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Suite au succès inattendu au box office de Willard en 71 les producteurs pensèrent immédiatement à une suite et ce fut un vieux routard d'Hollywood qui s'y colla, Phil Karlson.
Ainsi naquit Ben, suite directe du 1er film puisque Ben s'ouvre sur le final de Willard. Willard meurt donc attaqué par les rats qu'il a élevé dont leur chef Ben. La ville se trouve donc infestée de millions de rongeurs et c'est un petit garçon malade du coeur et plus ou moins condamné qui recueille Ben dont il va faire son ami..
La transition est simple et on reste dans le même registre que Willard sauf que cette fois le jeune employé souffre-douleur est remplacé par un garçonnet flasque rejeté de tous et de surcroit malade qui trouve chez l'animal son seul ami et confident.
Le problème avec Ben est que contrairement à Willard on sombre ici dans le mélo à l'eau de rose à la limite du risible quand ce n'est pas de l'irritation. Ben cherche à rassembler un public tout âge, se veut film d'horreur familial mais Karlson, habitué aux films d'action, s'en sort bien mal avec une sorte de bluette à l'eau de rose qu'on jette en pature au spectateur comme les autorités jettent de la mort-au rat aux rongeurs.
On a bien du mal à s'apitoyer sur le sort de Danny dont on ne sait rien sauf qu'il est malade du coeur et condamné. On nous présente un semblant de famille, une mère éplorée fantomatique, une soeur compréhensive, un univers aspetisé construit en studio ( ah la pelouse en fausse herbe
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Bien difficile de ressentir la moindre compassion pour des protagonistes aussi peu dessinés et dans de telles conditions.
Ben devient alors un plaidoyer en faveur des déshérités aussi bien physiques que moraux à travers le lien d'amitié que nouent Danny et le rat, leur solitude et leur rejet les lient.
Autre problème, karlson n'a pas une once de psychologie et cette relation devient quasi transparente imagée par notre bambin grassouillet entrain de chanter pour son rat ou danser stupidement entre deux gros plans de Ben remuant les moustaches, l'oeil vif.
Voilà une bien belle esquisse d'une totale mièvrerie à limite du supportable que l'on croirait due au laxatif Spielberg en manque d'inspiration et un Disney quelconque. Danny, pataud et niais, passe le quart du film a chanter une horripilante chanson ( reveille toi et danse avec moi...
![Confused :?](./images/smilies/icon_confused.gif)
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Le seul sentiment que le spectateur peut avoir lors de ces instants c'est non pas une larmounette mais une baffe qui lui démange la main.
Restent au crédit du film ses scènes d'action, plutot toutes bien menées et les séquences avec les rats. Le spectateur qui frissonne à la vision de centaines de rats frissonnera ici lors des attaques murines et les hordes de rongeurs s'infiltrant dans les égouts et les magasins.
On est très loin de Willard donc et cette suite commerciale qui se veut larmoyante reste un très gentil petit film d'horreur "vraiment tout public" qui fera le plaisir des reunions dominicales ou irritera les réfractaires quelque peu allergiques à la mièvrerie barbe à papa. Ben est en fait une confiserie sucrée dont on savoure certaines parties pour être écoeurer par d'autres..
Ben était le tout 1er rôle au cinéma de Lee H. Montgomery, tout juste 10 ans, pataud et adipeux, aussi peu charismatique qu'une armoire normande. On le reverra en 1976 dans Burnt offerings, toujours aussi grassouillet, fils de la strabique Karen black et du bouffi Oliver Reed avant qu'il ne traine dans quelques teen comedies et finissent enfin gracile et franchement mimi comme un coeur
![J'adore 8))](./images/smilies/icon_coeur.gif)
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![Cool 8)](./images/smilies/icon_cool.gif)
A ses cotés la Baxter tout en lunettes sages et jupes plissée, le petite soeur parfaite en somme!
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Le film gagna en réputation par sa fameuse chanson du générique chantée par un Michael Jackson tout gamin encore humain qui n'avait pas encore sombré dans la folie irreversible ni transformé son corps en chantier de construction pour ressembler à un hybride entre le masque mortuaire en cire et l'extraterrestre monstrueux.
En enlevant la barbe à papa vanille-fraise et son héros tête à claques et en ne gardant que les rats, Ben devient agréable.
Interdit aux gamins afin de de ne pas les rendre niais.. sauf s'ils le sont déjà!
![Hinhin ! :D](./images/smilies/icon_pleindedents.gif)
Le corbeau gracile qui n'aime pas la barbe a papa!