Citation Allociné
La vie de James Whale le réalisateur de Frankenstein, au moment de la Guerre de Corée.
C'est sorti en Z2 VOstfr et VF 2.0 en 2/35 (16/9) Attention la jacquette annonce du 1.33 et 4/3 alors que le film est bien au bon format et 16/9e, aucun bonus a part des filmo. Tester et approuver par votre serviteur
Gods and Monsters (1998) de Bill Condon
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Effectivement hallucinant que ce fil ne soit pas sorti en salle. Lors d'un passage sur Arte j'avais ete absolument seduit par sa finesse dans le traitement du rapport des personnages entre eux et vis a vis de la creation, par le jeu d'acteur parfait, par la facon dont le realisateur laissait le temps a son scenario de se deployer par une exposition toute en retenue. Tres beau film selon moi, qui donne envie de se revoir les chefs d'oeuvres de James Whale seance tenante mais, et c'est le plus important, devient une oeuvre cinematographique a part entiere, et non un simple commentaire, en s'acheminant vers sa tragique conclusion.
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Re: Gods and Monsters (1998) de Bill Condon
Un pitch plus réaliste : "James Whale, réalisateur vieillissant de Frankenstein avec Boris Karloff, vit seul avec une gouvernante. Alors qu'une maladie le fait replonger dans ses souvenir, il noue une étrange relation avec son nouveau jardinier."
Vu sur Amazon Prime. Copie 2.35 HD assez floue qui semble être un upscale de DVD. Voilà pour la technique.
Pour le film, j'ai pris une véritable claque
Le film débute avec une description assez saisissante des obsessions de James Whale pour les jeunes hommes. Ian McKellen interprète Whale avec un brio incroyable. Je ne sais pas s'il a étudié le personnage, mais les émotions sont là et il s'agit sans doute de la première prouesse du film.
D'ailleurs, je suis allé voir la fiche des Oscars 1998 pour voir s'il avait été nommé. Bien sûr que non
Le jardinier est joué par Brendan Fraser. Ma première impression a été assez négative sur son jeu - comme dans presque tous les films dans lesquels il a joué à cette époque. Mais ce choix s'avère parfaitement pertinent et s'impose à la fin du récit lorsque l'on comprend tout ce qui se joue.
La mise en scène de Bill Condon ("Candyman 2") fait dans l'utile et se permet quelques incursions assez splendides lorsque les souvenirs de Whale, réels ou imaginaires, refont surface. C'est propre et l'histoire est parfaitement racontée. On en demande pas plus.
Mais, le film tire vraiment sa puissance de son final. Alors que la première heure du métrage nous étonne et captive, avec peut-être un certain malaise quant à l'incapacité de Whale d'assouvir ses pulsions, la fin m'a totalement cueillie. Ce film est beau tout simplement .
Je suis pas loin de crier au chef d’œuvre. Une deuxième vision s'impose. Il me semble également clair (c'est mon avis), que le film a été victime de l'homophobie ambiante de la fin des 90s.
Alors que les gens célèbrent déjà "Mank" de Fincher, avant même de l'avoir vu, on aurait tort de ne pas se plonger dans des films comme ce Gods and Monsters qui sont injustement oubliés et ont été boudés à leur sortie.
Vu sur Amazon Prime. Copie 2.35 HD assez floue qui semble être un upscale de DVD. Voilà pour la technique.
Pour le film, j'ai pris une véritable claque
Le film débute avec une description assez saisissante des obsessions de James Whale pour les jeunes hommes. Ian McKellen interprète Whale avec un brio incroyable. Je ne sais pas s'il a étudié le personnage, mais les émotions sont là et il s'agit sans doute de la première prouesse du film.
D'ailleurs, je suis allé voir la fiche des Oscars 1998 pour voir s'il avait été nommé. Bien sûr que non
Le jardinier est joué par Brendan Fraser. Ma première impression a été assez négative sur son jeu - comme dans presque tous les films dans lesquels il a joué à cette époque. Mais ce choix s'avère parfaitement pertinent et s'impose à la fin du récit lorsque l'on comprend tout ce qui se joue.
Spoiler : :
Mais, le film tire vraiment sa puissance de son final. Alors que la première heure du métrage nous étonne et captive, avec peut-être un certain malaise quant à l'incapacité de Whale d'assouvir ses pulsions, la fin m'a totalement cueillie. Ce film est beau tout simplement .
Spoiler : :
Alors que les gens célèbrent déjà "Mank" de Fincher, avant même de l'avoir vu, on aurait tort de ne pas se plonger dans des films comme ce Gods and Monsters qui sont injustement oubliés et ont été boudés à leur sortie.
Re: Gods and Monsters (1998) de Bill Condon
Une très belle réussite effectivement, un film personnel et subtil, et sorti à une époque où les films sur l'homosexualité restaient des paris risqués, bien plus qu'aujourd'hui avec par exemple des "The Imitation Game" qui cartonnent aux Oscars. Et un vrai film d'amoureux du cinéma fantastique...