Le pitch : Nyles est piégé depuis un certain temps (peut être des milliers de jours) dans une boucle temporelle le jour d'un mariage. Par un concours de circonstance malheureux, il va entraîner avec lui Sarah, une jeune femme, dans cette boucle temporelle. Les deux vont alors devoir s'habituer à cette cohabitation forcée.
Palm Springs a bénéficié d'un excellent bouche à oreille lors de son passage à Sundance - ce qui ne veut en soit pas dire grand chose. Mais, avec une nomination dans la catégorie meilleure comédie aux Golden Globes (et aussi pour Adam Sandberg pour son rôle de Nyles), on se dit que l'on tient quelque chose.
Car, Palm Springs est une comédie romantique emmêlée dans un pitch de SF avec une boucle temporelle. Si l'on pense à Un jour sans Fin, le film propose sa propre patte puisque l'histoire est différente : le personnage principal a une vie bien tranquille dans la boucle temporelle qui tourne pendant un jour assez sympa (piscine, bière et alcool qui coulent à flot, sexe avec les différents invités du mariage, etc.). Le film est aussi moins mystique et plus SF (on sait dès le début comment entrer dans la boucle temporelle).
C'est, par contre, l'ajout d'une deuxième personne qui va tout chambouler.
Je préfère ne pas trop en dire et même si l'on n'échappe pas aux clichés du genre (les personnages finissent pas mourir très régulièrement
) quelques astuces de scénario viennent égayer le tout. Bref, c'est un bon film qui permet de passer un bon moment pendant 1h30. Ne vous attendez cependant pas à la qualité d'Un Jour Sans Fin (film parfait à mon sens). Mais, vraiment, ça le fait. Et je pense que je vais prendre du plaisir à le revoir régulièrement.