Casino Royale (2006) Martin Campbell

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schimanski
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Message par schimanski » mar. nov. 07, 2006 5:34 pm

Vu le film aujourd'hui en projo de presse... En un mot : génial !!!!!!! Sans doute le meilleur film de Bond depuis, allez... "Au service secret de sa majesté" ! Craig, s'il n'a pas le physique, est au final un très bon 007 : sauvage, violent, impétueux, volontaire... Et le film est ébourrifant. C'est très audacieux, très "Batman begins". Le prégénérique est en noir et blanc, Moneypenny et Q sont absents, pas de gadgets (enfin si, toute la panoplie Sony : téléphones portables, ordi, etc.)... Bond est un chien fou qui tire sur tout ce qui bouge et qui se fait engueuler par M. Le méchant (Mad Mikkelsen) est très inquiétant et la scène de torture plutôt impressionnante. Quant à Eva Green, elle donne mieux à l'écran que les séries de photos que l'on a pu voir jusqu'ici, et c'est une très bonne actrice.
Ben non, j'ai beau chercher, je ne trouve pas de défauts à "Casino Royale".........

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celia0
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Message par celia0 » mar. nov. 07, 2006 6:51 pm

Le commentaire de Schimanski me donne envie!
Je pense à une chose toutefois: le film montre les débuts de Bond dans le métier mais se passe de nos jours?
Avis aux nouveaux forumers, il est parfaitement normal voir de santé publique d'envoyer chier manolito au moins une fois.

Manolito
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Message par Manolito » mar. nov. 07, 2006 6:53 pm

Tout le film montre les premières missions de James Bond, mais tout se déroule de nos jours...

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schimanski
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Message par schimanski » mar. nov. 07, 2006 7:00 pm

oui, ça se passe aujourd'hui. On y parle de terrorisme, on évoque le 11 septembre... M dit qu'elle regrette la Guerre Froide...

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Gronf
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Message par Gronf » mar. nov. 07, 2006 7:07 pm

Si j'ai bien compris, il s'agit en fait du début d'une nouvelle série qui n'a aucun lien avec la série de Connery à Brosnan.
Un restart.

Manolito
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Message par Manolito » mar. nov. 07, 2006 7:13 pm

Si, il y a un lien direct puisque M est toujours jouée par Judi Dench... On retrouve la séquence pré-générique, le plan avec le diaphragme, le générique bondien, le thème musical, etc... ! En plus le film fait des efforts pour être relativement fidèle au roman ; il se place quand même nettement comme une prequel... mais qui se déroule après les autrres épisodes... Un espèce de paradoxe temporel, donc... :D

Zecreep
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Message par Zecreep » mar. nov. 07, 2006 10:45 pm

Le film aurait pu être parfait, mais ne l'est pas! Les séquences romantiques de la dernière partie ne sont pas très inspirées.
Cela me rappelle Superman returns, peu de séquences d'action mais une grosse histoire d'amour pour compenser. :lol:
Sinon, c'est effectivement le meilleur Bond depuis plus de trente ans! Une vraie réussite. JE viens de finir ma critique pour aVoir-aLire...

Zecreep
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Message par Zecreep » mer. nov. 08, 2006 7:35 am

Et voici ma critique pour avoir-alire.com:

http://www.avoir-alire.com/article.php3 ... ode=calcul

Manolito
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Message par Manolito » mer. nov. 08, 2006 8:23 am

Bon, je vais faire une entorse à mes principes en mettant une revue très à l'avance - enfin, je crois que le film sort avant la fin du mois de toutes façons... En même temps, c'est sans doute le James Bond le plus éloigné du fantastique, politique-fiction, etc. depuis "Bons baisers de Russie"... Et puis au vu de toutes les critiques dithyrambiques, il faut que ça sorte. :D

Il y a avec ce James Bond une volonté de changement, c'est tout à fait exact. A commencer par un pré-générique relatant les tous débuts de James Bond dans un style cru. Toutefois passé, ce pré-générique, le réalisme s'envole à tire d'ailes avec une première heure qui est, pour moi, le gros point faible du film. Il s'agit avant tout de caser deux grosses séquences d'action gratuites, que j'ai trouvées grotesques, complètement à contre-courant de ce que le reste du film essaie d'instiller. Quand je lis que les scènes d'action sont "réalistes":shock: ... James Bond chez les Yamakasi rebondit sur les murs, fait l'acrobate (suspendu à des câbles effacés numériquement), passe entre les roues des camions dans des chorégraphies souvent grotesques et absolument invraisemblables. Et, aussi dans cette première heure, Daniel Craig ne m'a guère paru crédible en James Bond, en particulier en super charmeur, affublé d'un des visages les plus disgracieux dont puisse hériter un héros d'action : un énorme nez cassé au milieu d'une toute petite tête encadré de deux oreilles décollées. La production semble en être consciente, qui joue la diversion en le balladant en slip de bain ou en faisant remarquer par Le Chiffre qu'il prend bien soin de son corps ! :shock: Mais reconnaissons qu'il est très crédible dans les scènes d'action...

Une fois passée une première heure aussi inutile qui gratuite, destinée à caser les grosses scènes d'action, le film décide de s'intéresser au livre qu'il est supposé adapter, et cela s'arrange nettement. En particulier grâce à l'arrivée d'Eva Green, élégante, belle, sensuelle, qui parvient à créer avec Daniel Craig une vraie alchimie. On a jamais été aussi proche de Diana Rigg depuis bien longtemps ! Merci Eva de faire oublier l'affront que Caroline Bouquet avait fait à sa patrie en s'imposant comme une des James Bond Girl les plus fades de la série !

A partir de là, miracle, Daniel Craig devient James Bond. Un nouveau James Bond, à la fois bourrin et fragile, barbouze anglais pas toujours à l'aise dans la grande société - le client d'un hôtel le prend même pour un chauffeur !... Campbell peut enfin commencer à filmer - car, soyons sérieux, son implication dans les séquences d'action doit être proche du zéro, tout le monde sait comment sont faites les scènes d'action de James Bond, et on n'a jamais aussi bien senti qu'il y a clairement deux équipes qui se relaient dans ce film : le très sage Campbell pour les scènes classiques, une seconde équipe complètement excitée pour les poursuites et les bagarres!

Le film fait donc un net effort pour coller au roman. Mais Campbell en rate certains grands passages : les scènes du casino sont d'un suspens très moyen, on est très loin de la tension incroyable du roman dans la même situation. Quant à la fameuse scène de torture, si elle bien présente, ce qui est une certaine forme de courage, elle tourne en fait très court, et se trouve ramenée à un espèce de gag. Là encore, on est loin du sadisme d'origine... Deux scènes-clé qui, pour moi, montre les limites de Campbell.

La suite abuse un peu trop de fins à ralonge, la scène d'action finale est - encore - gratuite, grotesque ; l'Organisation employant le Chiffre est décrite de façon trop floue (mais, évidemment, il est difficile de ressortir l'anti-espionnage soviétique de nos jours). Reste que c'est sans doute dans ces passages les plus calmes que ce James Bond trouve le mieux ces marques, instillant un romantisme touchant, registre dans lequel Daniel Craig parvient le mieux à s'imposer. Il y a effectivement une vraie volonté de coller au roman, en particulier en utilisant de manière cruciale sa terrible réplique finale MEGA SPOILER the bitch is dead FIN MEGA SPOILERS - mais elle est quand même atténuée rapidement par une réplique de M aussitôt après.

Un James Bond nouveau, oui, d'une certaine façon Certaines choses ont été intelligemment évacuée, qui n'avaient plus beaucoup de sens, comme Q ou Moneypenny... Mais il reste quand même un héritage un peu dur à larguer qu'on trouve surtout dans la première heure : le quota de scènes d'action encombrant, la James Bond Girl numéro 1 qui ne sert à rien, etc. Mais il y a aussi le courage de proposer un long passage sans grosse scène d'action, de donner leur chance aux personnages. Un des meilleurs James Bond ? Non pas vraiment, on est de loin de la prefection formelle de "L'espion qui m'aimait" ou de la violence réaliste de "Permis de tuer"... Mais un film honnête, parfois maladroit (le défibrilateur §£), parfois attachant...

PS : au passage, on est heureux d'apprendre que les jambes de Felix Leiter ont repoussé... :D

Fatalis rex
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Message par Fatalis rex » jeu. nov. 16, 2006 8:50 pm

Le livre de Ian Fleming est ressorti aujourd'hui aux éd. Bragelonne, dans une nouvelle traduction, avec un prologue en guise d'avertissement, afin de resiteur le contexte pour expliquer ce qui pourrait apparait comme de la xénophobie et de la mysoginie avec un regard actuel. A noter : la septième page est notée... 007.

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ZeitGeist
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Message par ZeitGeist » mar. nov. 21, 2006 10:11 am

Vu hier, excellente surprise pour ma part. Craig passe très bien. Avec un peu de recul, je pense que c'est parce que la vision du personnage est totalement nouvelle et se rapproche plus de l'aspect "héros mais humain" : Brosnan ou un autre aurait eu plus de mal. Globalement il y a beaucoup moins de scènes d'action, le film est nettement plus centré sur l'ambiance (réussie). La photo aussi est très bonne, totalement en accord avec les émotions de Bond. Un des meilleurs films de cette année, et un des meilleurs James Bond assurément : de part sa réalisation et l'air frais qu'il insuffle au personnage.

16/20

Manolito
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Message par Manolito » mer. nov. 22, 2006 11:32 am

Ca sort aujourd'hui, grosses combinaison de plus de 500 salles et pas vraiment de concurrence parmi les sorties de la semaine. Pas de raison que ça ne marche pas !

Fatalis rex
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Message par Fatalis rex » mer. nov. 22, 2006 7:06 pm

Vu à l'instant. Je me suis un peu lâché sur la critique, donc voilà :

SPOILERS

Dès son prologue, CASINO ROYALE nous confirme une volonté de rupture avec la saga. En guise de note d’intention, le prologue évacue d’emblée toute ambiguïté : finis les cascades rocambolesques, les explosions pyrotechniques et les gadgets improbables devenus, au fil de la série, la signature des James Bond. Cette introduction, en noir et blanc, illustre « simplement » les deux meurtres effectués par Bond pour obtenir son matricule (00) octroyant le permis de tuer, exécutions à peine évoquées dans le livre de Ian Fleming et sensiblement différentes ici (on retrouve l’assassinat de l’agent double, mais on aurait préféré voir celui du cryptographe japonais tué par Bond d’un immeuble à un autre à l’aide d’un fusil à lunette).

Nous assistons, à cette occasion, à une exposition de Bond curieusement sobre, alors qu’on est pourtant censé le découvrir pour la première fois : on le retrouve assis dans le coin d’une pièce sombre, plongé dans les ténèbres, attendant tranquillement sa proie : une méthode que l’on retrouvera souvent utilisée par ses ennemis contre lui par la suite ! (Ou auparavant…)
Son premier meurtre nous est, lui, dévoilé en parallèle par un flash-back, à l’aide d’une image (volontairement) granuleuse dans une scène d’une rare violence nous montrant, sans précaution, toute la brutalité d’un agent encore loin d’avoir atteint le raffinement qu’on lui connaît (« un diamant à l’état brut », comme aime le qualifier Martin Campbell).
Cet introduction « brut de décoffrage », où Bond interrompt sa victime d’une balle dans la tête, tranche radicalement avec le Bond que l’on connaît. Celui-là est un agent sûrement plus réaliste, faisant passer sa mission avant les palabres.
Une fois ses meurtres effectués, nous voyons Bond se retourner vers sa victime agonisante pour l’abattre, reproduisant ainsi le fameux « tir vers l’objectif », mais ici totalement intégré à l’action ! Nouvelle approche audacieuse, pour une série qui semblait figée dans le marbre. Enfin, le légendaire générique, selon la grande tradition bondienne, survient.

Là encore, Martin Campbell choisit l’audace : une sorte de dessin animé, qui n’est pas sans évoquer le « cell shading » propre aux jeux vidéos, sans la moindre silhouette féminine ou élément réaliste, se déroule sous nos yeux. Ce drôle de spectacle, assorti à une chanson pourtant décriée, apporte au film une sorte de charme rétro, qui contrastera malheureusement avec la suite.
En effet : la résolution du problème temporel de cet épisode était insoluble, et l’on aura bien souvent l’impression d’assister à un film anachronique. On nous relate la première aventure de Bond, avant Dr No, et il ne cesse d’utiliser des gadgets dernier cri en matière de technologie plutôt que de laisser le doute planer sur l’époque où se déroule le film… A chaque apparition de ces joujous, le film perd immédiatement de ce charme rétro qui faisait pourtant toute l’ambiance du livre, et provoque un mal de crâne gratiné : comment Bond peut-il rencontrer M à une époque postérieure à celle où elle dirige (dirigeait ?) Brosnan ? S’agit-il d’un autre Bond ? Alors pourquoi M est-elle plus jeune ? Mais il est inutile de s’attarder sur ce problème qui, de toute façon, est sans réponse, dans la mesure où la franchise « repart à zéro ».

Le film commence donc véritablement par la poursuite d’un fabricant de bombes à Madagascar, une scène sûrement destinée à satisfaire les fans qui, dans le prologue, n’ont pas trouvé le spectacle auquel ils s’attendaient. Et le spectacle est là, il faut le reconnaître ; une démonstration pas totalement gratuite dans la mesure où nous assistons une fois de plus aux méthodes brutales de Bond, véritable « bourrin », adepte du close combat, qui n’hésite pas à violer les lois internationales en mettant à feu et à sang une ambassade pour du menu frotin.
Nous comprenons alors très vite le problème de CASINO ROYALE : le fait de s’appuyer sur un livre qui, somme toute, n’offre la matière que pour la réalisation d’un court métrage. La partie de poker au casino Royale, la torture, l’histoire d’amour entre Bond et Vesper : le livre de Fleming ne contient rien d’autre que ces trois actes. Alors les scénaristes s’évertuent à tisser une intrigue autour de cette histoire simplissime, avant d’arriver au climax du film : la partie de poker, certainement pas aidés par la modernisation du livre (l'absence du contexte de la guerre froide se fait cruellement sentir, au profit de terroristes lambda sans intérêt). On a donc l’impression que le scénario « brode » autour de cette partie de poker, à partir de laquelle le film devient très fidèle au livre. C’est à partir de ce moment que CASINO ROYALE devient Ian Fleming’s CASINO ROYALE. Mais pour être tout à fait juste, on pourrait tout aussi bien dire que le film peut se targuer d’être le rejeton de l’auteur britannique à partir du moment où Daniel Craig apparaît à l’écran.

Tout a déjà été dit sur lui, et tout est vrai : Daniel Craig EST le Bond de Fleming. Un dur, un professionnel sans pitié, déjà habitué à tuer dès son deuxième meurtre. Un homme capable de se réjouir de la mort de la femme qu’il aimait dès le moment où il apprend qu’elle était une traître à sa patrie. Un patriote, formé pour résister à la torture ou pour tuer de sang-froid, encore bien loin de l’image de gentleman aujourd’hui indissociable de Bond. Craig est ce Bond là, le Bond originel, et il ne cherche jamais à prendre la suite de Brosnan. Pourtant, on retrouve parfois quelques indices, les prémices de son évolution future : le jeu de séduction auquel il se livre avec Vesper, sa désobéissance aux consignes de M, son tempérament de chien fou… Sauf qu’ici, il commet des erreurs ! Bond apprend, se construit, comme un adolescent bâtissant sa personnalité.

A compter du climax, la partie de poker qui ne se déroule malheureusement pas en France, avec un Mathis (agent français, ami de Bond dans le livre de Fleming) sous exploité, le film emprunte donc les rails du livre, avec ses qualités et ses défauts : une tension à son comble, une partie rythmée par des rebondissements imprévisibles (Bond perd !) et une scène de torture extrêmement osée (par chance, Campbell l’a gardée !) pour les qualités ; un rôle restreint pour Le Chiffre (pourtant superbement interprété), un deus ex machina précipité avec sa mort et une romance ennuyeuse pour les défauts. Et puis quelques « erreurs » de script : comment un joueur de la trempe de Le Chiffre peut-il avoir un tic lorsqu’il bluffe ? On regrettera que le duel psychologique du livre soit ici, en quelque sorte, « vulgarisé », afin d’être compris par le plus grand nombre.

Que reste-t-il de tout cela, au sein de cette toile faite de pièces cousues entre elles dans le seul but de faire renaître Bond ? Et bien Bond, justement. Vous l’aurez compris, cette histoire n’a pour seul intérêt que de nous présenter un nouveau Bond, le VRAI Bond, et aussi son premier amour, qui nous fait comprendre grâce à toute l’intelligence du livre de Fleming et du script (bien le couple tombe trop facilement amoureux) le rapport qu’entretiendra plus tard Bond avec les femmes. A ce propos, les scènes entre l’agent secret et Vesper sont d’une puissance émotionnelle rare, toujours justes, que cela soit au moment où il la réconforte dans la salle de bain ou à la fin, dans cette scène aquatique absolument hallucinante, non pas pour ses effets mais pour sa portée émotionnelle…

CASINO ROYALE est-il un bon film ? Oh que oui ! Certainement pas parfait, mais qui vous donne envie de vous prendre pour Bond sitôt l’avoir vu, quitte à être ridicule. C’est un signe qui ne trompe pas. S’il y avait le moindre doute à ce sujet, l’épilogue du film, en guise de « baptême », nous le confirmera.

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Message par alf » mer. nov. 22, 2006 11:05 pm

Craig est 1000 fois plus bourrin que Sean Connery (mais moins myso, epoque oblige), beaucoup d'audaces (la scene de Poker qui doit durer 20/30 mn, les dialogues plus crûs, la torture, l'histoire d'amour qui prend son temps, les scenes de comedie entre Bond et Vesper, la sequence du Gun Barrel integrée au recit, Martin Campbell qui filme comme Jean Marie Poiré dans certains plans :-D ), très surprenant !

Niveau "incoherences", n'oublions pas que James Bond est repris à zero, et non pas une prequelle à Dr No ou je ne sais quoi.

Par contre il existe trois orchestrations de la chanson generique :

Celle dans le film,

Celle dispo en telechargement il y a quelques semaines;

Celle du clip.

5,5/6 (ben oui y a pas Q ni Moneypenny et on parle de James Bond quand meme)

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Message par Fatalis rex » mer. nov. 22, 2006 11:38 pm

Ca n'est pas une préquelle mais on retrouve la même actrice pour jouer M, qui ne joue pourtant que dans les Bond "récents" avec Brosnan, alors que le film se déroule avant les autres missions, mais à une époque postérieure... C'est à se fracasser la tête contre les murs.

Pour Q, il n'est tout simplement pas dans le livre. Par contre Moneypenny y est, le temps d'une phrase.

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