La nuit des 1000 chats - 1971- René Cardona Jr

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eric draven
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La nuit des 1000 chats - 1971- René Cardona Jr

Message par eric draven » lun. déc. 14, 2009 10:32 pm

Avant de feter Noel comme promis avec un beau topic dédié aux hommes qui aiment les hommes- boy power 8)- et les adorateurs de caca, d'urine et de sexe crasse 8)) 8)) , un petit topic félin pour remercier tous les forumers qui ont partagé ma table et mes nuits durant mon long WE parisien la semaine passée.. :-D :wink: Excellent WE donc 8) 8) et sans plus tarder vivons tous ensemble La nuit des 1000 chats!

Grand spécialiste de la série B à qui on doit quelques fleurons du Bis mexicain René cardona Jr est par excellence le réalisateur de l'ennui mais qu'on aime pourtant regarder tant la plupart de ses oeuvres aussi ronflantes soient elles ont quelque chose de particulier, généralement une atmosphère indicible noyée dans un fatras d'ennui. La nuit des 1000 chats n'échappe pas à la régle et a même au fil du temps réussi à atteindre un petit statut de film culte.

Un aristocrate étrange, Hugo, traque quelques jolies jeunes filles, mariées ou non, afin de les inviter dans sa propriété, un ancien monastère perdu au milieu de la foret, afin de les donner en pature a une horde de chats qu'il garde enfermés dans un enclos en prenant soin de garder leur tête qu'il conserve en guise de trophée dans des bocaux...

Très interessant scénario vu ainsi qui sous la houlette de Cardona Jr est totalement gaché par une mise en scène anémique et inexistante, une interprétation indolente et une totale incohérence dans l'histoire qui soudainement devient ridicule car restée au stade de brouillon.

Tourné à Mexico et à Acapulco, il va falloir au spectateur subir d'interminables séquences de vols aeriens en helicoptère sur fond de musique disco franchement laide car notre héros, Hugo, est un invétéré adepte de la drague par hélico :lol: !!
Il survole de superbes propriétés afin d'y repérer de charmantes bourgeoises qu'il épate du haut de son engin ailé afin de les attirer dans son lit. Etonnant et particulier mais ces scènes constituent la moitié du film qui soulignons le ne dure que 63mn!!!! Long, très long et la somnolence nous guette.

On oubliera les pseudo ébats de notre Don Juan caché derrière ses enormes lunettes noires constitués de quelques scènes de lit très édulcorées et statiques et quelques plans de nudité très chastes.

Se greffent à cela quelques belles images de plages, de rouleaux de vagues, de plages isolées et de forets mexicaines, l'histoire se traine et les personnages sont totalement inexistants, simples silhouettes qui passent et trépassent.

La nuit des 1000 chats n'est pourtant pas dénué de tout interet et comme d'accoutumée, Cardona a su insuffler à son oeuvre une aura fort particulière voire malsaine lors des séquences de meurtres.
C'est tout d'abord le contexte: un monastere ou plutot un cloitre, vieille ruine perdue au milieu de la foret, qui rapellera à l'amateur un certain cinéma gothique, avec ses cryptes et ses souterrains humides, ses pièces aux décors ancestraux, les portes et les grilles qui grincent et surtout cet inquiètant valet boiteux et muet qui sert et suit Hugo dans ses morbides occupations. On regrettera que Cardona se débarrasse trop vite de ce personnage qui donnait à l'histoire une aura angoissante.

Ce sont ses têtes conservées dans des bocaux comme d'ignobles trophées qui jonchent une table, cette collection d'animaux empaillés inquiètant qui sert de décor notamment à la chambre où Hugo fait l'amour à ses victimes avant de les tuer.

Mais le grand interet du film ce sont ses chats, une centaine de chats tenus enfermés dans un enclos que surplombe une pièce d'où Hugo jette en pature les corps hachés menus de ses victimes afin de nourrir les félins agressifs qui dévorent la viande sanguinolente avec avidité.

Ces scènes ont quelques choses de quasi hypnotisant, illustrant une folie sanguinaire pimentée d'une once de cannibalisme puisque Hugo aime lui aussi croquer de petits morceaux de viande humaine tout en admirant ses matous.

Par instant, Cardona parvient par le biais de ralentis à faire naitre une atmosphère presque onirique notamment lors de la scène où une victime court à perdre haleine pour échapper au valet qui la poursuit avec un sécateur et la tue alors qu'Hugo chasse les oiseaux. La mort de l'oiseau se confond alors à l'agonie de la jeune femme.
La bande son est composée de grincements, de musique lourde et des miaulements assourdissants des chats, créant un malaise certain qui contribuent beaucoup à l'atmosphère de ses scènes.

Interessant aussi est le look qu'arbore Hugo, sorte de Casanova dont le visage est dissimulé derrière d'enormes lunettes noires, dandy psychédelique chapotté, imperturbable qui chevauche sa moto comme une sorte de Démon.

Pour accentuer le coté exploitation, nous nous régalerons de quelques images de maltraitance animale comme ces chats jetés comme des ballons et la chasse aux oiseaux, l'amateur de tueries animales sera heureux comme le fut Eric! :-D

Malheureusement, ces instants fort réussis se noient dans une incohérence flagrante. Jamais ne nous saurons qui est Hugo, d'où lui vient cette folie. On nous parle d'une collection ancestrale mais tout est confus, flou, parfois inexpliqué.
Cardona mélange sans intelligence la réalité et les passages rêvés dans une confusion assez navrante sans parler du ridicule des situations et le comportement des victimes. Cardona ne suit aucune logique, mélange tout un fatras de thèmes divers où le monomithique Hugo Stiglitz, acteur fétiche du réalisateur, déambule avec un effarant monolithisme. Les dialogues sont creux et n'aident en rien un film basé sur l'insipidité.

Dommage car Cardona tenait là une histoire fabuleuse particulièrement malsaine qu'il a réduit à un brouillon épuisant par son incapacité. La fin à l'image du reste du film n'offre aucune surprise puisqu'on devine très vite comment cela se terminera. Et c'est donc frustré qu'on voit le mot Fin apparaître.

La nuit des 1000 chats par ses quelques moments de réelles beautés, ses reminescences gothiques, son aura malsaine et son histoire avortée lui ayant apporté ce statut culte demeure tout de même une curiosité pour amateur de cinéma Bis qui la regardera avec un certain plaisir en prenant soin de faire avance rapide sur les interminables séquences de drague et de survol aerien.

Aux cotés de la barbe de Hugo Stiglitz, une horde de pouffs embourgeoisées telles la Velazquez, la Comer, la Angely ou la Linder. L'amateur de garces 70s les admirera passer pour mieux perdre la tete! :mrgreen:

Le corbeau qui perd la tete face à de jolis minets!! :@ :@
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Re: La nuit des 1000 chats- 1971- R. cardona Jr

Message par eric draven » mar. déc. 15, 2009 10:50 pm

Avec Eric on parle toujours de bon et vrai cinéma heureusement.. c'est ainsi qu'il nous faut argumenter cette Nuit des 1000 chats.

L'amateur de dandy cannibale et de félins agressifs pourra découvrir cette curiosité ronflante via quelques éditiuons VHS francaise dont les retitrages sont aussi nombreux
que les chats de Cardona.
Le film est disponible en effet sous les titres suivants: La nuit des 1000 chats, Les griffes du démon, Cats, Les chats tuent la nuit et Blood feast!

Il existe également un Z1 The night of a thousand cats qui correspond au métrage francais soit 63 ridicules minutes :shock: :evil:

Il existe des versions du film beaucoup plus longues comme pour la plupart des oeuvres de Cardona.. On trouve des versions allant de 20 a 30 mn plus longues!!!
Eric doit les tester!!

On ne présente plus Hugo Stiglitz et sa barbe immuable, plus impertrurbable que jamais, acteur fétiche de cardona, qui passa sa vie a jouer les acteurs statue :mrgreen:

A ses cotés, une meute de godiches ibériques dont la Faiad dont ce fut l'unique prestation, une spécialiste de la serie TV, la Comer (on adore ce nom ridicule !! :mrgreen: ), une garce vue par la suite dans une multitude de sexy com transalpines et autres séries B ritales, la Linder, et une récurrente du cinéma ibérique, la Velazquez vue en Italie dans le giallo de Cozzi L'assassino è costretta ad uccidere ancora.

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Re: La nuit des 1000 chats- 1971- R. cardona Jr

Message par eric draven » mer. déc. 16, 2009 10:05 pm

Pendant que la foule stupide s'amasse devant Avatar.. eric illustre son magnifique film.. Quelques belles affiches et photos.. :-D

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Notre Hugo et une garce décolorée, future patée pour matous affamés

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manuma
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Re: La nuit des 1000 chats- 1971- R. cardona Jr

Message par manuma » jeu. déc. 01, 2011 12:18 pm

J’avais lu un peu partout que ce titre était à fuir comme la peste – ce que je voulais bien croire, ayant encore le redoutablement mou Tintorera en tête – mais, comme cela arrive souvent dans ces cas-là, toutes ces médisances n’avaient que renforcé ma curiosité, me poussant même jusqu'à tenter directement la version longue de 86 minutes. Et bien le résultat s’avère indiscutablement à la hauteur de sa sinistre réputation.

L’ensemble est si surréaliste dans son accumulation de situations dépourvues du moindre soupçon de cohérence ou d’explication (pourquoi par exemple le tueur conserve les têtes de ses victimes dans des bocaux et jette le reste en pâture à ses milles chats ? On n’en sait rien), si à part dans son rythme et son découpage – Cardona étire interminablement la plupart de ses séquences et plans, nous resservant parfois 4 ou 5 fois de suite la même chose – que j’en suis arrivé à me demander s’il n’y avait pas là, à la base, m’empêchant d’apprécier le film, un problème de « différence culturelle » vu que je suis assez peu familier du cinéma bis mexicain.

Toujours est-il que ce côté grotesque – à mes yeux, en tout cas – et atrocement répétitif, ainsi que cette totale insouciance quant au maintien d’une quelconque tension – quasiment la moitié du film est consacré aux scènes de drague du héros dans son hélico privé, accompagnées du même morceau de musique exotico-lounge - débouche mine de rien sur un film peut-être pas hypnotique - n’exagérerons pas – mais suscitant tout de même la curiosité jusqu’à son terme.

Une expérience, en résumé ...

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Re: La nuit des 1000 chats- 1971- R. cardona Jr

Message par bluesoul » lun. sept. 04, 2017 4:31 pm

Cardona Jr. que bibi connait surtout pour The Bermuda Triangle (1978) qui lui avait file une sacrée patoche gamin (on ne rigole pas, merci(!) :oops: , je souligne que j’étais gosse a l’époque). Cardona Jr. donc, est une institution dans le bis mexicain: 100 films sur 38 ans, quand meme. Respect.

Bibi avait donc déjà croise de-ci, de-la le titre La noche de los mil gatos (La noce des mille gateaux(?) :D ) qui l’intriguait passablement. Renseignement pris, le titre indique donc 1,000 félins. Ca tombe bien, bibi adore les chats.

Grace a Mason Prime Japon, visionnage du film en VO(?) anglaise, je mets un point d’interrogation, tellement ça parait double en anglais, sans doute l’habitude de l'epoque d’avoir des acteurs qui jouent dans leurs langues maternelles et doubles pour l’exportation.

Le pitch en deux cuillères a pot: un milliardaire philanthrope(!) séduit de jeunes femmes sur fond de musique de films X d’epoque :D , les amene dans le monastère qu’il habite(!) tenu par un sinistre domestique obèse avare en parole et peuple de non moins sinistres (mais plus bavards) matous.

Si tout ça ne parait pas immédiatement chelou, la musique fera vite comprendre au plus obtus spectateur que le bonhomme n’est ni très normal, ni très sociable.

L’atmosphere est, cinema “taco” de l’époque oblige, un gros mix entre The Most Dangerous Game (1932) pour les sous-entendus chasse, pêche et tradition (humaine), les films de donjons et torture pour les lieux et une touche James Bond via le milliardaire sociopathe qui attire des Bond-Girls-like dans sa toile de peches (“web of sin” en anglais! :D ). Il ne manque guère que deux luchadores (un “ruido” et un “tecnico”) pour réchauffer le tout et mettre de l'ambiance :lol: .

D’emblee, ce qui aura mis le plus a cran votre humble serviteur et la maltraitance, enfin, la pas-bien-traitance (qu’on devine aisement) des félins dans le métrage. (full disclosure: bibi VOMIT les snuffs animaliers… :evil: ). Séance de bis “taco” sous tension, donc §£ .

La copie Mazon est fatiguée et présente par endroit des lignes et griffures, mais reste tout-a-fait potable. A noter que la version disponible est la version US de 63 minute (93min en version intégrale), pas sur que ça change grand’chose au final neanmoins )8 .

La version (rabotée) aurait néanmoins gagné a voir plutôt les séquences de vol en hélicoptère raccourcies tellement il y en a et que ça fait “remplissage”… )8

Cote ambiance, le film est résolument autre, notamment dans ses séquences de “drague” héliportées ou un Stiglitz résolument impassible survole ce Mexico-city a la recherche de nouvelles victimes a transformer en (on suppose) Kit-a-ron-ron-Kat. Miaou. Pardon, “Miam”.

Entre deux “envolees”, enfin tentative de réapprovisionnement pour ses fauves, Stiglitz joue aux èchecs avec son domestique (signe d’un esprit supérieur, bien sur), le tout en peignoir (signe de décadence, bien sur). Pendant ce temps, les chats miaulent. Ils ont faim, m.rde! :twisted: Heuresement, Stiglitz les aime bien(???) :?: et leur fournira un stock de corned-beef appreciable.

En bon prédateur, Stiglitz semble viser autant les gamines du pré-scolaire que leurs mères. L’on est décadent ou l’on ne l’est pas.

A noter que sa degaine, ses lunettes de soleil carrées et aussi grandes qu’un écran télé de 37” :lol: (sans compter l’habitude e d’abord approcher ses victimes avec un hélicoptère qui vole en raze-mottes) n’est par contre guère discret, pas plus que le fait qu’il semble viser des femmes / épouses / gamines ultra-riches!

Au final, l’on n’est pas trop sur de ce qu’il fait de ses victimes, le réalisateur laissant sous-entendre qu’il les décapite, les empaille, les transforme en steak-hache pour en nourrir ses chats (et en grignoter un bout par-ci, par-la), avant de les incinérer…en entier..Euh…Allo…?
Spoiler : :
Notez qu'il ne grignote jamais de ses victimes lorsqu'il s'agit d'hommes--et surtout pas son domestique obese! :lol:
Bref, comme dit plus haut, il ne manque guère qu’une équipe de luchadores pour paufiner la logique de l’ensemble… :lol:

Ceci dit, bizarrement, le film est non seulement “regardable”, mais possède aussi un je-ne-sais-quoi de fascinant. L’ensemble ni ne fatigue, ni n’ennuie “reellement” (contrairement au Children shouldn’t play with dead Things (1972) que je me suis farci la nuit passée! :roll: ) et possède une certaine aura étrange, limite gothique (pour les lieux) et résolument décadente (pour le, euh, “concept”).

Bon, il faut quand même encaisser Stiglitz qui joue encore moins bien qu’une statue dans le parc près ce chez vous. M’enfin, c’est contre-balance par le peu de “vraie” violence dans le film (enfin, la version rabotée que votre serviteur aura vu).
Spoiler : :
a part un lancer de chat de TRES mauvais gouts (mais le matou est agile et retombe sur ses pattes comme il se doit), un plan "natation" d'un autre chat (super-court mais d'un encore plus mauvais gout au final!), d'un oiseau abattu qui semble avoir été lance hors champs et flingue en “vol”, et un oiseau qui lui est bel et bien abattu pour de vrai, rien a signaler. Supportable, mais j’aime pas…
Pour le reste, un peu difficile de statuer, vue que le film a été raccourci, mais a prime abord, plus qu’un “nanard” ou “navet”, bibi penche pour un film “autre” (je ne connais pas vraiment le cinema “taco”, alors ne peux pas trop décemment situer le film dans le genre). La plus grande influence reste sans doute The most Dangerous Game au final, enfin, je crois...? La realisation, quant a elle, reste plutot "competente" (meme si TRES repetitive... :roll: )

La noche de los mil gatos: 3.5 / 5 (une “expérience”…euh…a tenter(?) Avis aux curieux (et aux amateurs d'helicopteres )8 ). Je dois avouer etre curieux de voir le film dans sa version integrale--tout en esperant que les animaux ne trinquent pas plus dans une version "extended")
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.

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Re: La nuit des 1000 chats- 1971- R. cardona Jr

Message par Heinrich » lun. sept. 04, 2017 5:49 pm

bluesoul a écrit :La version (rabotée) aurait néanmoins gagné a voir plutôt les séquences de vol en hélicoptère raccourcies tellement il y en a et que ça fait “remplissage”… )8
Tu enchaines les petits classiques BS! :lol:

Pour la version uncut c'est pire, tu vois Stiglitz en hélico les 2/3 du temps!! :lol:

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Re: La nuit des 1000 chats- 1971- R. cardona Jr

Message par bluesoul » mar. sept. 05, 2017 3:32 am

bluesoul a écrit:
La version (rabotée) aurait néanmoins gagné a voir plutôt les séquences de vol en hélicoptère raccourcies tellement il y en a et que ça fait “remplissage”… )8
Tu enchaines les petits classiques BS! :lol:
:lol: VCI? Bien vu! Apparemment Amazon Japon a passe un deal avec eux. Mazon semble y croire tellement qu'ils ne doublent ni ne sous-titre RIEN du catalogue! :lol: M'enfin, je m'en fiche, je comprends.
Pour la version uncut c'est pire, tu vois Stiglitz en hélico les 2/3 du temps!! :lol:
Aie! §£ On passe donc de 20 des 63 minutes a 30 des 93 minutes )8 §£ Un film a reserver aux helico-fans (nombreux, on s'en doute! :D )

Vraiment dommage. Cardona est loin d'etre un manche et malgre un Stiglitz aussi expressif qu'un pot de yaourt perime )8 , le monastere (un vrai??) fait son petit effet, les scenes en interieurs (et les interieurs) sont pas mal, les victimes savent crier et tout et tout. Mais, ca reste plombe par toutes ces repetitions (Mexico-city vue du ciel 8) , Stiglitz qui surveille ses proies a moto, encore et encore, qui nourrit ses chats (et en profite pour grignotter un brin :D ), les victimes qui se font emballer, s'enfuient et se font tuer, puis incinerer, encore et encore.

En fait, c'est peut-etre un film d'auteur ou Cardona veut nous faire partager la vie routiniere et repetitive d'un milliardaire serial-killer mexicain. Un film sur le drame de la solitude et l'ennui du personnage. Un drame (in)humain quoi. :lol:

AJOUT: Je viens de me rendre compte de quelque chose quant au pitch du film, essentiellement le film est une variation sur le theme de...
Spoiler : :
...barbe-bleue! :shock:

Le monastere abrite une chambre "privee", pas "interdite" en soi, mais dont seul Stiglitz et son serviteur savent ce qu'elle renferme (i.e. les tetes decapitees des victimes de Stiglitz!)

Contrairement au recit, Stiglitz n'en "interdit" par l'acces, mais y enmene ses conquetes, leur montre sa collection avant de les tuer.

Le conte portant essentiellement sur la curiosite et l'infidelite (des epouses de barbe-bleue),et voyant que les femmes que drague Stiglitz semblent TRES volages (i.e. certaines ont mari et enfants), le lien semble etabli...
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.

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