L'antre de la folie de John Carpenter (1994)

[Shinji]

Excellent, merci pour l'info, précommandé direct !

C'est la fête à Carpenter (et au portefeuilles) entre ce film, Prince of Darkness et Halloween aux USA (sans parler de ceux déjà sortis comme They live qu'il me faut !).

[comte vonkrolock]

Pour les impatients qui ne pourront attendre l'édition français à venir chez Metropolitan en HD. Le test du BR à sortir chez New Line pour le 15/10/13 région multiples VF et stfr, test complet sur le site dvdBeaver

[comte vonkrolock]

Aie ! le test du BR Français vient de tomber
http://freneticarts.com/rdvd/critique.php?ID=2442
et malheureusement si techniquement sa tient la route puisqu'il est issu du même master que celui qui aura servi pour le disque HD sortie chez New Line.
Il en va autrement des rares bonus qu'il y avait sur le DVD Metropolitan quelques interviews (Nicotero et une des actrice du film). Il ne reste plus que le commentaire audio, j'espère qu'il sera bien st-fr...

Bon l'important reste le film, c'est bien ça l'essentiel.

[Grenouille arrogante]

Tiens je vais être un peu polémique dès le matin
"L'antre de la Folie" n'est pas un film que j'aime beaucoup... Comme toujours chez Carpenter, il y a des moments de grace évidemment, mais je trouve le film trop conscient de ce qu'il ait.
Je pense que c'est à partir de ce film que Carpenter a cessé d'y croire, qu'il a comme perdu son innocence.
C'est son premier film "clin d'oeil", ou "coup de coude", comme j'aime dire...
Je pense qu'en 1994 il a compris que les critiques commençaient à s'exciter sur lui, et il leur livre un film dans ce sens. C'est un film opportuniste pour moi.
Carpenter est brillantissime lorsqu'il croit totalement à son histoire, lorsqu'il est complètement au premier degré. Ici, j'ai toujours l'impression qu'il est juste derrière son film et veut nous montrer à quel point il est malin. Je n'aime pas ça. Ce n'est pas lui.
En fait, tout est dit au début, quand Sam Neill entend la musique dans sa cellule et qu'il balance : "Ah non, pas les Carpenters !". Je déteste ce genre d'artifice...
Reste évidemment la mise en scène et le cadre...

[Winston Z.]

En fait, tout est dit au début, quand Sam Neill entend la musique dans sa cellule et qu'il balance : "Ah non, pas les Carpenters !". Je déteste ce genre d'artifice...

Tiens d'ailleurs la dernière fois que j'ai revu le film j'ai été surpris par cette scène car la voix des Carpenters a mystérieusement disparue de la chanson, il ne reste que la musique (des histoires de droits sûrement). Vraiment dommage parce c'était ce qui rendait ce passage assez drôle, le côté un peu sirupeux du refrain. Du coup là, c'est même plus marrant...

[comte vonkrolock]

En fait, tout est dit au début, quand Sam Neill entend la musique dans sa cellule et qu'il balance : "Ah non, pas les Carpenters !". Je déteste ce genre d'artifice...

Tiens d'ailleurs la dernière fois que j'ai revu le film j'ai été surpris par cette scène car la voix des Carpenters a mystérieusement disparue de la chanson, il ne reste que la musique (des histoires de droits sûrement). Vraiment dommage parce c'était ce qui rendait ce passage assez drôle, le côté un peu sirupeux du refrain. Du coup là, c'est même plus marrant...

Sa craint vraiment se genre de connerie....
Merci pour l'infos Winston Z.

[dario carpenter]

Reste évidemment la mise en scène et le cadre...

ce n'est pas rien!
et les acteurs (Sam Neill )...revu hier soir en BR avec beaucoup de plaisir, je trouve que ça tient encore sacrément bien la route avec quelques beaux moments d'angoisse et de trouble (les scènes dans la voiture, de nuit) ...et cette fin complètement désespérée et drôlement grinçante!

[Lord Taki]

La belle époque où en 1h30 on avait une histoire qui tenait debout de A-Z, des personnages forts et pas des SFX pourris niveau Sci-Fi.
Pas le meilleur Carpenter mais quelle mise en abîme!

[comte vonkrolock]

pas des SFX pourris niveau Sci-Fi.

S'est clair l'équipe KNB qui fabrique une énorme créature en dur, digne d'un monstre issu d'un film de HP Lovecraft, juste pour quelques secondes épileptiques sur l'écran la grande classe

[Lord Taki]

Séance le 12 mai à Nice: https://retroview.fr/les-seances/

[Roderick Usher]

Le premier Carpenter que j'ai vu à sa sortie et je me souviens avoir pensé que la fête est finie. Non pas que ce soit nul, mais c'est clairement très en dessous de ce qu'il a fait dans les années 80. On est dans les années 90, le cinéma fantastique est moins à la mode et Carpenter se recentre sur la fanbase en jouant de son image de maître de l'horreur (on est un an après Bodybags). Il y a de beaux restes, de bons acteurs, de chouettes FX mais ça ne raconte rien et c'est en ça que c'est un peu décevant. On est vraiment sur du fan-service et rien de plus. La BO, est quand à elle une des pires qu'il a composé... Le meilleur de sa carrière est derrière lui, mais le pire est encore à venir.

[dario carpenter]

La BO, est quand à elle une des pires qu'il a composé...

j'aime bien le thème principal, enfin quand la guitare arrive sur le logo New Line et sature sur le générique, ça me faisait de l'effet à l'époque!
mais je me souviens plus trop du reste de la béo même si j'aime toujours le film. Un peu comme celle du "Village des damnés" qui a un joli thème principal mais qui est très inégale dans son ensemble.

Le meilleur de sa carrière est derrière lui, mais le pire est encore à venir.

Pour les années 90 c'est selon "Grenouille Arrogante" (réalisateur du documentaire "Big John") la rencontre avec la productrice Sandy King qui aurait artistiquement "castré" Carpenter. Mais moi j'aime encore "Vampîres' malgré ses défauts et donc "L'antre de la folie" malgré son côté "conscient" de lui-même!

[Stilleben]

Pas vraiment d'accord avec Roderick.
Pour ma part, je l'aime beaucoup, ce film de Carpenter, également le 1er du réal vu en salle. Cette année-là, on a eu deux films en salle traitant du sujet méta du film dans le film : L'Antre de la folie et Freddy sort de la nuit de Craven.
Ce que j'aime dans le Carpenter, c'est son côté mythique : Sutter Cane,un écrivain d'épouvante, disparaît alors que son dernier roman est en train de contaminer ses lecteurs, les rendant fous, et que l'univers qu'il a créé tel un dieu est en train de prendre naissance dans le coin reculé où il s'est retiré. Et pour ceux qui ne lisent pas, la contamination se poursuivra par l'adaptation du roman à l'écran. On est donc toujours dans la thématique carperterienne du mal qui se propage (comme dans The Thing et Prince des ténèbres). Je trouve excellente l'idée de la carte géographique qui se constitue à partir des couvertures des romans, tout comme vers la fin du film l'imagerie de l'horreur jaillissant des pages. Le personnage de John Trent, le détective d'assurance, incarné par Sam Neill, me fait un peu penser à John Holden (Dana Andrews) dans Rendez-vous avec la peur de Tourneur : les deux cherchent à déjouer, démonter ce qu'ils pensent être une arnaque, jusqu'à devoir s'incliner face à l'évidence des faits. Autre détail, j'ai presque eu l'impression qu'outre le clin d'œil aux Carpenters, on en avait un autre avec le mari (enchaîné) de l'hôtelière de Hobb's End qui avait un peu l'apparence du réal à la même époque. J'aime beaucoup l'imagerie par petites touches graduelles et le côté lovecraftien mythique du long métrage. Pour ma part, c'est une belle réussite. Quant à la musique, le thème est excellent.

[DPG]

Très bonne comparaison avec le Dana Andrews de chez Tourneur. Je n'avais jamais fait le lien, mais la filiation est évidente !

[fiend41]

c'était vendu Lovecraftien dans mes souvenirs, donc j'ai vu, et n'y percevant pas de lien monstrueux ou dérangeant, ça m'avait déçu. oui on est juste là dans un grain de sable dans la paume de la main, en déroute dans un étrange cosmos sans contrôler les choses, mais y'avait pas que Lovecraft à travailler sur ça, chaque semaine au boulot comme des millions j'ai l'impression de vivre ça

dans le ton d'avis de Roderick Usher donc, je ne culte-cultive pas sur un réalisateur forcèment ,j'adore 3 de ses oeuvres mais le reste c'est la descente d'un ravin à force..

j'avais tenté une autre fois (en LD ntsc 5.1) mais pas réussi à rentrer dans le délire. ç'était l'un des films ultra favoris d'une amie ..plutôt ravagée.., c'est finalement le seul souvenir à part le pont de passage que j'en retiendrais.

et merci donc aux mentions de Stilleben et DPG, intrigué à découvrir l'autre oeuvre.