Arimpara (2003) de Murali Nair

[Manolito]

Ce "conte fantastique" indien vient de sortir très discrètement en salles à Paris, dans deux salles "Art et essai".

Un homme, prospère propriétaire terrien, mène une vie tranquille et idéale, jusqu'au jour où un discret point de beauté fait son apparition sur son menton. D'abord anodin, l'excroissance devient de plus en plus énorme, de plus en plus envahissante, et va complètement changer sa vie...

Ce film de l'extrême sud de l'Inde se veut un espèce de conte rural aux relents kafkaiens. Le bouton d'abord discret, devient une excroissance grosse comme le point puis un gouatre suintant, un parasite animé d'une vie propre qui n'est pas sans évoquer un certain Elmer ! Enfin, le film se termine sur une des rebondissements les plus imprévisibles ded l'histoire du cinéma fantastique !

Malheureusement, cela ne suffit pas à compenser un rythme souvent lymphatique (le début est TRES chiant) et "Arimpara" n'est guère plus qu'une curiosité.