L'emmurée vivante - Lucio Fulci (1977)

[fatquick]

Il faut que tu te crées un compte sur le site ; une fois cette étape passée, tu te connectes et tu vas dans la section "offres spéciales" (au bas du cadre orange) ; là, tu tombes sur OFFRE D'ECHANGE - Edition Simple contre Edition Collector de L'Emmurée vivante.

OK, merci pour le tuyau
j'y vais de ce pas.

[Superwonderscope]

Digit Movies a ressorti la musique originale du film en CD en Italie, d'après les sessons d'enregistrements mixées en stéreo de 1977 retrouvées dans les archives Cinevox :

[Teurk le Sicaire]

Une bonne petite surprise que ce film. Même si on comprend assez rapidement les tenants du scénario, on se laisse guider tranquillement par la mise en place ineluctable des éléments prévus. Attention tout de même à l'affiche américaine (The Psychic) qui spoile d'emblée avec la phrase d'accroche.
Le thème musical ajoute un intêret non-négligeable, accompagnant magnifiquement bien l'ambiance par son côté envoûtant. Et en prime, on a le droit à une ouverture par un raclage de tronche sur falaise, toujours appréciable.

A noter la présence d'un bonus caché sur le DVD Neo. Sur l'écran de sélection des boni, appuyez plusieurs fois sur bas, jusqu'à ce que l'aiguille pointe le chiffre XII. Vousy verrez Fabio Frizzi au piano.

[manuma]

J’ai mis un peu de temps mais j’ai enfin terminé le double DVD de chez Neo. Concernant le film, celui-ci ne fait toujours pas parti de mes Fulci préféré. Le scénario est très futé et il me semble d'ailleurs que Fulci a rarement travaillé sur un matériel aussi complexe. L'ensemble est très soigné, l’interprétation est bonne et il y a plusieurs chouettes séquences (l’intro, la séquence de la première vision de Jennifer O’Neill, la scène à suspense dans l’église avec O’Neill et Ferzetti, le final). Mais ça manque un peu de folie tout ça, un peu d’âme aussi.

Au niveau des bonus, rien de particulièrement mémorable mais ça reste toujours très intéressant de découvrir hors film toutes ces personnalités du bis italien, les plus pittoresques du lot étant ici ce couple de monteur qui , je trouve, incarnent à eux seuls toute une époque révolue. Par contre les explications quant au fonctionnement de la vieille table de montage, j’avoue que j’ai un peu décroché ...

Le commentaire audio est plaisant mais en deça de ceux présents sur les premiers poliziotteschi de Neo, Brigade spéciale et La Rançon de la peur, que j'avais trouvé vraiment très riches d'information.

[Otis]

J'ai jamais eu le courage de regarder le second dvd mais pk pas, faudra que je m'y mette. Mon sentiment sur le film :

31e film de Fulci, on trouve déjà les thèmes chers au réalisateur, avec les visions, les jeux sur les réminiscences, la mort évidemment, et surtout, le sentiment d'enfermement. Hélas, tout ceci n'est pas aussi cultivé que dans ses oeuvres phares, en partie à cause d'un cruel manque de rythme ou d'une musique de Frizzi peu en adéquation avec le film. Ce giallo mou entretient un concept intéressant qui aurait mérité de créer un climat malsain et étrange si bien travaillé dans L'Au-delà. Au travers de cette intrigue devinée à l'avance (pour ma part, hélas, en tt cas), Fulci exagère sur les zooms qui ne sont guère intenses, surtout si on les compare à sa signature nettement mieux tracée dans ses pépites qui viendront par la suite, et le suspense s'essouffle rapidement. On se repliera sur les indices amenés par les visions qui deviennent la force principale du film, lui accordant un caractère assez intense grâce aux couleurs peintes par Salvati. Par ailleurs, on sent des influences certaines ; influence évidente de Profondo Rosso : impossible, par exemple, de rater le rapprochement lorsque Jennifer O'Neil casse le mur avec la pioche. En ce qui concerne les interprétations, l'actrice O'Neil est racée, on dirait une Sofia Loren, et son jeu est parfait : tourmentée, consciente de son pouvoir, fragile, tigresse. Marc Porel, Gianni Garko, Gabriele Ferzetti, ces acteurs sont tous convaincants, aucun problème de ce côté-là. Au final, Fulci délaisse ses trames baroques qui le qualifie, et propose un giallo surnaturel poesque pas assez cultivé pour pouvoir instiguer une ambiance macabre.
12/20

[tuco]

Je possède la première édition du film et je voulais vous demander si le collector apporte quelque chose en plus sur le plan technique (image, son)? Merci.

[tuco]

Personne pour me renseigner?

[flint]

Je n'ai plus en main la première édition de Neo, ayant récupéré la version "collector". Mais je suppose que le master est le même, je ne vois pas pourquoi il aurait changé. Le film est proposé dans un choix de trois langues (français, italien, anglais) et sous-titres français.
Je crois que la différence notable se situe au niveau des bonus, voilà tout.

[tuco]

C'est bien ce que je pensais. Contrairement à "La maison près du cimetière", "L'au-delà" ou "Frayeurs", ce titre n'a pas été remastérisé. Le collector n'ajoute que des bonus. Merci de ta réponse flint

[Manolito]

Ce serait quand même bien d'avoir une vraie confirmation plus directe quand même avant de l'affirmer avec certitude...

[tuco]

Oui tu as raison Manolito. Bah si quelqu'un en sait plus, qu'il parle maintenant ou se taise à jamais !

[Jarlow]

Il me semble aussi que c'est le même master. Je n'ai pas revu l'ancienne version depuis longtemps, mais c'est mon film favori de Fulci, donc j'ai un peu usé mes deux dvds...

[Diabolik]

Je ne vois vraiment pas de différence question image et son entre les deux éditions.
En plus la piste anglaise indiquée sur le jaquette est absente!!!
Mais les bonus et les interviews valent le coup (à mon avis).

[tuco]

Ok, merci à vous.

Dernière petite question : sur l'édition simple, le film tient sur un dvd 5. Idem pour le collector?

[Diabolik]

Je viens de tester. Le collector est bien un DVD5 aussi. Légèrement plus gros 3,9 Go au lieu de 3,7. Sûrement dû au commentaire audio de Sergio Salvatti rajouté plutôt qu'à une meilleure compression...