Le rape and revenge a eu son heure de gloire dans les 70s et nombreux furent les réal. italiens qui en donnèrent leur version dont Franco Prosperi en 1978 avec ce Settima donna connu en video sous le titre Terreur ou egalement La maison au bord de la plage.
La trame reste inchangée: vous prenez quelques malfrats particulièrement odieux, quelques jeunes filles innocentes, vous les mettez en confrontation et le reste se fait de lui même. Viols, massacres des belles puis vengeance extrême d'une ou des survivantes et le tour est joué.
Et extrême, le film de Franco Prosperi l'est.
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Ici, c'est un un groupe d'étudiantes qui sous la tutelle d'une nonne sont venues répéter leur pièce de théatre de fin d'année dans une superbe villa isolée. A la suite d'un hold-up raté, trois gangsters se réfugient dans la maison et prennent en otages les pensionnaires. Le jeu du massacre peut commencer et Prosperi ne perd de temps.
La violence s'installe dés les vingt premières minutes, une violence gratuite qui n'a d'autre but que d'attiser nos instincts les plus vils donc notre plaisir de cinéphile sadique.
L'abominable meurtre de la cuisinière à coups de fer à repasser en est un parfait exemple. Meutre inutile mais o combien jouissif.
Prosperi installe un climat malsain, lourd, un huis-clos souvent insoutenable où les trois individus vont donner libre cours à leurs fantasmes les plus sordides et écoeurants:
Viols, humiliations jusqu'à l'hallucinante torture que subira Sheryl Buchanan, déflorée à l'aide d'un manche à balai, le réalisateur s'en donne à coeur joie, usant même du ralenti pour bien marquer l'aspect ignoble de la souffrance de Sheryl.
Chez Franco Prosperi, il n'y a ni régle ni morale comme souvent- plaisir bissophile-, l'homme est une bête dénuée de toute humanité.
L'humanité pourtant on pourrait en trouver trace chez Aldo, le chef de la bande, bellâtre qui derrière sa rudesse laisserait entrevoir un peu de sympathie, allant à une idylle avec une des étudiantes. Prosperi joue avec cette ambiguité tout au long du film ce qui rend le personnage de Aldo plutôt interessant.
Mais tout n'est qu'apparence et les apparences sont bien souvent trompeuses. Ce cynisme, ce simulacre multipiera la haine des pensionnaires lors de l'assaut final.
Un des atouts du film est aussi l'originalité de son personnage central, une nonne. Prosperi trouve là un bon moyen de bafouer la religion et choquer le spectateur en lui imposant l'humiliation et le viol d'une Soeur.
Cette septième femme du titre original, c'est elle, celle dont le courage et la force sauvera les étudiantes. Elle a entre ses mains leur vie et devra renoncer à ses croyances et à Dieu pour les sauver, se transformant en bourreau executeur lors de l'impitoyable séquence finale où, stoïque, elle assistera à la mise à mort d'Aldo par les survivantes transformées en harpies, sauvage bastonnade de nouveau filmée au ralenti.
Prosperi une fois de plus n'a fait que mettre en exergue le coté bestial de l'Homme pour notre plus grde joie.
Particulièrement éprouvant et totalement immoral, cortège de viols et de massacre, il reste un des meilleurs films italien du genre.
Niveau casting, Florinda Bolkan en nonne imperturbable et humiliée, Sheryl buchanan dt le viol restera lgtps en memoire, Laura trotter et le beau Ray Lovelock en bandit impitoyable et terriblement ambigu!!
Que du bonheur tout ca!!
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Tt sur Terreur ici:
http://www.zonebis.com/ZB_mainBoard.php?oeuvre=217