Predestination - The Spierig Brothers (2014)

[fiend41]

Un agent d'une unité secrète pouvant voyager dans une fenêtre temporelle d'un demi-siècle cherche le moyen de stopper un terroriste. Dans un de ses scénarios d'approche, il en vient à engager une personne "prédestinée" à l'aider à accomplir cette mission. mais plus il s'approche de son but, plus sa nemesis se dérobe pourtant. se pourrait t'il qu'il y ait d'autres raisons et un destin liant ces multiples personnes ?

j'aborde la présentation d'un ton légèrement différent des textes qu'on voit partout...tout en restant équivoque car il serait trop vite fait de spoiler, ce qui n'arrange rien pour le présenter , mais en fait ce film bien que par moments maladroit ou insistant m'a paru plutôt réussi, ça m'a dérouté plusieurs fois, tantôt le wagon se raccroche, tantôt on repart en potage. ne serait-ce par des questions qu'il laisse suspendues ou tente de résoudre ; notamment Robertson

Spoiler : :

(pourquoi pas, est le héros plus âgé.. qui par démence suite à trop de voyages en vient à refaire l'histoire, son histoire et se parler à lui même ?)

et donc pourrait très bien être l'instigateur patient de ce merdier.

on a affaire à un film certes sur le paradoxe temporel, mais ma foi plus mature que ceux connus.. c'est plutôt bizarre, comme une version trash de "Retour vers le futur", vraiment pas déplaisant dans son image, décors et musiques en plus, à se demander pourquoi il n'a qu'une sortie video ou qq festivals.

[arioch]

Ca puisse ses origines dans une nouvelle de Robert Heinlein. Et il s'avère que le passage le plus réussi du film, c'est le long échange dans le bar. C'est d'ailleurs assez courageux de faire ça aujourd'hui dans un film. Mais ce qu'il y a avant et après est bien trop prévisible en raison d'une mise en scène qui dévoile à force de cacher. Surtout, ça expose clairement les limites d'une adaptation cinématographique qui joue avec quelque chose de très difficile à retranscrire. Le truc est malin, dans la même veine que le prologue et l'épilogue de La Planète des Singes, le livre, impossible de retranscrire au cinéma.

Et puis les 30 dernières minutes, explicatives à l'excès, torpillent la subtilité de la meilleure partie du film. Du coup, ça te laisse quand même sur une sale impression de maladresse. C'est tout de même le meilleur film des frères Spierig. Cela dit, ce n'était pas difficile. UNDEAD est fait avec des bouts de ficelles et DAYBREAKERS est, à mon avis, un ratage. A ce propos, ce film avait déjà certains des défauts de PREDESTINATION. A ce niveau là, les mecs n'ont pas l'air de progresser...

[comte vonkrolock]

Merci d'avoir un sujet à propos de ce film qui était très attendu par certain (moi par exemple ) et dont je ne connaissais toujours pas la date de sortie.... Alors qu'il y avait déjà eux une news sur Devildead
http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=8976

et puis ça
http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=9098
pour rappeler au forumeur du coin, bein que le film des frangins Spierig ne trouverais jamais le chemin des salles, malheureusement comme trop souvent ces temps-ci la voit du DTV semble être raisonnablement la seul pour le sauver de l'indifférence dans laquelle il semble sortie.

Merci donc encore une fois ce pti rappel qui ma permis d’aller aujourd'hui le chercher directement en vitrine

[comte vonkrolock]

Les films de voyage dans le temps ont souvent été de très gros succès (Retour vers le Futurs, Star Trek 4/Premier Contact...). Des films qui ont permis à des réalisateurs de tenir sur une courte durée des histoires intéressante et souvent tordues (Timecrimes, Triangle, Primer) qui font fonctionné à plein régime nos petits neurones. L’intérêt général de telle histoires temporelles étant fréquemment peut chère à produire, et captivant à suivre par son audience.

C'est exactement ce qui caractérise ce films des frères Spierig, a travers lui ont sent bien qu'ils était à juste titre prédestiné à faire ce cinéma. Dans ce long métrage on a tout un condensé de de ce qu'il ont précédemment, à la fois film de SF, et drame. Mais bien plus encore qu'une simple fiction il nous parle de scénario de scénariste par le biais de son personnage principal. Une mise en perspective de leurs carrière qui au contraire de se qu'on pourrait bien croire à tord. Ces deux là ne se sont finalement pas reposer sur leurs lauriers, sur les restes de cette éphémère petite gloire en son temps qui à permis de les faire connaitre à travers le monde: Undead avec des SFX crée de toute pièce sur un PC de campagne. Au contraire par exemple d'un Neil Blompkamp.
Depuis il y a eu un raz de marée sur le genre Zombie et cette pauvre série B à rejoins naturellement les abîmes du néant (qui sent souvient encore aujourd'hui ).

Un Prédestination qui s'inspire d'une nouvel au titre évocateur All You Zombies.

Je me rend compte aussi aujourd'hui à quel point Daybreakers n'aurait pas pu être mieux. Ce n'était pas seulement une question de fric, Il y a chez ces frangins une véritable évolution de leurs cinéma lorsqu'on voit ce Prédestination. Un film qui place la barre un cran au dessus du lot de tous ces DTV ou film soit disant fantastique qui sortent en salle Là ou Fincher m'avait profondément ennuyé avec son Benjamin Button, sa se trainait comme un gros boulet, et coté émotion..... RRRRzzzzzzz !!!
Celui-ci ma tenu en allène, et coté émotion rempli parfaitement son rôle. Même si j'avais deviner le pitch à mi parcours comme beaucoup de ce ceux qu'ils ont vu. Mais qu'est ce que s'est bien foutu et maitrisé. Ethan Hawke, Sarah Snook, Noah Taylor son magnifique

Vu sur le BR éditer par Sony image HD et pour le son inutile de poussez votre ampli le DTS-MA de la VF est impérial

En un mot comme en mille ne louper surtout pas cette perle.

[hitcher]

Ouais, j'ai pas trouvé ça folichon.
Ca se regarde sans ennui, mais la façon dont est amenée l'épilogue (ce n'est pas un twist puisqu'on nous met clairement sur la voie) est un peu faiblarde.
Ca manque d'enjeu.
En revanche, j'ai adoré la prestation de DiCaprio

[comte vonkrolock]

En revanche, j'ai adoré la prestation de DiCaprio

S'est ce que j'ai penser en voyant la transformation de cette inconnue (Sarah Snook) qui a du talent. Et ça fait plaisir de voir quelques post de d'ancien forumeurs célèbres de Devildead dont ont voit beaucoup moins de critiques, c'est donc d'autant plus dommage

Alors certes la fin à l'air bâclé comme ça, ou traiter de manière rapide. Il n'en est pourtant rien j'ai l'impression que les frères Spierig voulait vraiment crée une réel émotion en partant de ce partie de rendre le mieux possible cette nouvelle au titre évocateur. En effet comment voir autrement cette société que comme des Zombie, puisque impossible pour nous de réelement remonter le temps pour changer notre destin.

Comme Fiend41 le personnage de Roberston opère comme une conscience extérieur lier au personnage jouer par Ethan Hawke qui a décidément le don de bien choisir ces rôles

[Lord Taki]

Quelle déception que ce soit un DTV, il y a quelques plans très beaux exploitants l'architecture, la géométrie des lieux.

Je rejoins Arioch sur la scène du bar. Effectivement on peut être sur la voie très rapidement, ce qui renforce cette scène dès la première vision.

Ma compagne n'avait perçu qu'une partie de la subtilité pendant la majorité du film.

Mais finalement qu'on ait un train d'avance ou pas sur la narration nous avons trouvé cela très bon !

La preuve j'ai écris plus d'une phrase

[Stilleben]

Perso, j'ai beaucoup aimé également, et j'ai senti venir le truc, mais c'est quand même assez bien fichu, scénaristiquement parlant.
" - Quel était le premier, de l'œuf ou de la poule ?
- Le coq."
Yep...
Bon, après, bien qu'il y ait une vague androgynie, prendre la femme pour un mec... m'ouais...

Par contre, je suis le seul que ça a gêné ou d'autres ont-ils remarqué le décalage des sous-titres qui apparaissent un peu avant et s'estompent aussi avant que les persos finissent de causer ?

[leWalrus]

Un bon petit film, je recommande même si la fin est trop explicative (comme noté plus d'une fois par les autres spectateurs).

Après j'ai un soucis personnel avec ce type d'histoire :

Spoiler : :

Quand on exploite un paradoxe pour en faire une histoire ça tient plus debout tout simplement. Ça reste mécanique et mon cerveau comprend tout de suite que ça cloche - du coup je sors complétement du truc niveau émotions .

[Winston Z.]

Très très chouette, j'ai été scotché de bout en bout.

C'est amusant parce que ça vous rappelle qu'un "petit" film de SF intimiste peut être dix fois plus captivant et surprenant qu'un blockbuster coûteux à la Avengers 2. Tout ça m'a donné envie de lire du Robert Heinlein, je connaissais de nom (il est cité dans The Faculty pour avoir écrit Les Maîtres du Monde) mais j'ai rien lu de lui jusqu'ici. Hop direction la bibliothèque.

Tiens moi aussi j'ai vu double, voire triple : "mais c'est qui ça ? Di Caprio ? Jodie Foster ? La chanteuse de Garbage ? Un mix des 3 ???" Sarah Snook... connais pas, mais elle assure, bravo.

Les passages à Space Corp, je me suis senti de retour à Gattaca. Même look de SF version sixties. Sympatoche, sur le moment je me suis demandé si c'était pas le même réal, déjà l'acteur en commun, ça aurait pu.

[Superwonderscope]

Pareil, accroché à l'écran le long du film.
Je rejoins Arioch sur le fait qu'à force de trop masquer, ça met en lumière trop d'éléments (j'ai donc assez rapidement pigé le principe). C'est assez maladroit d'un point de vue mise en scène.
Maintenant, le début est bluffant sur l'utilisation de l'espace, les jeux de lumières, les plans géométriques... l'architecture du lieu est remarquablement utilisé. Idem sur le dialogue du bar, là aussi scotchant et techniquement au poil. Qui plus est le contenu du discours et ses implications sortent de l'ordinaire qu'on se tape à longueur de temps.
Ça aurait mérité une sortie salle, car on sent le film fait pour le grand écran.
Vu sur le BD norvégien, visuellement magnifique. lumières éclatantes, contrastes saisissants pour des scènes se déroulant régulièrement dans une semi-pénombre.

[Plisken]

Spoiler : :

Définition de "Prédestination" : Caractère fatal, inéluctable du destin individuel.

Rien qu'avec le titre on connait le dénouement

J'ai bien aimé dans l'ensemble. Excellents acteurs et belles images.