Le silence des agneaux (Jonathan Demme 1991)

[Maxcrom]

Un trés bon film atmosphérique, , une trés belle mise en scéne de Demme , qui évitent le tapage grossier et lourd( Hannibal ) et larde son sujet de tensions sous-jacentes, de non dits, élabore des personnages interessants, névrosés. Devenu au fil des années, un archétype pillé du film policier

[DPG]

Un film qui m'avait bluffé en son temps, en le revoyant il a quelques années, j'ai un poil revu à la baisse mon appréciation. Plusieurs petits défauts qui ne m'avaient pas marqué ds ma jeunesse me sont alors apparus et si j'aime toujours bp le film, je n'y vois plus forcément LE chef d'oeuvre qu'il pouvait être pour moi à l'époque.

genre ?

Fodrait que je le re-revois à nouveau je l'ai plus assez en tête là, ou disons que j'ai plus en tête ses qualités que ses défauts là comme ça.

[rusty james]

Genre l'ambiance qui tient pas, qui fait trop 80, Hopkins qui fait plus peur...
Dans le genre Jennifer 8 tiens un peu mieux la route côté ambiance contrairement à l'histoire par contre...

[Kyun]

Mais trop trop trop connu et réputation trop énorme font que forcément,après,à la revoyure,bah il nous apparait un tit peu plus faiblard

C'est plus une affaire personnelle que la faute du film, non?

[Manolito]

Je n'ai jamais eu une grande passion pour ce film que j'ai toujours trouvé très surestimé, et ce dès sa sortie. A la limite, plus je le vois, plus je l'apprécie - pour la mise en scène et l'ambiance ; par contre j'ai toujours trouvé le scénario vaseux : la façon dont la maison du tueur est trouvée, par un énorme coup de bol, m'avait choqué à l'époque.

[Manolito]

Revu ce soir dans l'édition ultimate - copie magnifique, vraiment impressionnante.

Je serais moins sévère qu'avant. Superbe photo, très belle réalisation, très bonne Jodie Foster, et surtout, superbe musique e Howard Shore, et qui est pour moi, à l'évidence, une des grandes raisons de la réussite atmosphérique de ce film à la fois très classique et en même temps qui a sa propre personnalité. Par contre, plus ça va, plus j'ai unj problème avec l'écriture, les invraisemblances, les coincidences énormes qui jalonnent cette histoire et lui font beaucoup de tort. Quant à Hopkins, il est clair que ce n'est pas sa composition la plus subtile de sa carière, son personnage est un peu envahissant et réduit Bufallo Bill à une pauvre silhouette de fond - ce qui est dommage. ref, pluôt apprécié, mais plus pour les "savoir-faire" mis en oeuvre que pour le résultat final...

[Prince-Of-Horror]

Pour moi c'est clair que c'est un chef-d'oeuvre , un des meilleurs films des années 90' . Même s'il est vrai que Hopkins ne fait pas peur ca reste un personnage fascinant et on n'est loins de s'ennuyer durant le film .

Un bon 9 pour moi .

[Prodigy]

Revu il y a peu également, et je suis d'accord sur les nombreuses faiblesses du film (la principale étant à mes yeux de ne pas être aussi génial et intelligent que le roman, mais ça n'est presque pas vraiment de sa faute...), sur le surjeu de Hopkins qui en fait vraiment beaucoup trop (mal dirigé à l'époque), sur le choix de Foster qui est réellement excellente et permet de ramener le film à un niveau plus terrestre et donc plus crédible, mais il y a vraiment quelque chose de fascinant dans le Silence des Agneaux, qui n'a rien à voir avec les serial killer ou je ne sais quelle attirance malsaine pour le sujet.

Demme a vraiment bien cerné son sujet, il utilise des "trucs" de magiciens vieux comme le monde (les basses qui deviennent de plus en plus sourdes en enveloppantes quand Clarice descend l'escalier avec Chilton pour aller voir Lecter pour la première fois), et en même temps il place son film dans une espèce d'Amérique désincarnée, populaire, pauvre, ou il fait toujours moche, anti-hollywoodienne et anti-glamour au possible, une vraie ambiance... Un mélange étrange qui fonctionne très bien avec le scénario de Ted Tally, assez balisé mais plutôt efficace, je trouve.

[FireGuns]

Hopkins mal dirigé dans Le Silence des Agneaux ? Vraiment pas d'accord avec toi, pour ma part il s'agit tout simplement d'un de ses rôles les plus marquants, très loin du bouffon cabotin de la suite Hannibal. À croire que c'est pas le même perso...

[Abyssanctum]

Revu il y a peu également, et je suis d'accord sur les nombreuses faiblesses du film (la principale étant à mes yeux de ne pas être aussi génial et intelligent que le roman, mais ça n'est presque pas vraiment de sa faute...), sur le surjeu de Hopkins qui en fait vraiment beaucoup trop (mal dirigé à l'époque), sur le choix de Foster qui est réellement excellente et permet de ramener le film à un niveau plus terrestre et donc plus crédible, mais il y a vraiment quelque chose de fascinant dans le Silence des Agneaux, qui n'a rien à voir avec les serial killer ou je ne sais quelle attirance malsaine pour le sujet.

Demme a vraiment bien cerné son sujet, il utilise des "trucs" de magiciens vieux comme le monde (les basses qui deviennent de plus en plus sourdes en enveloppantes quand Clarice descend l'escalier avec Chilton pour aller voir Lecter pour la première fois), et en même temps il place son film dans une espèce d'Amérique désincarnée, populaire, pauvre, ou il fait toujours moche, anti-hollywoodienne et anti-glamour au possible, une vraie ambiance... Un mélange étrange qui fonctionne très bien avec le scénario de Ted Tally, assez balisé mais plutôt efficace, je trouve.

Oui, je suis tout à fait d'accord sur la fascination que provoque ce film pour un sujet aussi morbide. Le film est sacrément poisseux et prend souvent des contrepieds. Les murs de la prison faits de briques éloignent le côté aseptisé d'une prison "classique" faite de métal et de béton. Du coup, les criminels qui y sont enfermés semblent encore plus décalés.
Et puis l'effet central dans le film pour moi : on est fasciné par l'intelligence de Lecter. Tout au long du film on voit les plans astucieux et efficaces élaborés par ce type, et les autorités tenter de le cerner avec énormément de mal. On aimerait tous posséder de telles facultés !
Enfin, à l'époque du film, si je me goure pas, le phénomène des tueurs en série devenait de plus en plus connu (avec sans doute un décalage France / EU) ce qui a permis au film de résonner sur des faits divers et de provoquer un effet aussi réaliste.

[Prodigy]

Hopkins mal dirigé dans Le Silence des Agneaux ? Vraiment pas d'accord avec toi, pour ma part il s'agit tout simplement d'un de ses rôles les plus marquants, très loin du bouffon cabotin de la suite Hannibal. À croire que c'est pas le même perso...

Comme l'a dit Manolito et je suis d'accord avec lui pour avoir revu les films récemment aussi, je le trouve beaucoup moins excessif dans Hannibal. Ici il insiste parfois assez lourdement (voir la scène avec la sénatrice, ou la façon dont il demande à Starling de poursuivre son histoir sur les agneaux, il est vraiment too much). Après, dans le film, ça passe très bien, mais il a véritablement affiné son jeu avec les années (pas que dans cette série d'ailleurs).

[Manolito]

Annoncé en bluray en mars 2008 aux USA chez MGM - zone A, donc ! Le prix est en baisse par rapport aux précédentes sorties "catalogue" de cet éditeur (35 dollars au lieu de 40), mais on n'a pas encore les détails techniques et les - éventuels - suppléments :

http://www.highdefdigest.com/news/show/ ... March/2294

[Manolito]

Chronique du coffret bluray US "Hannibal Lecter" réunissant "Le sixième sens", "Le silence des agneaux" et "Hannibal" :

http://www.hometheaterforum.com/product ... eviews#903

[Prodigy]

Tiens d'ailleurs le Blu-ray est très sympa (et non zoné), image très correcte qui rend assez bien justice au film. Par contre c'est un vieux transferts MPEG-2 que MGM devait avoir dans ses tiroirs pour une sortie HD il y a 1 ou 2 ans, du coup c'est moins pétant ou spectaculaire que certains Blu-ray récents, en même temps je trouve que la photo froide et le look déprimant du film s'en satisfont.

[dario carpenter]

"Le silence des agneaux" ce soir dans une soixantaine de salles...:

https://www.cinemasgaumontpathe.com/off ... -fois.html?