![Image](http://ec1.images-amazon.com/images/P/B0001ZXBPA.01._AA240_SCLZZZZZZZ_.jpg)
DVD Z2 Pathé! 1.66:1, 16/9e, 2H05, avec st malentendants & anglais.
Une préstention par Mocky (coiffé d'une casquette "chicago Bulls" absolument ridicule
![Exclamation :!:](./images/smilies/icon_exclaim.gif)
Dolannes (Mocky), est un journaliste qui veut dire toute la vérité, même celle qui dérange. Il créé son propre journal "le Cosmopolit" et déterre des affaires de pot de vin, de meurtres, d'avortements qui ont mal tourné. Jusqu'à s'attirer les foudres et la haine de tous le s partis confondus ainsi que d'influents hommes d'affaires.
Mocky a toujours le verbe frais et la caméra abrasive avec ce chant à la gloire de la liberté de la presse. S'il rentre dans le lard des pouvoirs politiques, financiers et autres influences artistiques, le film demeure d'une confusion permanente. Du sans doute au déluge de personnages qui hantent le métrage, qui ont un rapport plus ou moins connexe à l'histoire centrale. ET l'incapacité d'une mise en scène qui aurait du donner un semblant de cohérence à la bonne demi-douzane de sous-intrigues.
Une certaine gratuité de l'image qui nuit au propos, tout de même. Les scènes de nudité avec Silvia Kristel, Myriam Mezieres ne sont vraiment pas nécessaires à l'histoire. On pourra expliquer par détours successifs qu'ils'gait d el'univers de Mocky, qu'il s'est pait plaisir, que c'était l'époque le rapport au suejt par rapport à la transgression de l'esprit bourgeois, tout ça...etc. 30 ans après, ça fait quand même sacrément gratuit. et la pauvre Silvia Kristel qui ne s'est pas détachée de son image de sexualité à tous les étages.
Le film trouve ainsi sa place dans le decorum des années 70 qui dénonçaient à tout va la main-mise de la politique et du financier dans les medias, la justice... entre Defense de Savoir ou encore Il n'y a pas de fumée sans feu, etc.
La satire a la main lourde, comme d'habitude chez Mocky, et le film alterne en ce sens le meilleur comme le pire. Un côté féroce, pris sur le vif et je dégaine plus vite que mon ombre qui donne les lettres de noblesse à son image de franc-tireur. Et à côté, une certaine approximation dans la direction d'acteurs et un scénario pas toujours très clair sur où il veut aller. Et au bout du compte, le film qui ne sait pas se terminer. Ca traine un peu en longueurs et la dernière histoire de meurtre, même si elle trouve sa logique aux vues du scénario, apparait trop plaquée sur le reste pour etre naturelle. On peut deviner les bonnes intentions mais ça reste peu intéressant au niveau de la mise en images... au bout de 90 mn de rythme syncopé, de bons mots, de dénonciations de collusion en tous genres, le film perd de la pression et le spectateur commence à toruver le temps long. Le final reste au diapason des années 70, à savoir tous pourris et pas de sortie possible.
Reste une galeries de "tronches" à la Mocky, au top de leur forme. Voir Jess Hahn en slip de sumo pratiquement les couilles à l'air, c'est quelque chose
![Shocked :shock:](./images/smilies/icon_eek.gif)
Un Mocky ambitieux, mais quand même pas franchement réussi, se perdant dans trop de méandres à force de vouloir tout dénoncer.
le dvd est d'un qualité médiocre. la copie a pas mal de grain. Film annonce, une critique (positive) du Monde de l'époque - alors que Mocky dit que le film s'était fait démonter par la critique sauf Telerama
![Hinhin ! :D](./images/smilies/icon_pleindedents.gif)
PS : la musique du film interprétée par le trompettiste Jean-Claude Borelly a donné le thème "Dolannes melody" qui fut incroyablement célèbre à la sortie du film et audelà et qui envahi les ondes , bacs à galettes et shows télévisés. Le thème revient en permanence durant le film et ça devient vite horripilant de l'entendre casé à presque toutes les scènes
![Confused :?](./images/smilies/icon_confused.gif)