(je n'arrive pas à retrouver le précédent sujet dans le forum?)
Ceux qui ont été agacés/ détesté le précédent opus vont en être pour leur frais : le ton Wingard est identique. A savoir un mélange de combats titanesques, d'auto-dérision "je suis conscient que c'est con et j'en rajoute une couche et je t'emmerde" et d'humains réduits à la portion congrue. Les humains sont tous globalement de retour, y compris le sidekick très emmerichien Bernie.
On est aussi en plein univers Toho des années 60/70, avec une présence à la fois menaçante et cartoonesque des monstres. Kong prend sa douche sous une cascade après avoir déchiré en deux monstre qui lui a ruiné le pelage, et il remonte sur Terre car il a une dent pourrie. Ben oui, en fait, la question qu'on s'est jamais posée : comment font les monstres avec des problèmes physiques comme les caries . C'est à la fois révélateur de la cible voulue par les producteurs et du ton général. Trouver un équilibre entre sauvagerie , amusement de la situation et action non-stop. On aime, ou on aime pas, vous ferez le tri.
Big G se réveille dans la Colisée de Rome, piétine le Tibre, écrase un simili-Spiga, étripe un simili-Manda en Arctique, et se surcharge en énergie atomique jusqu'à se transformer pour se préparer au mega-combat.
Kong en parallèle, se révèle vraiment le chef de son espèce en découvrant un sous-sol inexploré de la Terre Creuse.
En fait, le film développe surtout l'idée de trouver sa maison, sa tribu. Kong, esseulé, à la recherche de ses origines. Ce qui est aussi le cas des humains dont on suit les tribulations au sein d'une curieuse tribu humaine dans la terre Creuse, rappelant énormément
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Pour les nouveaux méga-monstres, il y a le Skar King, un singe géant dictateur asservissant les siens, et Shimo (glace en japonais), un titan qui crache de la glace et qui était donc
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Les de Rio de Janeiro : écrasantes. Les Pyramides de Gizeh pour le combat Godzilla X Kong : atomisées. Il y a une destruction massive à tous les étages.
C'est aussi référentiel à un niveau de fun (comme pour désarmer ce qui a été dit au précédent opus), comme le bras armé de Kong ( celui de Pacific Rim). le design de Big G et sa coloration pourpre qui vient de G X Megaguirus, quelque part, mais aussi de la série TV animée de 2021. Big G émergeant des glaces fair office de réponse à la version de 1962, etc. clair que l'écriture a été pensée en connaissant l'univers des films de monstres. A noter aussi que le combat entre Kong et Skar King s'inspire de celui dans l'Empereur du nord (!)
Une fois de plus, je voulais des combats de Monstres à des dimensions épiques. J'ai eu exactement ce que je voulais. Mais rien de plus, c'est là où je suis resté quelque peu sur ma faim, et c'est. l'opus que je préfère le moins de ce Monsterverse. Ca n'arrête pas pendant 115 minutes, c'est parfois régressif mais peu impliquant. Les humains n'ont presque rien à faire, il faut le pointer. Il manque la dimension humaine du personnage de Kyle Chandler et de sa famille pour s'attacher au film, ce qui était réussi dans la esprcédénts opus, AMHA.
ET La musique auto-référencée/estampillée 80's de Tom Holkenborg et son complice n'est pas très heureuse.
Arrivant après l'impressionnant Godzilla Minus One, on voit très vite la différence entre un divertissement de masse et un film intimiste aux proportions monstrueuses. Et donc, les limites de ce long métrage d'un réalisateur qui se fait plaisir, imite joyeusement le ton qu'il y avait, par exemple dans Godzilla Vs Ebirah (la partie de tennis avec la langouste, on retrouve ce ton exactement identique ici).
En deux semaines d'exploitation, le film pointe déjà à 361 millions de $ de recettes. le grand public plébiscite (suivant au passage le succès de la série sur Apple), il y aura donc une suite
pas de séquence post-générique.