Voici quelques mois, j'avais signalé que le film d'Alexandre Aja n'était qu'un plagiat éhonté du livre de Dean Koontz, "Intensity", connu chez nous sous le titre "Intensité", livre qui avait d'ailleurs fait l'objet d'un excellent téléfilm américano-canadien appelé "Dean Koont's INTENSITY", téléfilm qui a d'ailleurs été présenté à la télé française à peu près en même temps que sortait le DVD du film d'Aja...
Bien entendu, le pillage d'oeuvres littéraires sans la moindre mention de l'auteur original n'est pas une chose nouvelle. On peut remonter (au moins) en ce qui concerne le cinéma à "Nosfératu" et à "Der Januskopf", deux oeuvres de F.W. Murnau tournées pour Prana Films, et inspirées respectivement de "Dracula" et de "The Strange Case of Dr. Jekyll and Mr. Hyde". Sauf qu'à l'époque de Murnau, les réalisateurs n'avaient pas la liberté qu'ils ont eu par la suite, et qu'en l'occurence le vrai coupable est à chercher du côté de Prana Films. Par la suite, on a pu voir que la Turquie, entre autres, n'avait AUCUN respect pour les auteurs des bouquins dont les films étaient tirés.
Mais nous sommes en France, où le "droit d'auteur" est une chose sacrée, et c'est encore heureux, c'est pourquoi je m'étonne du silence de la presse française, et en particulier des deux magazines spécialisés (que tout le monde connaît, inutile de les citer...) auxquels du courrier relatant les faits a par ailleurs été envoyé, courrier qui à ce jour est resté sans réponse.
Je suis d'autant plus surpris que si vous prenez la peine de consulter le Web, vous verrez que de nombreuses voix, du côté des USA et de la Grande-Bretagne, se sont élevées pour dénoncer "Haute tension" pour ce qu'il est: un excellent film, soit - sauf la fin totalement idiote et qui, d'ailleurs, est la SEULE chose qui ne soit pas de Koontz ! - mais une pure et simple escroquerie.
L'affaire "Haute tension"
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
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fantomas 2
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Sutter Cane
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Je n'étais pas au courant de cette affaire qui, si elle est fondée, est vraiement éffarante.
Je ne suis pas totalement fan du film. Certes, la mise en scène est impécable mais comme la fin est d'une nullité rarement égalée (doublée d'une fausse reflexion pompeuse comme seuls les frenchies savent le faire) et qu'elle fout en l'air la "solidité" du métrage, finalement on se dit : "quelle arnaque". C'est dommage car les séquences de suspens sont bien foutues.
Bref, tout ça pour dire que je ne porte pas spécialement le film dans mon coeur (mais j'attend quand même le prochain Aja qui semble être doué visuelement). Mais si on regarde l'histoire en elle même : c'est une histoire simple, un peu bateau qui ressemble à un tas d'autres histoires de survival/slasher, blindée de références.
Je me fais un instant l'avocat du diable et dans le doute, je me dis que les auteurs n'ont peut être pas forcément piqué lhistoire de Koontz (en plus, il faudrait être un peu bête pour plagier une histoire d'un auteur aussi connu).
Mais en même temps, si j'étais mauvaise langue, je ferais remarquer que le père Besson, un habitué de ce genre d'affaire, n'est pas loin...
Je ne suis pas totalement fan du film. Certes, la mise en scène est impécable mais comme la fin est d'une nullité rarement égalée (doublée d'une fausse reflexion pompeuse comme seuls les frenchies savent le faire) et qu'elle fout en l'air la "solidité" du métrage, finalement on se dit : "quelle arnaque". C'est dommage car les séquences de suspens sont bien foutues.
Bref, tout ça pour dire que je ne porte pas spécialement le film dans mon coeur (mais j'attend quand même le prochain Aja qui semble être doué visuelement). Mais si on regarde l'histoire en elle même : c'est une histoire simple, un peu bateau qui ressemble à un tas d'autres histoires de survival/slasher, blindée de références.
Je me fais un instant l'avocat du diable et dans le doute, je me dis que les auteurs n'ont peut être pas forcément piqué lhistoire de Koontz (en plus, il faudrait être un peu bête pour plagier une histoire d'un auteur aussi connu).
Mais en même temps, si j'étais mauvaise langue, je ferais remarquer que le père Besson, un habitué de ce genre d'affaire, n'est pas loin...
Synopsis du livre Intensité sur Amazon.fr:
"Chyna, 26 ans, est invitée pour le week-end dans la famille de sa meilleure amie. Au milieu de la nuit un hurlement déchire le silence. Un homme est en train de massacrer les habitants de la maison. Mais il ignore la présence de Chyna. Horrifiée, en rage, celle-ci prend une décision impulsive : tuer le tueur. Elle se dissimule dans son camping-car et repart avec lui. S'engage alors un terrifiant mano a mano entre Chyna et le tueur. D'un côté Chyna et son instinct de survie exacerbé, développé auprès des amis de sa mère, voyous, dealers et autres pervers illuminés. Son credo depuis cette enfance déréglée : ne pas se faire remarquer ; ne faire confiance à personne ; s'en sortir, intacte et vivante. De l'autre, le tueur, Edgler Foreman Vess, 33 ans, qui se proclame " aventurier-meurtrier ". Sa philosophie : satisfaire tous ses instincts au moment où il les ressent, s'immerger dans les sensations, sans morale ni limite ; vivre dans l'instant, intensément. Faisant appel à toutes ses ressources mentales et physiques, Chyna livre contre Vess un combat d'une violence inouïe. Un véritable cauchemar."
Ben, en effet, Intensité sonne un peu comme Haute tension. Mais là mon fantomas t'est vache car tu vas me faire lire du Koontz. J'avoue que la perspective de cette éventualité ne m'enchante guère car Koontz a un effet soporifique sur mes petits yeux assez étonnant. Lire cet auteur a toujours été pour moi une épreuve que je passe à vitesse d'escargot.
Pour ma conscience d'âme, il va falloir que je checke mais j'espère que ce livre n'a pas tous les défauts de styles du maitre sinon 2007 sera passé que je n'en serai pas au quart du livre.
A moins que bien sur, tu voulais bien en révéler toute la trame
"Chyna, 26 ans, est invitée pour le week-end dans la famille de sa meilleure amie. Au milieu de la nuit un hurlement déchire le silence. Un homme est en train de massacrer les habitants de la maison. Mais il ignore la présence de Chyna. Horrifiée, en rage, celle-ci prend une décision impulsive : tuer le tueur. Elle se dissimule dans son camping-car et repart avec lui. S'engage alors un terrifiant mano a mano entre Chyna et le tueur. D'un côté Chyna et son instinct de survie exacerbé, développé auprès des amis de sa mère, voyous, dealers et autres pervers illuminés. Son credo depuis cette enfance déréglée : ne pas se faire remarquer ; ne faire confiance à personne ; s'en sortir, intacte et vivante. De l'autre, le tueur, Edgler Foreman Vess, 33 ans, qui se proclame " aventurier-meurtrier ". Sa philosophie : satisfaire tous ses instincts au moment où il les ressent, s'immerger dans les sensations, sans morale ni limite ; vivre dans l'instant, intensément. Faisant appel à toutes ses ressources mentales et physiques, Chyna livre contre Vess un combat d'une violence inouïe. Un véritable cauchemar."
Ben, en effet, Intensité sonne un peu comme Haute tension. Mais là mon fantomas t'est vache car tu vas me faire lire du Koontz. J'avoue que la perspective de cette éventualité ne m'enchante guère car Koontz a un effet soporifique sur mes petits yeux assez étonnant. Lire cet auteur a toujours été pour moi une épreuve que je passe à vitesse d'escargot.
Pour ma conscience d'âme, il va falloir que je checke mais j'espère que ce livre n'a pas tous les défauts de styles du maitre sinon 2007 sera passé que je n'en serai pas au quart du livre.
A moins que bien sur, tu voulais bien en révéler toute la trame
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Ghniomhachas
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D'un autre côté, ce n'est pas pour son scénario prétexte et microscopique qu'on aime le film. C'est plus pour sa bestialité ou sa réalisation efficace. Le scénar de HT, dès les premières secondes sent bon le slasher éventé. Bref, à l'image de la polémique autour du dernier Depleschin, c'est un micro-scandale tout à fait insignifiant.
Bon l'avis de mes informateurs anglais:
"The Koontz thing was brought up to the director who admitted a similarity to the beginning of the novel but pointed out that the basic concept of Switchblade Romance is the classic slasher plot. I haven't read the Koontz novel either but the few I have read bored me silly so I don't think I'm going to bother.
I was actually reading about the interview a few days ago but can't remember where. I think it said he was asked about it at a q&a session at the Sundance festival."
Oui, il y a similarité au début de la nouvelle et du film. Cela visiblement a été posé au festival de Sundance.
Et en plus, je suis pas le seul à avoir des difficultés à lire Koontz visiblement.
"The Koontz thing was brought up to the director who admitted a similarity to the beginning of the novel but pointed out that the basic concept of Switchblade Romance is the classic slasher plot. I haven't read the Koontz novel either but the few I have read bored me silly so I don't think I'm going to bother.
I was actually reading about the interview a few days ago but can't remember where. I think it said he was asked about it at a q&a session at the Sundance festival."
Oui, il y a similarité au début de la nouvelle et du film. Cela visiblement a été posé au festival de Sundance.
Et en plus, je suis pas le seul à avoir des difficultés à lire Koontz visiblement.
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fantomas 2
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- Inscription : mer. juil. 07, 2004 11:31 am
Monsieur Aja se fout du monde!
"similarités" avec le roman??? je veux, mon neveu. RIEN ne manque: la nana qui invite sa copine de boulot chez ses parents; le repas familial; l'invasion du tueur dans la maison; le massacre de la famille, sauf notre héroîne qui se planque sous le lit; elle veut tenter de sauver son amie; elle se planque dans le camion aménagé du tueur; ce dernier s'arrête dans une station service et massacre les deux personnes qui la dirigent, tandis que la fille tente de trouver un téléphone, le tueur qui manque à deux ou trois reprises de tomber sur elle; sa décision de remonter dans le camion; la rencontre avec un auto-stoppeur (une femme dans le roman).
Tout ceci constitue la première moitié du roman de Koontz, environ 300 pages. La moitié seulement, demanderez-vous? certes, mais cette moitié constitue 95% du film (une paille...) les 5% restant étant concoctéss par le scénariste, et c'est ce qui est le moins bien dans le film...
Dans le bouquin, l'action continue. En fait, la copine de l'héroïne est morte, mais si cette dernière décide de rester dans le camion, c'est que le tueur s'est vanté d'avoir chez lui une jeune prisonnière, qu'il n'a pas encore violentée, il "attend qu'elle soit prête". La fille est horrifiée en apprenant çà (évidemment, ce n'est pas à elle que le tueur raconte çà; il ignore encore sa présence... Il se vante de çà auprès de la copine de l'héroïne, juste avant qu'elle meure...)
Des "hasards" comme çà, çà n'existe que dans les contes de fées. Il ne s'agit pas de ressemblance ici ou là, ni de "situations bateaux" qu'on peut effectivement retrouver un peu ici ou un peu là dans d'autres films, mais de la SUCCESSION des évènements, dans l'ordre exact qu'ils ont dans le bouquin.
Et puis, à qui le réalisateur voudra-t-il faire croire qu'il s'agit de coïncidences, quand le titre même de son film ("Haute tension") e exactement la même signification que celui du livre et du téléfilm ("Intensité"). Je pense qu'il existe des limites à la mauvaise foi, et si jamais cette affaire passe un jour en jugement, je crois que l'accusation n'aura aucun mal à trouver des arguments...
"similarités" avec le roman??? je veux, mon neveu. RIEN ne manque: la nana qui invite sa copine de boulot chez ses parents; le repas familial; l'invasion du tueur dans la maison; le massacre de la famille, sauf notre héroîne qui se planque sous le lit; elle veut tenter de sauver son amie; elle se planque dans le camion aménagé du tueur; ce dernier s'arrête dans une station service et massacre les deux personnes qui la dirigent, tandis que la fille tente de trouver un téléphone, le tueur qui manque à deux ou trois reprises de tomber sur elle; sa décision de remonter dans le camion; la rencontre avec un auto-stoppeur (une femme dans le roman).
Tout ceci constitue la première moitié du roman de Koontz, environ 300 pages. La moitié seulement, demanderez-vous? certes, mais cette moitié constitue 95% du film (une paille...) les 5% restant étant concoctéss par le scénariste, et c'est ce qui est le moins bien dans le film...
Dans le bouquin, l'action continue. En fait, la copine de l'héroïne est morte, mais si cette dernière décide de rester dans le camion, c'est que le tueur s'est vanté d'avoir chez lui une jeune prisonnière, qu'il n'a pas encore violentée, il "attend qu'elle soit prête". La fille est horrifiée en apprenant çà (évidemment, ce n'est pas à elle que le tueur raconte çà; il ignore encore sa présence... Il se vante de çà auprès de la copine de l'héroïne, juste avant qu'elle meure...)
Des "hasards" comme çà, çà n'existe que dans les contes de fées. Il ne s'agit pas de ressemblance ici ou là, ni de "situations bateaux" qu'on peut effectivement retrouver un peu ici ou un peu là dans d'autres films, mais de la SUCCESSION des évènements, dans l'ordre exact qu'ils ont dans le bouquin.
Et puis, à qui le réalisateur voudra-t-il faire croire qu'il s'agit de coïncidences, quand le titre même de son film ("Haute tension") e exactement la même signification que celui du livre et du téléfilm ("Intensité"). Je pense qu'il existe des limites à la mauvaise foi, et si jamais cette affaire passe un jour en jugement, je crois que l'accusation n'aura aucun mal à trouver des arguments...
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Lurdo
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- Inscription : ven. avr. 30, 2004 5:13 pm
- Localisation : Paumé dans un Labyrinthe, dans le doux pays de Xanth....
Honnêtement, pour avoir lu le livre et vu le film à 3 jours d'intervalle, il est impossible que ça soit une coincidence. Ça va de la trame principale jusqu'à certains détails - genre la fille qui range toutes ses affaires, essuie bien l'évier et la baignoire, le tueur arrive, il passe son doigt sur le robinet: présent dans les deux -... jusqu'à plus ou moins la scène de la station service - y compris.
Alors plagiat indubitable. Pendant les 2/3 du film... et après, un twist Fightclubien. D'ailleurs, toute la structure du film est Fightclubienne, quand on y pense, vu que tout le film est raconté par l'héroine.... Sauf que contrairement à Fight Club, dans lekel même si tu connais la fin, le film reste extrèmement intéressant, là, dans Haute Tension, il n'y en a plus, justement de Tension, une fois que tu connais le twist... il n'y a plus de mise en danger, ce qui pour un slasher la fout mal.
Ah, et pis d'abord tout le monde joue mal dans Haute Tension, sauf quand il s'agit de crier.
Alors plagiat indubitable. Pendant les 2/3 du film... et après, un twist Fightclubien. D'ailleurs, toute la structure du film est Fightclubienne, quand on y pense, vu que tout le film est raconté par l'héroine.... Sauf que contrairement à Fight Club, dans lekel même si tu connais la fin, le film reste extrèmement intéressant, là, dans Haute Tension, il n'y en a plus, justement de Tension, une fois que tu connais le twist... il n'y a plus de mise en danger, ce qui pour un slasher la fout mal.
Ah, et pis d'abord tout le monde joue mal dans Haute Tension, sauf quand il s'agit de crier.
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Sutter Cane
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- Inscription : ven. juin 18, 2004 10:29 pm
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trepanator
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- Localisation : le trou du cul du monde (DOM-TOM)
c'est la scène la plus conne du film !!GhOsT a écrit :Moi a part la décapitation avec l'armoire, j'lui ai rien trouvé de super génial a ce film
sinon c'est dommage que Haute Tension soit un plagiat parce que c'est un putain de bon film ! 
la fin m'a un peu deçu , je m'attendais à ce que l'héroine pénètre dans l'antre du tueur:une grande baraque cradingue avec une trappe contenant un tas de cadavre en décomposition ! 
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Phant0m
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- Inscription : ven. avr. 30, 2004 4:41 pm
- Localisation : 20 minutes dans le futur
- Contact :
Si on me demande mon avis je vous dirais que je m'en bats le membre sur le crépis de cette polémique (victor) les 3/4 des scénar' sont pompés sur des bouquins (souvent sans rien demander à personne et sans que ça se remarque) et personne en fait un fromage, juste un bon moyen ici pour parler du médiocre Koontz.
Ah oui, si on me demande pas mon avis, je le donne quand même.
Ah oui, si on me demande pas mon avis, je le donne quand même.
"What, are you dense? Are you retarded or something? Who the hell do you think I am? I'm the goddamn BATMAN!"