Westerns et contradictions matérielles

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Yza
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Re: Westerns et contradictions matérielles

Message par Yza » dim. août 24, 2008 5:46 pm

"Virginia City" de Michaël Curtiz (1940)...de décembre 1864 à avril 1865...Carabines Springfield à percution ou douilles métalliques...Pistolet Remington double Deringer 1867...revolver Remington Army 1863 à percussion...et Colt Peacemaker 1873...et un Colt "modèle 1849 pocket revolver"...

Descendant directement du "Baby Dragoon" de 1848, le revolver Colt "Model 1849 pocket revolver" produit de 1850 à 1873 à 336 000 exemplaires, fut le vendus des armes à percussion de ce fabriquant...Chambrant le calibre 31, avec un barillet à 5 ou 6 chambres, cette arme à percussion était produite en plusieures longueurs de canon, et munie de pratiquement tout le temps de refouloir pour sertir la balle dans son barillet...Situé entre les revolver de gros calibres et ceux de poches, il avait une carcasse ouverte, il fonctionnait sur le principe du simple action...

Il ne fut jamais l'objet de commande de l'armée, mais fut très utilisé, à titre personnel par de nombreux participants aux conflit civil...Très fiable, bien qu'utilisant une balle de faible diamètre, il était apprécié pour sa précision, même à grande distance, suivant la quantité de poudre noire versée dans les chambres du barillet...De nombreux exemplaires furent achetés par l'Union Defense Committee de la ville de New York en 1861, qui en céda un certain nombre à l'US Navy quelque temps après...

Le modèle présent dans ce film, semble être une conversion pour cartouches métalliques de calibre 32 annulaire, du fait de la forme arrière du barillet, dont les cheminées ont disparu, et le dessin du chien armé de cette arme...

Deux balles de calibre 41 court sont aussi présentées...provenant du pistolet Remington double Deringer de 1867, à percussion annulaire et culot à bourrelet...
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Message par Yza » lun. août 25, 2008 5:48 pm

"Rocky Mountain" de William Keighley (1950)...Durant le mois de mars 1865, derrière les lignes nordistes...Carabines Springfield et Winchester, semble-t-il modèle 1873...et Colt Peacemaker 1873...

Dès le début du conflit civil, l'armement sudiste est insuffisant, même avec les armes récupérées dans les arsenaux situés dans leurs zones...La Confédération envoya des agents en Europe pour acheter des armes qui seront introduites malgré le blocus maritime des Nordistes...

En France, des revolvers Lefaucheux à broches, des Perrin à à cartouches métalliques à percussion centrale, des Le Mat à deux canons à percussion seront achetés...En Angleterre, des revolvers Tranters, Adams et Kerr à percussion, suivront le même chemin...

En tout le sud achètera hors de ses frontières environ 250 000 revolvers...

Sur le terrin, les Sudistes, malgrè des difficultés faute d'industries et de matières premières, tentera de produire des revolvers et carabines...de bien piètre qualité...Des copies du revolver Colt Navy de 1851 sont les plus fréquentes, par de petits armuriers, et aussi la Tregar Iron Works, en colaboration avec la Richmond Armory, qui produira 6074 unités...Des copies aussi des revolvers Whitney en calibre 36 sont aussi éffectuées par plusieurs autres petits armuriers...Au total, la production de revolvers sur son territoire ne dépassera pas 20 000 exemplaires...Des copies de carabines nordistes furent aussi produites, le modèle Sharps à percussion fut la plus fréquente entre autres...

Au début du conflit, après chaque victoire sur l'Union, les victimes se voyaient dépossédées de leurs armements, ce qui représentait une part non négligeable d'ames utilisables, surtout à percussion...Les carabines Henry et Spencer à cartouches métalliques étaient très prisées, mais devenaient rapidement inutilisables, du fait de défaut de réaprovionnement des munitions...
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Message par Yza » mer. août 27, 2008 5:45 pm

"La porte du diable" d'Anthony Mann (1950)...1865, au sortir du conflit civil, dans la région de Medecine Bowe...Colt Peacemaker 1872, crarabines Springfield à cartouches métalliques et Winchester 1892, et me semble-t-il, 1873...

L'Union, pendant le conflit civil utilisa la production de petits armuriers, qui dans l'ensemble, donna satisfaction aux utilisateurs...dont Allen & Wheelock, armateur situé à Worcester...

Le premier modèle de calibre 44 à percussion fabriqué entre 1 000 et 2 000 exemplaires, de 1861 à 1862, porte la désignation de "Centerhammer Army Model", à six coups, avait pour originalité d'avoir la queue du refouloir pour sertir les balles du barillet, en forme de pontet, protégeant la détente du revolver, le mouvement du refouloir étant retransmit au moyen d'une crémaillère lors de l'abaissement de cette dernière...Ce système fut breveté le 13 janvier 1857...Il en fut acquis 536 exemplaires par l'Army de l'Union, qui pour la plupart furent mis en dotation au sein d'unité de cavalerie, où ils donnèrent satisfaction aux soldats qui les reçurent...Il furent largement utilisés pendant le conflit, et furent réformés et finalement bradés au prix de la ferraille...

Une variante, chambrée en calibre 36 fut fabriquée, sous la même appelation, mais "Navy" pemplaçant "Army" entre 500 à 700 exemplaires, il est vraisemblable qu'un certain nombre fut acquis par l'Union sur le marché civil, chez de simple grossiste...

Le 2° modèle, fut fabriqué sous la dénomination de "Centerhammer Lipfire Army Revolver" pour la cartouche métallique, calibre 44, à percussion annulaire, six coups, contrevenant au brevèt Rollin White, de 1861 à 1862 à environ 300 exemplaires, mais sous l'intervention musclée des avocats de Smith & Wesson, sa fabriquation fut interrompue brutalement, sous menace de poursuites judiciaires...

Cette fois-ci, le pontet protégeant la détente de ce revolver servait de queue de la tige d'éjection des douilles vides du barillet, agissant par l'intermédiaire d'une crémaillère...Aucun document ne confirme l'utilisation effective de ces armes pendant le conflit civil...

La silhouette de ces armes était élégante, malgrè le "renflement" situé sous le canon, contenant le système original des ces révolvers...
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Message par Yza » ven. août 29, 2008 3:28 pm

"Alamo" de John Wayne (1960)...1836, à...Alamo...Carabines et pistolets à platine à silex, de types variables...et une...PETOIRE à sept canons...!!!!!!!!!

Le rechargement des armes à feu par la bouche à toujours été un gros problême en ces temps là, c'est pour y remédier que les participants aux conflits tiraient et réarmaient en alternance...Dès la fin du 18° siècle des bricoleurs de géni essayèrent d'y remédier, pour les revolvers, le plus célèbre cas est l'arme produite en Angleterre par Collier, à chenapans...puis les poivrières à percussion arrivèrent dans pas mal de pays...

L'armurier Allen & Thurber, devenu Allen et Wheelock en fabriqua à Grafton, , Norwich, puis Worcester de 1837 à 1865 trois modèles, dont le 2° eu un franc succès, qui sera l'arme N° 1 de la rué vers l'or en Californie...non présentes dans les films il me semble...Beaucoup de variantes furent construites, de plusieurs calibres (25, 28, 31, 34), et nombres de canons (4, 5 ou 6) de plusieurs longueures (2 1/2 à 4 pouces), le barillet pouvant être lisse ou canelé. Ces poivrières fonctionnaient en double action, sur ce modèle, sauf celui à 4 canons, était muni d'une sorte de bouclier en forme de tunnel qui avançait au dessus des cheminées pour protéger les amorces de fulminantes de tomber, le chien était en forme de barre, peu prohéminant...Cette protection explique le grand succès de cette arme et de ces nombreuses variantes...Il exista aussi un modèle "Dragoon" en calibre 36, dont le canon était de six pouces...

Ces poivrières fonctionnaient fort correctement, le seul inconvéniant étant leurs encrombrements beaucoup plus important que celui des revolvers...

WANTED: Dead or alive...l'inventeur de la pétoire à sept canons à platine à silex présent dans ce film...!!!
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Message par Yza » dim. août 31, 2008 4:50 pm

"Le jour des Apaches" de Jerry Thorpe (1968)...A l'ouest vers 1872/ 73...Carabines Winchester 1892, fusil à un coup à canon et crosse scié, revolver Colt Peacemaker 1873 et Army 1860, conversion à cartouche métallique de 1870/ 1873...

Bien sur l'Army US ne fut jamais équipée de Winchester modèle 1866, 1873 ou 1892, les renégats de la cavalerie purent s'en procurer en fraude...les combines ne manquaient pas...

Selon les archives de l'armurier Colt, le Peacemaker, dont le nom officiel est "Revolver Single Action Army, modele 1873, Peacemaker", fut fabriqué:

De 1873 à 1940 à 310 386 exemplaires;

De 1873 à 1895 à 163 000 exemplaires;

Les 160 000 premiers exemplaires furent fabriqués pour l'emploi uniquement de cartouches à poudre noire, les carcasses étant en fer ou acier doux, n'ont pas une résistance suffisante pour supporter les cartouches modernes à poudre sans fumée;

Le revolver Colt Peacemaker chambra dès le début de sa fabrication la cartouche métallique 45 Colt à percussion centrale, et fut produit tel quel jusqu'en 1940 à 150 683 exempaires;

En 1878, pour avoir une munition commune avec la très populaire carabine Winchester 1873, le revolver Peacemaker chambra la cartouche 44-40, et fut produit à 64 489 exemplaires...prenant la désignation officiel de "Revolver Single Action Army modele 1973 FRONTIER";

En 1879 et 1882, Colt en fit de même pour les cartouches Winchester 38-40 et 32-20, il en produisit 38 240 et 29 812 exemplaires;

En additionnant le total des 3 revolvers produits pour les cartouches Winchester, plus de la moitié de ces armes dans la période "westerniènne" n'est pas des Peacemaker...mais des Frontier...

Le Colt Peacemaker, au cour de sa fabriquation, qui n'est toujours terminée en cette période, utilisa 35 calibres de cartouches, à poudre noire à fumée, ou moderne sans fumée...

En ajoutant, les armes à percussion issues du conflit civil, des conversion qui suivirent, des modèles concurents des autres armuriers, et les différents pistolets, le revolver Colt "Peacemaker", n'était, loin s'en faut, la seule arme de poing présente pendant la période dite "westerniènne"........
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Message par Yza » lun. sept. 01, 2008 8:55 pm

"La rivière d'argent" de Raoul Walsh (1948)...de 1863 à sans doute fin 1860's à Silver City...Revolvers Remington à percussion Army, Colt Peacemaker et carabines winchester difficiles à identifier...

Dans la course à l'armement pendant le conflit civil, l'Union passa commandes d'armes de poings à de petits armuriers, qui malgrè leurs efforts livrèrent pas ou très en retard les armes...et qui peuvent être qualifiées de fantômes...

Le feuilleton de l'armateur North & Savage débuta avec l'Union au début du conflit civil, avec une commande de carabines Springfield jamais livrée puis annulée, un autre de revolvers Pettengill en calbre 44, double action livrée très en retard...dont le fonctionnement, semble-t-il laissait à désirer, puis d'une autre jamais livrée...mais reprise par un autre armurier, Rogers & Spencer (rien à voir avec les carabines à répétition)...

En 1864, après bien des palabres, Rogers & Spencer, en partant de pièces détachée du revolver Pettengill, mis au point un revolver à carcasse fermée, calibre 44 à percussion, simple action, à six coups, qui fut présenté aux services des armées de l'Union qui en commanda 5000 exempaires le 25 novembre 1864, 800 autres étant réservés au marché civil...mais ne furent livrés que de janvier à septembre 1865...et qui furent relègués sur des étagères, remisés dans les stocks de l'armée...Ils ne conurent pas les affres de la guerre...et de la conquète de l'Ouest!

Ce n'est qu'en 1904, que ces revolvers flambant neufs furent "redécouverts", l'armée décida de s'en défaire, devenus obselettes, et les vendis au prix de la ferraille...pour le bonheur des collectioneurs...

Aucun commentaire n'existe sur le comportement de ces 800 armes qui furent mises en vente sur le marché civil, pour de problèmatiques acheteurs...
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Message par Yza » jeu. sept. 04, 2008 4:45 pm

"L'homme qui tua Liberty Valance" de John Ford (1962)...A Shinbone vers 1860/70...et une bonne vingtaine d'années plus tard...Carabines Winchester 1892, revolver Peacemaker et "Baby Dragoon" de 1848...

Dit officiellement "Model of 1848 pocket pistol" le "Baby Dragoon", fut produit de 1848 à 1850, à la surprise de Colt lui-même, à 15 500 exemplaires...ce "petit" revolver de calibre 31, à 5 coups, simple action descendait en droite ligne de l'énorme "Dragoon", calibre 44, lui même issu du gigantesque Colt Walker de 1847, qui pesait plus de 2 kg et mesurait plus de 40 cm...

Fabriqué en plusieures longueurs de canon, cette arme ne fut pratiquement jamais munie de levier de sertissage de balles, il fallait démonté le revolver, et se servir de l'axe du barillet libéré qui était solidaire de la carcasse...Il est facilement reconnaissable par rapport à son descendant, le "Model of 1849Pocket", outre l'absence du levier de sertissage monté en série, à la forme de sont pontet dont la partie arrière est carrée...

Contrairement semble-t-il à des idées reçues, les armes de poings de petits et moyens calibres, aux dimmensions plus réduites, et d'un poids moindre, que celles en calibres 44, étaient aussi populaires que les "Army"...qui rarement passaient sous la barre des douzes cents grammes, et leurs 35 cemtimêtres de long...la maniabilité en plus!

Autant chez Colt, Remington ou Smith & Wesson ou autres, il y eu des modèles de revolvers du type "Police" ou "Navy" en calibre intermédiaires de 36 à percussion, puis 38, pour les cartouches métalliques, qui eurent un succès commercial au moins égal au plus gros modèles, si ce n'est une carrière aussi ou plus longue, tel que le revolver Colt Navy 1851, de calibre 36, qui était encore au mains de Will Bill Hickock en 1876...
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Re: Westerns et contradictions matérielles

Message par Yza » mer. sept. 17, 2008 3:29 pm

"Les tuniques rouge" de Cecil B. DeMille (1940)... A partir de mars 1885, aux alentours de Fort Carlton...Carabines à un coup à cartouches métalliques, Winchester de plusieurs modèles, dont le 1876, revolvers Colt Peacemaker, et semble-t-il, un exemplaire anglais genre Enfield rêglementaire mark 1 ou 2...et une mitrailleuse Gatlin manuelle...

Le principal défaut reproché par l'armée US et les chasseurs de bisons ou autres, aux modèles de carabines Winchester Henry, 1866 et 1873, outre sa relative fragilité, -mais toutes à cette époque avait ce problème-, la relative faible puissance de ses munitions, 44 Henry, ou 44-40, qui étaient compatibles avec les armes de poings...

Pour répondre à ce problème Winchester mis au point le modèle 1876, dont la première munition était la 45-75, se raprochant de la munition agrée 45-70 Government rêglementaire...mais vu ses dimensions, ne pouvait plus alimenter les armes de poings...et n'obtint aucune commande de l'US Army, malgrè des tests positifs, puis une commande de faible quantité du dominion canadien...et des Texas Rangers...

La première munition de cette carabine, 45-75, comprenait 75 grains de poudre noire dans son étuis en laiton, alors que pour un diamètre presque similaire, la cartouche 44-40 du modèle 1873 n'en comportait que 40 ...puis le modèle 1876 chambra les munitions 40-60, 45-60, et 50-95...

La silhouette du modèle 1876 ressemblait beaucoup au modèle 1873, avec ses deux plaques vissées en sur-épaisseur de chaque côté de la carcasse de la chambre de percussion, mais le boitier de ce dernier était légèrement plus épais, et surtout beaucoup plus long, pour permettre de charger des munitions beaucoup plus grandes...

Boudé par la clientèle traditionnelle de l'ouest, mais apprécié par les chasseurs, elle ne fut produite qu'à 63 871 exemplaire de 1876 à 1898...et fut la seule arme américaine fournie à la police montée et armée canadienne, les revolvers étant exclusivement de fabrication britanique...

Sauf une autre exception... police montée canadienne avait acqui quelques mitrailleuses Gatling, qui ne servirent pratiquement jamais...
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Re: Westerns et contradictions matérielles

Message par Yza » ven. sept. 19, 2008 5:57 pm

"Saddle the wind" de Robert Parrish (1958)...Quelques temps après le conflit civil de 1865...Carabines Winchester 1892 et revolvers Colt Peacemaker 1873...

Le premier revolver conçu exclusivement pour la cartouche métallique de gros calibre mis sur le marché en 1870, fut le Smith & Wesson N° 3 Americain...Etudié et mis au point par W. C. Dodge et C. A. King pendant les années 1868/ 1869, à partir de plusieurs brevets, dont un datant de 1865 couvrant le canon basculant articulé sur un pivot situé à la partie antérieure de la carcasse, il fut soumis dès 1870 à l'US Army, qui le refusa, pour prendre comme arme règlementaire un pistolet Remington Rolling Block...à un coup! Pourtant ce revolver, dit à brisure, fiable et précis, comportait déjà quelques intéressantes inovations, dont l'éjecteur de douilles communes, automatique en étoile, dès le canon basculé vers le bas...et était chambré pour la munition 44 Smith & Wesson Americain en plus de la 44 Henry, commune aux carabines Winchester Henry et modèle 1866...destiné au marché civil...Il fut fabriqué de 1870 à 1872 à 8 000 exemplaires...

Il fut suivit du modèle N° 3, second modèle Americain, quelque peu amélioré, toujours chambré pour les mêmes munitions, et fut fabriqué à 32 800 exemplaires, dont 12 800 en calibre 44 Henry pour le marché civil américain, de 1872 à 1873...

Il y eu encore 3 variations de ce modèle N° 3 produit jusqu'en 1908, sous plusieures dénominations, Russian 44, Army, Target, avec plusieurs autre type de munitions, mais la constance du type 44 Henry est remarquable, pour une balle crée en 1860...La quantité livrée sur le marché intérieur de ces modèles est d'environ 20 000 exemplaires, même une version chambrée avec la munition 44-40, commune à la carabine Winchester 1873 fut fabriquée, mais avec peu de succès...

La plus grosse partie de la production fut acquise par l'armée Russe, chambrée pour la munition 44 Smith & Wesson, qui fut lobjet de plusieurs contrats...

Le lot 501 du pantalon Lewis & Stauss ne débuta qu'a la fin des années 1880's, en serge de Nime, plus connue sous le terme de Jean...avec rivets...!
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Re: Westerns et contradictions matérielles

Message par Yza » mar. sept. 30, 2008 4:17 pm

"Hombre" de Martin Ritt (1966)...Fin des années 1870's, début 1880's...Carabines Winchester 1892 et une de 1873, revolvers Colt Peacemaker, et un pocket non déterminé...

En fait, seulement 2 modèles de carabines Winchester survolèrent la période "westerniènne" de 1866 à 1900...celui de 1866 chambrant la munition 44 Henry, et le modèle 1873, dans sa très grande majorité, fabriquée pour la munition 44- 40...ces deux munitions furent universelles et utilisées aussi par une multitude de revolvers de toutes marques américaines...

Le modèle 1873, reconnaissable à son boitier de culasse recouvert de plaques vissées en surépaisseur de chaque côté, recouvrant le mécanisme interne de chargement, comme le modèle de 1876, fut fabriqué en 4 formes principales...mais on ouvait commander des canons de différentes longueurs, ainsi que la magasin contenant les balles...selon les demandes...

Les formes de base étaient:

La carabine normale, avec canon de 24" (60 cm), rond, semi-octogonal ou octogonal...pesait 4, 8 kg avec un magasin de 15 cartouches...

La carabine de tire, avec canon de 24" (60 cm), rond, semi-octogonal ou octogonal, était muni d'une détente ordinaire ou double détente réglable à bascule, avec un magasin court, la crosse et le devant fourni en noyer quadrillé 1° choix....et de finition exceptionnelle...

Le fusil d'infanterie, avec canon rond de 30" (75 cm), pesait 4, 10 kg, avec un magasin de 17 cartouches, pouvant recevoir une baionnette à douille, ou un sabre baionnette...

Le mousqueton avec canon rond de 20" (50 cm), pesait 3, 29 kg, avec un magasin de 12 cartouches et anneau de selle...

Généralement, la version classique comportait le boitier de la culasse, ainsi que le canon, magasin et plaques de couches bronzés, le levier de sous-gardes était jaspé, ainsi que la détente et le chien...Deux types de crosses pouvaient-être livrés, en noyer, ainsi que le devant...

Suivant la politique de l'armurier, monayant finance, le modèle 1873 pouvait-être livré avec gravures plus ou moins élaborées, décors différents, aspect entièrement jaspé, incrustation d'or et d'argent...crosse et devant en bois précieux...

Dans la plupart des westerns, le mousqueton standard est de service...mais c'est une version pour le tire qui est entre les mains de notre "Hombre"...dans ce film...
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Re: Westerns et contradictions matérielles

Message par Yza » mer. oct. 01, 2008 4:31 pm

"Le gaucher" d'Arthur Penn (1958)...dans le comté de Lincoln, 1881...Carabines Winchester 1892, revolvers Colt Peacemaker et Colt New Army double action self-cocking revolver 1892...second issue...à barillet tombant....

Le premier revolver Colt à double action produit fut le Lightning, puis le Modèle Frontier DA de 1878, chambrant les trois calibres de la carabine Winchester 1873, soit le 44-40, 38-40 et 32-20...Un refouloir manuel, identique au Pacemaker était monté du côté droit sous le canon, le barillet à six chambres était encore fixe...La platine peu fiable de cette arme, rencontrat les mêmes problèmes techniques que le Lightning, son petit frère, il fut fourni semble-t-il qu'avec une crosse en bec d'oiseau...avec des longueurs de canon différents...

Il fut produit de 1878 à 1905 à 51 120 exemplaires...Quelques raretés furent produites en d'autres calibres, 44 Smith & Wesson et 455 Eley...Une version spéciale, nommé Alaska ou Philippines en 1902, arme hybride, fut produite aussi à 4 600 exemplaires pour l'armée américaine...

Puis Colt commença la production de revolver à DA, à barillet tombant en plusieurs modèles à partir de 1889...

William Boney, dit Billy the Kid, ne fut jamais gauché, ce n'est que le resultat d'une légende sur l'interprétation d'un Daguerrotype pris à Fort Summer, et mal reproduit...
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Re: Westerns et contradictions matérielles

Message par Yza » ven. oct. 03, 2008 6:05 pm

"The stalking moon" de Robert Mulligan (1968)...Au début des anées 1880's semble-t-il, en route pour le nouveau Mexique...Carabines Springfield, , Sharps, Winchester Henry semble-t-il et 1892...et revolvers Colt Peacemaker...

La Winchester 1873 fut également fariqué à 2 500 exemplaires environ, chambrées 22 et 22 long à partir de 1884, mais ne rencontra pas grand succès, son principe de chargement était différent des autres calibre, semblable au futur modèle 1894, à poudre sans fumée...

Toutes les différentes versions, de bases ou variables, selon l'acheteur, avaient été ou sera disponibles, dans une grande partie, sur les anciens et futurs modèles...

L'année ou le modèle 1873 fut le plus fabriqué, est 1891 avec 41 805 exemplaires, sa dernière année de production, en 1923, en vera sortir de l'usine 18 260, alors que la même année, 9 028 exemplaires du modèle 1892 furent produits...

800 Winchester 1873 sur 1 000 étaient en calibre 44;

158 Winchester 1873 sur 1 000 étaient en calibre 32;

4 Winchester 1873 sur 1 000 étaient en calibre 38;

584 Winchester 1873 sur 1 000 étaient des carabines;

366 Winchester 1873 sur 1 000 étaient des mousquetons;

5 Winchester 1873 sur 1 000 étaient des fusils d'infanterie;

1 carabine Winchester 1873 sur 6 avait un canon rond;

1 carabine Winchester 1873 sur 26 avait une double détente règlable;

1 Winchester 1873 sur 270 avait un magasin de longueur spéciale;

1 Winchester 1873 sur 300 avait une crosse à poigné pistolet;

Des mousquetons et carabines Winchester 1873 avaient des canons plus court que la normale, ainsi que plus long...

La liste est encore longue de particularité, dont les modèles gravés...

La carabine du principal personnage du film semble avoir une Winchester Henry...mais par moment, sur le côté droit du boitier, il semblerai qu'il y ai un auget de chargement de munitions...vraiment bizarre...
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Re: Westerns et contradictions matérielles

Message par Machet » sam. oct. 04, 2008 9:11 pm

Alors Ysa, c'est pas bientôt fini toutes ces contradictions matérielles ? :wink:
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne

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Re: Westerns et contradictions matérielles

Message par Yza » dim. oct. 05, 2008 6:48 am

Tant que je ne trouverai pas un western avec Sylvester chassant le sanglier sous un pont avec un SDF qui à au poignet une Rolex! :wink: :D
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Re: Westerns et contradictions matérielles

Message par Yza » lun. oct. 06, 2008 9:07 am

"Le mercenaire de minuit" de Richard Wilson (1964)...1865, à Pecos...Carabines à percution Sprinfield, revolvers Colt à percussion Navy 1851, Army 1860...et petite arme de poing non identifiée...

Venant à échéance le 3 avril 1869, le brevet déposé par Rollin White sur les barillets tournants, conçus pour les munitions à cartouches métalliques, rapporta à son auteur, au minimun 70 899$ de royalties, d'après Smith & Wesson, auxquels il faut ajouter les 23 000$ autres versés par Ethan Allen aux titres de dommages et intérèts pour détournements techniques...

A la fin du conflit civil, de nombreux armuriers, dont Colt, Remington et autres, se retrouvèrent avec un très gros stock d'armes de poings à percussion, devenu vite obsolète, avec l'apparition de la cartouche métallique...

Remington conclus avec Smith & Wesson un contrat en 1868, afin de transformer un lot de modèle Army de 1863 de calibre 44 à percussion, les modifiant en armes à barillet à 5 coups pour la cartouche calibre .46 à percussion annulaire après réalésage...Ce travail fut exécuté dans les unsines de Remington à Ilion, et soumis à Smith & Wesson pour controle...Environ 5 000 revolvers furent ainsi traités, et marqués "April 3. 1855", dâte du dépôt du brevet Rollin White...

Ce furent les premières armes transformées, à cartouches métalliques mises en services dans l'US Army...furent-elles réellement utilisées, et dans qu'el régiment?...

A quoi peuvent bien servir dans ce film les ceinturons équipés de munitions à cartouches métalliques de gros calibres, les revolvers Colt Navy 1851, et Army 1860 à percusion étant utilisés...
Attention: message incompréhensible et cryptique...

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