Message
par Roderick Usher » mer. févr. 08, 2023 12:12 am
J'en sors.
Je souffre encore dans ma chair.
Alors, comme il semble que ce soit un sujet d'inquiétude pour certains forumeurs, sachez que ce n'est pas du tout progressiste, le véganisme d'Asterix est un sujet de blague et il rentrera dans le droit chemin en bouffant sa bidoche dans un grand éclat de rire. On a même une imitation d'accent chinois. Allez-y sans crainte, vous vous sentirez à l'aise.
Et sinon? Ben c'est pas drôle, mais alors vraiment pas.
Passons sur l'intrigue (dont le point de départ est tout à fait classique pour un album) et allons droit à l'essentiel en 2 points:
1- La direction artistique et les effets spéciaux: C'est simple, c'est une agression de chaque instant. Le film à moins de gueule que les versions live de Vic le Viking sorties il y bientôt 15 ans. Et les prothèses sur les visages...le village d'Asterix ressemble à un freakshow. Quand aux exterieurs du palais chinois, j'ai cru reconnaitre la vallée aux Loups, une extension du Parc de Sceaux...bref c'est cheap à mort.
2-Les guests. Alors je les connais pas tous, excusez moi pour ça, mais pour ceux que j'ai reconnu, je n'ai pas compris leur utilité. Ils n'ont pas de scènes drôles ni rien sur lequel s'appuyer pour faire leur show. Je suis plutôt client de Jonathan Cohen (dont toutes les scènes sont dans la BA), de Laura Felpin, Jérôme Commandeur et toute cette clique, mais ce qui est relou, c'est que tu les mets eux ou n'importe qui d'autre, ce serait pareil. Quand à Zlatan, je n'ai pas tout pigé sur les gags, mais n'ayant jamais regardé un match de foot, j'imagine qu'il y a des codes que je ne maitrise pas.
Quand à l'esprit BD...bon, c'est flashy et carton-pâte (a priori c'est comme ça qu'on voyait la BD en France il y a 40 ans), mais surtout, je ne comprends pas pourquoi Asterix est aussi con, voire plus, qu' Obélix. Le duo à toujours fonctionné sur le côté Force brute/Petit malin, ici, seule la Princesse chinoise semble comprendre ce qui se passe. Et comme c'est malheureusement pas la meilleure actrice du monde...
Bref, un ratage dont seul Gilles Lellouche sort indemme, en campant un Obélix à la fois très proche de la BD, et en même temps très inquiétant à cause de sa machoire à la Robert Zdar.