Co-production franco espagnole entre la Copercines et Eurocine, cet Ange Noir du Mississipi (Bienvenido, Padre Murray) est de 1964 réalisé par Raymond Torrad. (en fait Ramon Torrado)
Surprise, le film est en SuperScope, format respecté 2.35:1. vf only, 1h31, avec chapitrage, galerie de photos
C'est de la bonne soupe catho servie en rased de western mou de la gachette. Un pretre noir (c'est courgaeux à l'époque, ceci dit) arrive à valley City pour "suivre son calvaire au nom de dieu" (oh, nom de dieu!) et reprendre une ville aux mains du péché.
Tout le monde lui tourne le dos, aus i bien les bigots voulant un pretre blanc que la racaille de la ville. (et kikicé le méchant? Howard Vernon qui roule des yeux et déclenche son rire démoniaque). La chanteuse du saloon un peu pute sur les bords, les gentils mexicanos découvrent avant de mourir le salut "ah, padre, je vois clair, enfin!" après que le dit pere murray lui ait raconté que'à chaque péché qu'il a commis, c'est qu'il a crucifié Jesus un peu plus
Tout ceci dit avec un sérieux papal qui décourage toute critique.bref, pas moins de 5 histoires viennent s'entremeler en 91 mn : la ville qui a lynché un noir innocent. le pretre qui vioent chercher son calvaire. le jeune homme qui vient savoir qui a tué son pere vingt ans auparavant. des gars venant au rodeo du coin et qui viennent se meler à tout le monde. Howard Vernon qui veut cambrioler la banque et faire porter le chapeau à un inconnu. et le tout lié par le père Murray qui met son nez partout et vient finalement ramener tout le monde à l'église à la fin du film (il en pleure de joie, d'ailleurs-gros plan sur les larmes)
Il faut également subir 4 chansons en espagnol qui heureusement n'ont pas été post synchronisée mais dont l'une est sous-titrée en français. Looooooooooooongues chansons survenant au gré du film qui s'étire déjà beaucoup.
Entre trois sermons sur aider son prochain, un mariage célébré, la reouiverture de l"école paroissiale, la jeune bigote patronne de "La ligue pour sauver les ames" qui donne une partie de ses economies pour acheter calice, croix, etc.., deux baptemes, le pretre qui tend la joue gauche, il y a un simili duel, une calvacade, une attaque de calèche (arretée, la calèche), une chanteuse qui beugle un truc en espagnol et une partie de poker.
A ajouter une compression hasardeuse, une copie noiratre par moment, un gros saut de couche au bout d'une heure avec arret sur image inopiné
, on obtient un produit d'un autre age, déséquilibré, mal torché, surjoué et une très bonne pub pour l'église.A fuir.
