La Polizia Brancola nel Buio - Helia Colombo (1975)

Science-Fiction, Horreur, Epouvante, Merveilleux, Heroic Fantasy et tout le toutim du Fantastique !

Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team

Répondre
Avatar de l’utilisateur
Superwonderscope
DeVilDead Team
Messages : 20847
Inscription : ven. avr. 30, 2004 9:09 am
Localisation : Pyun City

La Polizia Brancola nel Buio - Helia Colombo (1975)

Message par Superwonderscope » mer. nov. 10, 2004 5:27 pm

Giallo du fond du tonneau ultra-rare de Helia Colombo (en fait Elia Palumbo, producteur de disques rock italien) réalisé en 1973 - 1974 (la date est hasardeuse), ce La Polizia Brancola Nel Buio ("la police tâtonne dans le noir") atteint des sommets...euh...des tréfonds dans le suspense.

C'est avec Joseph Arkim plus connu sous le nom de ...Cuneyt Arkin et aussi gabriella Giorgelli (la premiere victime du Tueur à l'orchidée de lenzi) qui se retrouve encore les nib à l'air en train de se faire besogner toute debout par un déficient mental.

Bref.

Un tueur sadique s'emploie à tuer (avant de leur avoir enlevé le chemisier pour les mettre torse nues) de jeunes mannequins. Un des freres d'une victime se rend dans la villa ou se deroule les séances photos pour enqueter. le photographe est un handicapé moteur aux gouts un peu pervers, il y a aussi le demeuré local qui jardine, le majordome et la cuisinière nymphomane. et tout à coup...le photographe fou invente une machine à photographier les pensées! mais QUI est l'assasin?! :D

Filmé dans une villa (apparemment celle du réalisateur), cadré par un amateur, séquences nichons à profusions, meurtres frisant le ridicule, scénario timbre poste avec idée conne et mise en scène à chier, c'est la Police qui tatonne dans le noir. En fait, elle tatonne tellement bien qu'on ne la voit qu'à la toute fin :shock:

C'est du cinéma d'exploitation pour cinémas italien de province profonde. Il ne faut pas etre exigeant sur le professionalisme de la chose parce que le montage y est approximatif et tuant parfois le rythme. des plans incompréhensibles (ainsi le générique de début reste, après le nom du réalisateUr, sur une paire de ciseaux au milieu de feuilles mortes pendant près de trente secondes :shock: c'est un peu long meme si les ciseaux sont jolis :D ) mais avec une propension saine de mettre le plus de nibards à l'air. Et un meurtre sympa avec un corps qui tombe dans une moissoneuse batteuse mais dont le corps reste bloqué dans la herse sur le goudron. :lol: Un sommet!

l'idée de la machine à photographier les pensées est un sommet de n'importe quoi et sa mise en image à se rouler par terre :D . Une lumière clignotante à l'intérieur d'une sculpture indonésienne et hop! le tour est joué. Et le filtre rougeoyant dans la salle de la machine qui fait une bruit OuuuuuuuuuOuuuuuuuuuuuuouhhhhhhhhOuhhhhhhhh pendant une minute. Grand.

Les acteurs jouent tous mal, Cuneyt Arkin a un plan à oilpé (beau cul mais une coupe de cheveux Leader Price fond de caddie), les héroines bien en chair (top à celia0 :wink: )

j'allais oublier, j'ai bénéficié d'une copie de copie de copie dont l'original est vraiment passé à la machine à laver. excrémentiel, c'est le mot. lavasse, parfois inaudible...faut aimer le cinéma, y'a des fois :D .

de plus, la durée est suspecte (70mn), des dialogues ont du sauter, des images aussi, notamment le generique de fin arrivant comme un cheveu sur la soupe qui se passe dans le cockpit d'un avion volant sens dessus dessous. Un peu comme moi à la fin du film :D
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?

Avatar de l’utilisateur
Superwonderscope
DeVilDead Team
Messages : 20847
Inscription : ven. avr. 30, 2004 9:09 am
Localisation : Pyun City

Message par Superwonderscope » jeu. nov. 18, 2004 4:00 pm

Ajout d'un petit visuel (totalement trompeur!)
Image
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?

savoy1
Messages : 960
Inscription : mar. mai 31, 2005 4:57 pm
Localisation : pas à Paris, mais pas loin

Re: La Polizia Brancola nel Buio - Helia Colombo (1975)

Message par savoy1 » jeu. mars 11, 2021 11:49 pm

Allez, une info en passant, pour les archéologues férus d'obscurités cinématographiques:
La polizia brancola nel buio est sorti l'été dernier dans un beau coffret BR (all zone) Forgotten Gialli édité par Vinegar Syndrome. Sous le titre anglais The police are blundering in the dark, il est accompagné de deux autres raretés, espagnoles celles-là, Violación fatal (1978) de Leon Klimovsky sous le titre passe-partout de Trauma, et El asesino está entre los trece (1973) de Javier Aguirre sous le titre Killer is one of 13.

Image

Avatar de l’utilisateur
Superwonderscope
DeVilDead Team
Messages : 20847
Inscription : ven. avr. 30, 2004 9:09 am
Localisation : Pyun City

Re: La Polizia Brancola nel Buio - Helia Colombo (1975)

Message par Superwonderscope » jeu. févr. 01, 2024 6:28 pm

revisitation sur le Blu ray Vinegar Syndrome.

Il y a deux possibilités d'envisager ce film.

1. L'amour des très mauvais films régionaux et l'énergie mise dedans.
2. Un film à chier.


C'est aussi à chier que dans mon souvenir, il n'y a pas d'autre expression. Je relisais mon commentaire d'il y a 20 ans, et je n'ai pas bougé d'un millimètre.

Il est absolument fascinant de voir à quel point les auteurs du film se fourvoient à absolument TOUS les étages.

Aucun suspense
Aucune histoire qui tient debout
Un montage en dépit du bon sens.
Il ya facilement 45 minutes qui ne servent absolument à rien. Du remplissage pour arriver à 87mn. La scène du dîner est ahurissante de néant. Il ne se passe rien. Les dialogues pédalent dans le vide.
Les plans de coupe sur les plantations de salade. parce que.
le plan final dans le cockpit d'un avion. parce que (et encore, la caméra est tout le temps de travers)
la danse folklorique du village
les errements dans les couloirs (-et il y en a beaucoup. des couloirs et des errements)
les plans caméra sur pied qui durent des plombes sans action à l'écran.
la fesse gauche de Cuneyt Arkin (et son rôle qui ne sert à rien)
des nichons en rafale (dont la bien-nommée Enrichetta Blonde :D qui passe 10mn torse nue, parce que.
la machine à lire les pensées. la meilleure trouvaille du film qui vire au fantastique
le titre qui ne veut rien dire (la police, il n'y en a pas).
la pauvre Gabriella Giordano, sacrifiée encore une fois.
les éléments repiqués à la Baie sanglante (la personne en chaise roulante et surtout la première scène, quasi réplique de celle où Brigitte Skay se fait poursuivre seins au vent avant de mourir - et la musique, aussi, qui y ressemble furieusement-
les erreurs continues de continuité.
etc...

D'aucuns peuvent trouver cela amusant au 136e degré, sur le non-sens général...c'est juste périssant d'ennui.


L'avantage du Blu ray est d'avoir une copie entière avec des couleurs rutilantes, avec un fort accent sur le ROUGE et le VERT; au cas où on aurait pas remarqué. Et les contrastes sont poussés tellement fort qu'on en a mal aux yeux ): mais force est de reconnaître la qualité du boulot accompli.

le supplément (analyse-essai sur le film) est un supplice aussi à chier que le film. A se tirer une balle.


C'est officiel désormais: il s'agit our moi du plus mauvais Giallo jamais commis.


pour avoir une idée de l'étendue des dégâts (et voir la fameuse "machine, à 1mn29):

Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?

Répondre