Frogs - 1972 - George McCowan
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Frogs - 1972 - George McCowan
que vaut aujourd'hui ce film que je connais que de reputation ?
et que vaut le Z1 techniquement ? car pas cher en ce moment (env 4E chez dvdsoon)
et que vaut le Z1 techniquement ? car pas cher en ce moment (env 4E chez dvdsoon)
Pire que moyen, carrement sans interet A Fuir !
"Tellement de connards et si peu de cartouches..."
http://www.nanarland.com : Le monde des mauvais films sympathiques
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- micknick2000
- Messages : 98
- Inscription : ven. avr. 30, 2004 1:45 pm
- Localisation : chez corpses pour lui prendre ces midnite movies
- eric draven
- Messages : 6509
- Inscription : ven. avr. 30, 2004 1:23 pm
- Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...
J'ai toujours été avec l'ami Infernalia un défenseur de ce film que vous massacrez et j'avoue avoir du mal à comprendre cette haine.
Une bien sympathique série B qui joue beaucoup plus sur l'atmosphère que sur l'horreur sanglante elle même. Plutôt lent dans son développement, Frogs s'applique à instaurer un climat pesant à l'instar de celui des marécages de cette île où se déroule ce drame.
L'une des grandes forces du film est justement cette moiteur, cette humidité qui suinte par delà les images, martelé par une bande-son composée des croassements incessants des crapauds au milieu desquels trone cette gigantesque proprieté tenue de main de fer par un patriarche impotent et autoritaire.
L'invasion se fait par petites touches au fil des prépaeratifs de la fête du 4 juillet. Mc Gowan déploie lentement sa panoplie de serpents, iguanes, grenouilles, lézards et autres sauriens jusqu'à l'invasion finale.
C'est aussi lentement que Mc Gowan fait monter la tension, une angoisse renforcée par la combinaison fort judicieuse de l'image avec ces nombreux plans de crapauds et autres lézards, insistant sur leur regards obséquieux et vicieux, et la bande son agressive.
Si Frogs n'abonde pas de scènes chocs, on retiendra tout de même queqlues séquences plutôt efficaces dont celle où blessé, un des heros est étouffé par les herbes comme prises d'une maléfique intelligence alors que scorpions et araignées pacourent son corps ou la fin tragique d'une chasse aux papillons où la victime se voit attaquée par moultes serpents, sangsues et autres aquatique vermine, eux aussi semblant mus par une force démoniaque et vengeresse.
Filmés avec une virtuosité exemplaire, les animaux sont ici particulièrement terrifiants, Mc Gowan leur insufflant une vie diabolique d'où découle une terreur sourde- les lézards deversant les acides dans la serre...
Pour le reste, Frogs n'innove guère quant aux raisons de cette nature révoltée, un pesticide étant à l'origine de la multplication des crapauds et l'agressivité des animaux. On est donc face au schéma classique du film d'horreur écologique, à l'image de son personnage central définitivement écologiste face à l'arrogance et l'insouciante richesse de la famille Crockett, peu préoccupée par les problèmes de pollution.
Bénéficiant de trés beaux décors naurels, d'une photographie magnifique et d'un agréable scope, Frogs est un efficace petit film qui aujourd'hui n'a rien perdu de son efficacité.
On regrettera juste un final un peu trop facile et rapide.
Au milieu de ces animaux grouillant et rampant, on reconnaitra le vétéran Ray Milland en patriarche acariatre et déterminé, la blonde Joan Van Ark avant ses années Cote Ouest et Sam Elliott.
Dc, pour 4E n'hésite pas.. foi d'Eric, ne les écoute pas, ils ne savent pas ce qu'ils disent..
Une bien sympathique série B qui joue beaucoup plus sur l'atmosphère que sur l'horreur sanglante elle même. Plutôt lent dans son développement, Frogs s'applique à instaurer un climat pesant à l'instar de celui des marécages de cette île où se déroule ce drame.
L'une des grandes forces du film est justement cette moiteur, cette humidité qui suinte par delà les images, martelé par une bande-son composée des croassements incessants des crapauds au milieu desquels trone cette gigantesque proprieté tenue de main de fer par un patriarche impotent et autoritaire.
L'invasion se fait par petites touches au fil des prépaeratifs de la fête du 4 juillet. Mc Gowan déploie lentement sa panoplie de serpents, iguanes, grenouilles, lézards et autres sauriens jusqu'à l'invasion finale.
C'est aussi lentement que Mc Gowan fait monter la tension, une angoisse renforcée par la combinaison fort judicieuse de l'image avec ces nombreux plans de crapauds et autres lézards, insistant sur leur regards obséquieux et vicieux, et la bande son agressive.
Si Frogs n'abonde pas de scènes chocs, on retiendra tout de même queqlues séquences plutôt efficaces dont celle où blessé, un des heros est étouffé par les herbes comme prises d'une maléfique intelligence alors que scorpions et araignées pacourent son corps ou la fin tragique d'une chasse aux papillons où la victime se voit attaquée par moultes serpents, sangsues et autres aquatique vermine, eux aussi semblant mus par une force démoniaque et vengeresse.
Filmés avec une virtuosité exemplaire, les animaux sont ici particulièrement terrifiants, Mc Gowan leur insufflant une vie diabolique d'où découle une terreur sourde- les lézards deversant les acides dans la serre...
Pour le reste, Frogs n'innove guère quant aux raisons de cette nature révoltée, un pesticide étant à l'origine de la multplication des crapauds et l'agressivité des animaux. On est donc face au schéma classique du film d'horreur écologique, à l'image de son personnage central définitivement écologiste face à l'arrogance et l'insouciante richesse de la famille Crockett, peu préoccupée par les problèmes de pollution.
Bénéficiant de trés beaux décors naurels, d'une photographie magnifique et d'un agréable scope, Frogs est un efficace petit film qui aujourd'hui n'a rien perdu de son efficacité.
On regrettera juste un final un peu trop facile et rapide.
Au milieu de ces animaux grouillant et rampant, on reconnaitra le vétéran Ray Milland en patriarche acariatre et déterminé, la blonde Joan Van Ark avant ses années Cote Ouest et Sam Elliott.
Dc, pour 4E n'hésite pas.. foi d'Eric, ne les écoute pas, ils ne savent pas ce qu'ils disent..
Dernière modification par eric draven le lun. mai 29, 2006 6:01 pm, modifié 2 fois.
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
- togashifr
- Messages : 438
- Inscription : ven. avr. 30, 2004 7:24 am
- Localisation : Devant WOW ou en train d'y penser :s
sinon pour se faire une idée ... il repasse sur action dans un futur proche le samedi vers les 23H30 dans le cycle "bêbêtes" ....
mou mou quand même ..... mais des vrai marécages ..... pas une forêt canadienne avec des flaques d'eau et des feuillage posé a la va vite comme dans la créature du marais de wes craven (oui je viens de le rematter et ......... je regrette ...)
mou mou quand même ..... mais des vrai marécages ..... pas une forêt canadienne avec des flaques d'eau et des feuillage posé a la va vite comme dans la créature du marais de wes craven (oui je viens de le rematter et ......... je regrette ...)
Frogs - George McCowan (1972)
la l'air bien sympa et rempli de gloires (Ray Milland, Sam Elliot)
et quelle superbe affiche !
CROA CROA
et quelle superbe affiche !
CROA CROA
Je n'avais pas participé, je donne mon avis ici donc.
Un film pas si nul que le dise mes camarades, ca se laisse bien voir. Maintenant c'est du pur bis un peu fauché. Je l'aime comme j'aime Rayon Laser ou Terreur Extra-terrestre. Du cinoche populaire US comme on n'en voit plus, la dernière génération de Drive-In en quelque sortez avant l'arrivée de la vidéo.
De plus c'est une fable écologique mais mieux que la Belle Verte .
Un film pas si nul que le dise mes camarades, ca se laisse bien voir. Maintenant c'est du pur bis un peu fauché. Je l'aime comme j'aime Rayon Laser ou Terreur Extra-terrestre. Du cinoche populaire US comme on n'en voit plus, la dernière génération de Drive-In en quelque sortez avant l'arrivée de la vidéo.
De plus c'est une fable écologique mais mieux que la Belle Verte .
Les apparitions fatales des morts-vivants, dans leur brutalité, apparaissent inévitables, comme la main aveugle du destin. Les morts sont une fatalité, non un danger qui mettrait en jeu la survie.