bon bah, c'est mort, ça fait vraiment trop cher.
Colour Out Of Space - Richard Stanley (2019)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Re: Colour Out Of Space - Richard Stanley (2019)
Finalement je l'ai reçu avec beaucoup de retard. Il passe sur ps4 donc il doit être zone all. Je l'avais choppé sur ebay, vendeur polski film
Re: Colour Out Of Space - Richard Stanley (2019)
Je viens de le trouver, 20 euros frais de port compris, sur ebay mais un autre vendeur
Re: Colour Out Of Space - Richard Stanley (2019)
tant que tu prends bien la version canadienne
Re: Colour Out Of Space - Richard Stanley (2019)
Reçu hier, c'est bien la version canadienne (avec LA COULEUR TOMBEE DU CIEL écrit en petits caractères sur la jaquette), zone free et pistes françaises.
Re: Colour Out Of Space - Richard Stanley (2019)
Mais suite à des accusations de violences conjugales, SpectreVision ne travaillera plus avec Richard StanleySuite au succès du film, la compagnie de production comptait offrir aux fans une trilogie lovecraftiennne en bonne et due forme, en commençant par The Dunwich Horror, toujours réalisé par Stanley.
Plus de détails ici :
https://www.horreur.quebec/spectrevisio ... omestique/
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Re: Colour Out Of Space - Richard Stanley (2019)
Vu dans le cadre d'un double-bill consacre a Nic Cage en loc' physique et malheureusement pas accroche...
Pour me positionner en ce qui concerne Lovecraft, je connais (et adore depuis 40 ans(!) ). A ce titre, chaque adaptation en media visuel est attendue...et redoutee, tellement l'auteur transitionne mal des pages d'un livre au celluloide d'un court/moyen/long-metrage.
Les elements en vrac du film qui marchent (ou pas).
Les SFX visuels tiennent la route. Bon, "inventer" une couleur qu'on n'a jamais vu...ca sera difficile, donc on va pas trop chipotter tellement ils ont quand meme essaye de leur mieux. Au final, ce qui me fait tiquer le plus est que dans le film, la "couleur" represente une "entite", une "presence", tandis que dans le livre, l'idee d'une "couleur" incomprehensible qui serait "hostile" passe mieux. Mais bon, comment representer ca, hein?
Les SFX physiques, maquillages etc sont pas mal pour le niveau d'une mini-prod (6-12 Mio USD, une misere quoi). Donc plutot bien. Petit probleme, le film de Stanley "emprunte" quand meme un peu beaucoup a et
Bref, rien de neuf sous le ciel quoi...
En fait, ce qui me cause le plus de problemes sont les persos (pas les acteurs).
Nic Cage ne me pose pas probleme avec son jeu, ce qui me pose probleme est le personnage qu'il interprete, d'ou le jeu qu'il offre. Probleme similaire pour les autres persos, d'ou: (a mon sens) un probleme d'ecrit et de conceptualisation des persos.
La famille est quoi? Hipster?
Enfin, le pere eleve des alpacas (qui ont coute bonbon a ce qu'il dit) et pour faire quoi: revendre leur lait? Pas compris.
La mere fait dans le boursicottage, enfin je crois, meme si j'ai d'abord plutot cru qu'elle roulait ses clients dans la farine genre pyramide de Ponzi. Si elle est serieuse dans son business, vivre en pleine cambrousse c'est pas pratique pour la connexion internet.
La fille est dans sa periode "ingrate" et sataniste (avec Necronomicon). Elle fait plutot fille gatee.
Le plus jeune fils est autiste. A quoi ca sert dans le recit? 'Ben, a pas grand'chose.
Le fils aine est au final celui qui detonne le plus, car...le plus "normal" dans le lot. Par contre, l'idee de est idiote.
En fait, on a du mal avec la plupart de leurs action/reactions dont certaines semblent meme ancrees dans leur "normalite" (hors "invasion", quoi). Bref, pas possible de s'identifier (ce qui est un probleme) mais aussi difficile de s'interesser a ce qu'il leur arrive.
Exemple avec le pere qui
Autre perso a la ramasse: le hippie(?) que la famille laisse habiter sur leur terrain. Gne? A noter que lui aussi renvoit
Le personnage du technicien qui vient pour les releves renvoit par contre effectivement a Lovecraft (personnage (semi-)scientifique et rationel (plus que la famille en tout cas ).
L'idee de s'eloigner du personnage et de centrer l'action sur la famille (d'abord une famille/groupe, ensuite des personnages feminins et d'essayer de jouer avec leurs dynamiques) plus que de centrer le recit sur un individu seul comme dans les romans est au final un peu une fausse bonne idee, du moins telle que retranscrite ici. Au final, le truc qui est le plus cense est que et donc, au final, de faire comme dans les romans.
Comme dit, Lovecraft est difficile a adapter dans ses idees / concepts qui passent mal le cap de la mise en image. CooS tend a prouver que essayer de re-interpreter la narration et le casting des intervenants est peut-etre moins evidents qu'on aurait pense (enfin, que moi-meme j'aurais pense).
Pas vraiment un film de type "vite vu, vite oublie" qu'un film qu'on garde en memoire car "il aurait pu le faire, mais...".
Dommage en tout cas.
Color out of Space: 3.5 / 5 (se laisse voir, je prefere de loin Re-Animator, From Beyond, Dagon (aussi), Call of Chtulhu et quelques court-metrages)
Pour me positionner en ce qui concerne Lovecraft, je connais (et adore depuis 40 ans(!) ). A ce titre, chaque adaptation en media visuel est attendue...et redoutee, tellement l'auteur transitionne mal des pages d'un livre au celluloide d'un court/moyen/long-metrage.
Les elements en vrac du film qui marchent (ou pas).
Les SFX visuels tiennent la route. Bon, "inventer" une couleur qu'on n'a jamais vu...ca sera difficile, donc on va pas trop chipotter tellement ils ont quand meme essaye de leur mieux. Au final, ce qui me fait tiquer le plus est que dans le film, la "couleur" represente une "entite", une "presence", tandis que dans le livre, l'idee d'une "couleur" incomprehensible qui serait "hostile" passe mieux. Mais bon, comment representer ca, hein?
Les SFX physiques, maquillages etc sont pas mal pour le niveau d'une mini-prod (6-12 Mio USD, une misere quoi). Donc plutot bien. Petit probleme, le film de Stanley "emprunte" quand meme un peu beaucoup a
Spoiler : :
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En fait, ce qui me cause le plus de problemes sont les persos (pas les acteurs).
Nic Cage ne me pose pas probleme avec son jeu, ce qui me pose probleme est le personnage qu'il interprete, d'ou le jeu qu'il offre. Probleme similaire pour les autres persos, d'ou: (a mon sens) un probleme d'ecrit et de conceptualisation des persos.
La famille est quoi? Hipster?
Enfin, le pere eleve des alpacas (qui ont coute bonbon a ce qu'il dit) et pour faire quoi: revendre leur lait? Pas compris.
La mere fait dans le boursicottage, enfin je crois, meme si j'ai d'abord plutot cru qu'elle roulait ses clients dans la farine genre pyramide de Ponzi. Si elle est serieuse dans son business, vivre en pleine cambrousse c'est pas pratique pour la connexion internet.
La fille est dans sa periode "ingrate" et sataniste (avec Necronomicon). Elle fait plutot fille gatee.
Le plus jeune fils est autiste. A quoi ca sert dans le recit? 'Ben, a pas grand'chose.
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En fait, on a du mal avec la plupart de leurs action/reactions dont certaines semblent meme ancrees dans leur "normalite" (hors "invasion", quoi). Bref, pas possible de s'identifier (ce qui est un probleme) mais aussi difficile de s'interesser a ce qu'il leur arrive.
Exemple avec le pere qui
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Autre perso a la ramasse: le hippie(?) que la famille laisse habiter sur leur terrain. Gne? A noter que lui aussi renvoit
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Le personnage du technicien qui vient pour les releves renvoit par contre effectivement a Lovecraft (personnage (semi-)scientifique et rationel (plus que la famille en tout cas ).
L'idee de s'eloigner du personnage et de centrer l'action sur la famille (d'abord une famille/groupe, ensuite des personnages feminins et d'essayer de jouer avec leurs dynamiques) plus que de centrer le recit sur un individu seul comme dans les romans est au final un peu une fausse bonne idee, du moins telle que retranscrite ici. Au final, le truc qui est le plus cense est que
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Comme dit, Lovecraft est difficile a adapter dans ses idees / concepts qui passent mal le cap de la mise en image. CooS tend a prouver que essayer de re-interpreter la narration et le casting des intervenants est peut-etre moins evidents qu'on aurait pense (enfin, que moi-meme j'aurais pense).
Pas vraiment un film de type "vite vu, vite oublie" qu'un film qu'on garde en memoire car "il aurait pu le faire, mais...".
Dommage en tout cas.
Color out of Space: 3.5 / 5 (se laisse voir, je prefere de loin Re-Animator, From Beyond, Dagon (aussi), Call of Chtulhu et quelques court-metrages)
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
Re: Colour Out Of Space - Richard Stanley (2019)
Je pense que l'entité a une certaine emprise sur les esprits, ce qui explique les comportements étranges des différents personnages.
Pour ce qui est de The Thing, ça fait partie des influences (et il y en a d'autres et plus antérieures : Curse of the Fly!) mais le film de Carpenter était lui-même hautement influencé par Lovecraft donc c'est plutôt légitime ici. Et puis des influences, quand elles sont exploitées intelligemment, c'est plutôt une bonne chose.
Pour ce qui est de The Thing, ça fait partie des influences (et il y en a d'autres et plus antérieures : Curse of the Fly!) mais le film de Carpenter était lui-même hautement influencé par Lovecraft donc c'est plutôt légitime ici. Et puis des influences, quand elles sont exploitées intelligemment, c'est plutôt une bonne chose.