Dream Scenario (2023) - Kristoffer Borgli

[Shinji]

Un professeur de fac voit sa vie bouleversée lorsqu’il commence à apparaître dans les rêves de plus en plus de gens, devenant du même coup un phénomène médiatique…

Une histoire qui ressemble beaucoup à un événement qui s'est produit il y a pas mal d'années : https://www.thisman.org

Ari Aster devait faire ce film avec Adam Sandler ; repris par un réalisateur norvégien, le rôle principal a été donné à Nic Cage (qui a parlé à un moment d'arrêter sa carrière sur ce film).

[Machet]

Assez décevant une fois passé la première demi-heure intrigante. Malgré un montage inventif et rythmé, le film stagne. J’ai fini par trouver le temps long.

Le réalisateur ne défend pas vraiment son personnage*. On finit par s’en foutre un peu malheureusement, faute à un scénario qui n’a finalement pas grand chose à dire. En revanche Nicolas Cage est très bien et impressionne, comme souvent.

*

Spoiler : :

Nicolas Cage qui lâche des pets…

En un mot : raté.

[Atomu]

Réussit !
Enfin une idée originale servie par un acteur parfait pour ce type de rôle.
C'est plus une étude du couple qu'un épisode de la 4ème dimension. On est à la lisière du fantastique.
Pas un grand film mais j'ai passé un très bon moment.

[Roderick Usher]

Pas aimé du tout. Le film démarre pourtant bien mais ne s'empare jamais complètement de son sujet et n'a plus rien a raconter au bout d'une demi-heure. Nicolas Cage est très bien, et il vaut mieux car c'est le seul personnage du film un minimum développé. 1h40 qui m'ont paru 3h, j'étais content que ça se termine.

[Teurk le Sicaire]

L'invasion onirique collective par un anonyme professeur universitaire est un super concept mais dont le film peine rapidement à savoir qu'en faire. Dream Scenario souffre donc d'être une succession d'idées intéressantes, parfois drôles, souvent gênantes (terrible scène de tentative foireuse de réalisation d'un rêve érotique), parfois pas si originales (revoir Futurama) mais sans structure cohérente ni récit évident à cerner. Je trouve même la fin un peu réactionnaire en ce qu'on peut la comprendre comme un appel à savoir se contenter de ce qu'on a (désire ton quotidien !), sans arc évolutif pour le personnage principal dont la frustration et les petites bassesses humaines se contentent de faire le lit de son malheur, certes en partie méritée (mais pas que). Reste le discours sur l'éphémère gloire des réseaux sociaux qui peut vite se retourner en harcèlement et ostracisation, même si l'évocation de la cancel culture parait un peu à côté de la plaque dans ce contexte.

Bon, ne faisons pas non plus la fine bouche : Nicolas Cage est excellent (on oublie vraiment l'acteur au profit du personnage), les 2nds rôles aussi (dont Michael Cena en start-upper de la comm'), et la thématique onirique résonne de multiples manières dans le film, autorisant un support réflexif assez riche. On passe donc un bon moment malgré le caractère inabouti de l'exercice.