi de l'humour parfois contre-productif...), mais il a aussi certainement des qualités. Le fait d'avoir un film de SF se déroulant en Afrique par exemple, avec un fond thématique typique de l'Afrique du Sud, apporte une vraie originalité, il y a une réelle liberté de ton typique d'un vrai cinéma indépendant et en même temps un spectacle de gros budget, des moments efficaces (l'exosquelette robotique), bref un spectacle techniquement au top et un moment de SF qui se suit presque sans ennui. Mais je ne me suis pas reconnu dans cette vision de la SF néanmoins.
Vu au MK2 bibliothèque hier séance de 22H, salle moyenne (environ 200 places), mais pleine au 3/4 ! Pas mal !
- kill bill
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Re: District 9 - Neill Blomkamp (2009)
Oui, pas mal de retenues aussi sur ce film. Même si je suis sorti de la salle globalement satisfait face au spectacle et surtout à l'intelligence du propos (qui, à l'image d'un Guerre des Mondes, nous balance à la face 60 ans d'abominations historiques, humaines et sociétales), j'ai des réserves surtout concernant l'implication du spectateur.
J'aime bien l'idée que le héros soit présenté comme un crétin, au racisme latent et quotidien, un peu neuneu et parvenu (grace à beau-papa) car ça me rappelle un peu ces anti-héros des années 70. Malheureusement, l'identification a du mal à prendre. Je ne crois pas que ce soit du à la présentation du héros, mais en tout cas, une chose est sure, c'est qu'il a du mal à nous émouvoir face à ce qui lui arrive et au rejet de sa famille. Ce manque d'implication, que j'ai du mal à m'expliquer, est peut-être du aussi à l'humour un peu trop appuyé. Bref, j'ai apprécié le spectacle mais je regrette d'être resté un peu en dehors du film...
J'aime bcp tout le contexte politico-historique et je ne comprends pas trop toutes les interrogations soulevées dans les posts précédents. Les Aliens sont la depuis 20 ans, donc je ne vois pas pourquoi les humains n'auraient pas eu le temps d'apprendre leur langue. A la limite, la logique politico-colonialiste aurait voulu que les humains forcent les Aliens à apprendre l'anglais, mais bon, dans l'autre sens ça ne me gêne pas car les Aliens ont depuis 20 ans fait l'objet de centaines d'études et de recherches... Sur le fait que les aliens soient surarmés et ne s'en servent pas, moi je ne vois que le caractère non belliqueux de cette espèce (à l'inverse des humains). La fin, effectivement, est un peu décecptive, mais j'ai compris qu'il partait sur sa planète pour revenir dans trois ans libérer ses congénères et "guérir" le héros (ce qui peut tout à fait aussi être une promesse en l'air de Christopher juste pour récupérer le fluide et se barrer pour sauver son fils).
Enfin, je suis loin de partager l'idée du racisme présumé du réalisateur. Déja, vous ne me ferez pas croire de que des gens de la culture et de l'intelligence de Peter Jackson et Philippa Boyens auraient laissé passé ça. Ensuite, oui ces images mettent mal à l'aise, mais l'idée du réal est juste de renverser la situation. Les Noirs sont montrés largement aussi racistes que les Blancs, mais de plus ils se retrouvent dans la situation opposée à celles qu'ils ont historiquement vécue, et le réal montre que, Noirs ou Blancs, l'humain réagit en général de manière discriminatoire (je préfère ce mot à raciste dans cette situation). L'image est assez fort je trouve, et assez désabusée, évidemment...
Interview forte intéressante de Neill Blonkamp (y'en a surement, mais j'en ai pas encore lu dans la presse française) :
http://www.avclub.com/articles/district ... amp,31606/
D'ailleurs, y'a pas mal de réponses à vos questions dans cette interview...
Et de l'acteur principal :
http://www.avclub.com/articles/district ... ley,31679/
J'aime bien l'idée que le héros soit présenté comme un crétin, au racisme latent et quotidien, un peu neuneu et parvenu (grace à beau-papa) car ça me rappelle un peu ces anti-héros des années 70. Malheureusement, l'identification a du mal à prendre. Je ne crois pas que ce soit du à la présentation du héros, mais en tout cas, une chose est sure, c'est qu'il a du mal à nous émouvoir face à ce qui lui arrive et au rejet de sa famille. Ce manque d'implication, que j'ai du mal à m'expliquer, est peut-être du aussi à l'humour un peu trop appuyé. Bref, j'ai apprécié le spectacle mais je regrette d'être resté un peu en dehors du film...
J'aime bcp tout le contexte politico-historique et je ne comprends pas trop toutes les interrogations soulevées dans les posts précédents. Les Aliens sont la depuis 20 ans, donc je ne vois pas pourquoi les humains n'auraient pas eu le temps d'apprendre leur langue. A la limite, la logique politico-colonialiste aurait voulu que les humains forcent les Aliens à apprendre l'anglais, mais bon, dans l'autre sens ça ne me gêne pas car les Aliens ont depuis 20 ans fait l'objet de centaines d'études et de recherches... Sur le fait que les aliens soient surarmés et ne s'en servent pas, moi je ne vois que le caractère non belliqueux de cette espèce (à l'inverse des humains). La fin, effectivement, est un peu décecptive, mais j'ai compris qu'il partait sur sa planète pour revenir dans trois ans libérer ses congénères et "guérir" le héros (ce qui peut tout à fait aussi être une promesse en l'air de Christopher juste pour récupérer le fluide et se barrer pour sauver son fils).
Enfin, je suis loin de partager l'idée du racisme présumé du réalisateur. Déja, vous ne me ferez pas croire de que des gens de la culture et de l'intelligence de Peter Jackson et Philippa Boyens auraient laissé passé ça. Ensuite, oui ces images mettent mal à l'aise, mais l'idée du réal est juste de renverser la situation. Les Noirs sont montrés largement aussi racistes que les Blancs, mais de plus ils se retrouvent dans la situation opposée à celles qu'ils ont historiquement vécue, et le réal montre que, Noirs ou Blancs, l'humain réagit en général de manière discriminatoire (je préfère ce mot à raciste dans cette situation). L'image est assez fort je trouve, et assez désabusée, évidemment...
Interview forte intéressante de Neill Blonkamp (y'en a surement, mais j'en ai pas encore lu dans la presse française) :
http://www.avclub.com/articles/district ... amp,31606/
D'ailleurs, y'a pas mal de réponses à vos questions dans cette interview...
Et de l'acteur principal :
http://www.avclub.com/articles/district ... ley,31679/
Dernière modification par kill bill le ven. sept. 18, 2009 11:20 am, modifié 1 fois.
"Hey terrorist ! Terrorize this !"
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Re: District 9 - Neill Blomkamp (2009)
Toutes les critiques dithyrambiques et exaltées qui pleuvent depuis quelques jours autour de ce District 9 me laissent perplexe, et je constate (un peu soulagé) que certains les remettent un peu en cause – ce qui motive mon premier post en ces lieux.
Oui, le scénar prend l’eau de partout.
Oui, si parallèle avec l’apartheid il y a, il faudrait demander aux scénaristes de s’expliquer, parce que j’ai peur de comprendre (bien que je penche plus pour la maladresse que pour la malveillance). J’attends les premières interprétations de spectateurs conquis pour y voir plus clair…
La remarque (plus haut) concernant le racisme noir-noir est juste ; ça ne m’a pas dérangé, mais j’avais trouvé étrange cette façon d’appuyer lourdement le propos (mais là encore, je penche plus pour la maladresse qu’autre chose).
J’ajouterai que la première partie (avant que l’histoire ne se mette en place) est interminable ( en même temps, le gars a 1,8 millions d’avis d’expulsion à faire signer, il est tout seul, normal que ça traîne un peu), que j’ai eu l’impression que les encarts « documentaire » étaient destinés à nous expliquer ce que le réalisateur était incapable de nous faire comprendre par l’image - trop occupé qu’il était à faire gicler du sang sur l’objectif – voir simplement à étirer le métrage tout en tentant de la rapiécer, et que le ton général est franchement bancal, trop sérieux pour être amusant, trop comique pour être émouvant (comme si Sacha Baron Cohen débarquait dans 2001).
Pour finir (désolé mais certaines comparaisons sont inévitables) si District 9 est un pamphlet, alors Los Angeles : Futur Immédiat ou Enemy Mine en sont deux autres, autrement mieux foutus (et pour pas plus cher ).
Quand à la satire vers laquelle le film semble parfois tendre, on est bien loin de Starship Troopers...
Voilà. Un beau pétard mouillé en ce qui me concerne.
Oui, le scénar prend l’eau de partout.
Oui, si parallèle avec l’apartheid il y a, il faudrait demander aux scénaristes de s’expliquer, parce que j’ai peur de comprendre (bien que je penche plus pour la maladresse que pour la malveillance). J’attends les premières interprétations de spectateurs conquis pour y voir plus clair…
La remarque (plus haut) concernant le racisme noir-noir est juste ; ça ne m’a pas dérangé, mais j’avais trouvé étrange cette façon d’appuyer lourdement le propos (mais là encore, je penche plus pour la maladresse qu’autre chose).
J’ajouterai que la première partie (avant que l’histoire ne se mette en place) est interminable ( en même temps, le gars a 1,8 millions d’avis d’expulsion à faire signer, il est tout seul, normal que ça traîne un peu), que j’ai eu l’impression que les encarts « documentaire » étaient destinés à nous expliquer ce que le réalisateur était incapable de nous faire comprendre par l’image - trop occupé qu’il était à faire gicler du sang sur l’objectif – voir simplement à étirer le métrage tout en tentant de la rapiécer, et que le ton général est franchement bancal, trop sérieux pour être amusant, trop comique pour être émouvant (comme si Sacha Baron Cohen débarquait dans 2001).
Pour finir (désolé mais certaines comparaisons sont inévitables) si District 9 est un pamphlet, alors Los Angeles : Futur Immédiat ou Enemy Mine en sont deux autres, autrement mieux foutus (et pour pas plus cher ).
Quand à la satire vers laquelle le film semble parfois tendre, on est bien loin de Starship Troopers...
Voilà. Un beau pétard mouillé en ce qui me concerne.
Gérald was innocent
- Dragonball
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Re: District 9 - Neill Blomkamp (2009)
Ben une société non belliqueuse, déjà, je pense que ça n'existe pas (Enfin chez les humains, chez les extra terrestre, peut être ! ) mais de toute façon, si les E.T de District 9 étaient non belliqueux, je ne vois pas trop pourquoi leur société auraient conçu des armes comme on les voit dans le film.kill bill a écrit : Sur le fait que les aliens soient surarmés et ne s'en servent pas, moi je ne vois que le caractère non belliqueux de cette espèce (à l'inverse des humains).
Non seulement des rayons lasers, mais même des Mechas aux capacités destructrices impressionnantes.
Bref, je trouve celà totalement bancal !
Hum, on peut très bien être cultivé, intelligent et raciste !kill bill a écrit : Enfin, je suis loin de partager l'idée du racisme présumé du réalisateur. Déja, vous ne me ferez pas croire de que des gens de la culture et de l'intelligence de Peter Jackson et Philippa Boyens auraient laissé passé ça. Ensuite, oui ces images mettent mal à l'aise, mais l'idée du réal est juste de renverser la situation. Les Noirs sont montrés largement aussi racistes que les Blancs, mais de plus ils se retrouvent dans la situation opposée à celles qu'ils ont historiquement vécue, et le réal montre que, Noirs ou Blancs, l'humain réagit en général de manière discriminatoire (je préfère ce mot à raciste dans cette situation). L'image est assez fort je trouve, et assez désabusée, évidemment...
Je ne pense pas que le réal soit raciste, et encore moins que son film le soit. De même, ce n'est pas sa faute si il est Afrikaner mais bon, reste que " montrer que, Noirs ou Blancs, l'humain réagit en général de manière discriminatoire" quand on fait d'une communauté qui a opprimé de la pire manière qui soit une autre durant plus de 50 (Et là je parle uniquement de l'apartheid, même pas de l'invasion de l'Afrique du Sud par les colons occidentaux !) je trouve ça un peu facile.
Ben ouai, d'une manière générale les humains ne sont pas porté sur la fraternité, n'empèche qu'en Afrique du Sud, comme dans beaucoup d'autre endroit de ce continent, ce sont des blancs qui ont opprimé des noirs, et pas le contraire.
Bref, pour moi, un Afrikaner donnant des leçons de morale et stigmatisant le racisme des noirs, c'est un peu comme si Goebbels reprochait à Dieudonné d'être antisémite !