Heu, c'est vrai ça ?Haribo a écrit :Ce mec a quand même déclaré dernièrement qu'il mangerait du placenta.
Mission: Impossible 3 - 2006 - J.J. Abrams
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- Dragonball
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In an April 2006 interview with GQ magazine taken while Holmes was pregnant, Cruise jokingly suggested that he might eat her placenta after birth - a health practice known as placentophagy. He was quoted as saying "I'm gonna eat the placenta. I thought that would be good. Very nutritious. I'm gonna eat the cord and the placenta right there." But when the interviewer said it would be a big meal, Cruise replied: "OK, maybe I won't." In a later interview with Diane Sawyer, Cruise joked about the comments and said he wasn't really going to eat it.Dragonball a écrit :Heu, c'est vrai ça ?Haribo a écrit :Ce mec a quand même déclaré dernièrement qu'il mangerait du placenta.
- helel ben sahar
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Le triptyque Mission : Impossible poursuit un schéma narratif que l’on pourrait associer à une trilogie comme celle de Matrix. Répondant au découpage naissance / vie / mort, les métrages deviennent, au-delà des apparences, une œuvre somme qui ne se construit pas en fonction du scénario tel qu’on le conçoit, mais en fonction des cinéastes qui prennent possession des films. Bien que derrière un tel programme, on devine l’ombre implacable du producteur Cruise, il serait réducteur de notifier sa présence relevant d’un caractère dictatorial et omniscient. Au contraire, chaque opus incarnait une figure définissable, représentée par le metteur en scène attitré. Difficile de ne pas reconnaître De Palma derrière le premier épisode et John Woo pour le second, comme il parait improbable de ne pas relever la paternité de ce troisième épisode à Abrams. Cependant, ce dernier est encore jeune au point que sa personnalité ne se devine pas de manière concrète ou formel, mais davantage sur le plan de la construction du scénario.
Dans la logique imposée par les précédents réalisateurs, Abrams déconstruit l’hégémonie du Héro. Ce choix, celui de proposer le métrage à un réalisateur issu du petit écran, met en lumière l’impossibilité d’un cinéma à renouveler un concept qui tient surtout par le degré formaliste de sa fabrication. Quelques réalisateurs « de cinéma » se sont succédés, mais aucun n’a pu ou su tenir les reines d’un projet qui répondait à des codes mouvants, ne répondant plus à une logique cinéphile dans sa démarche. Abrams possède le profil, cette identité malléable qui ne correspond pas à un facteur précis, mais à un investissement rigoureux dans l’application d’une recette, celle de la série tv. Le réalisateur parvient ainsi à transposer un mode narratif d’un médium à l’autre, sans perdre la fluidité d’un récit qui se défragmente comme une saison, mais en lui imposant un rythme hyperactif. Paradoxale situation qui implique de se contredire pour opérer, d’oublier une partie de ses croyances afin de présenter un film différent dans sa volonté narrative.
Abrams s’applique à construire son film comme une saison, ou comme un jeu vidéo. La notion d’épisode (ou de tableau) constitue l’ossature d’une intrigue qui fonctionne de manière cyclique en imposant une déroute systématique pour avancer sereinement. Le réalisateur ne peut bien évidemment pas terminer une séquence par un cliffhanger, il instaure donc une logique comparable en prenant soin d’illustrer des échecs compulsifs. Le métrage emploie donc un sentier similaire aux travaux précédents de Abrams, tout en poursuivant le cycle de la franchise dans cette représentation de mort. Le cinéaste s’acharne sur son personnage, le martyrise pour mieux assimiler cette incarnation ultime du Héro. A l’instar d’un parcours christique, il faut le tuer, le torturer, le traîner pour opérer la poursuite du cycle.
Devenant l’épilogue temporaire d’un ensemble de films au trajet linéaire, ce troisième épisode constitue également la somme des deux précédents. Incorporant au sein de son propre schéma des éléments des deux précédents métrages, il provoque ainsi la mémoire du spectateur. L’exercice est évident pour le cinéaste, habitué de concevoir des scriptes s’échelonnant sur une longue période et réclamant ainsi l’attention d’un spectateur concerné. La continuité est naturelle, là où le second opus faisait plus ou moins abstraction du premier film. On se retrouve alors au cœur du FMI, chose somme toute naturelle lorsque l’on regarde à la fois le concept de la franchise et le parcours du cinéaste. Habitué du contexte relatif aux institutions d’espionnage, Abrams reproduit des éléments qu’il a pu déjà abordé, sans que cela ne soit préjudiciable au métrage, bien au contraire. Il développe une intrigue linéaire qui avance par rebondissement et révélations. Pour la première fois de la franchise, Hunt est incroyablement passif et subit l’action plus qu’il ne la crée. Jouant formidablement sur les faux semblants, le réalisateur impose alors à son personnage une descente inexorable qui désacralise l’imposante aura le définissant dans les précédents épisodes. Ce constat s’inscrit bien évidemment dans une logique d’ensemble, qui devait se répercuter implacablement au sein du métrage. Toutefois la mise en scène d’une telle situation prévoit des idées intéressantes sur l’avenir de la franchise et son prochain traitement. Instaurant pour une fois, une finalité d’ordre conclusive qui apporte ce caractère sacrificielle à la série.
Il serait précoce d’affirmer que M:I 3 représente le renouveau du blockbuster, mais il constitue néanmoins une avancé certaine et surtout, la parfaite intégration d’un médium (la télévision) à un autre. Les adaptations issues de séries tv ont toutes échoués dans leur tentative de se réapproprier une logique narrative en la transposant sans effectuer de réel travail de recul sur les implications d’une telle démarche. Si l’on excepte X-files qui s’incarnait dans la continuité de la série sans opérer de changement entre son passage du petit écran au long, aucune adaptation n’a réellement su redéfinir les lignes propres au concept télévisé pour les assimiler au cinéma. La franchise Mission Impossible représentait une légère exception – celle de proposer une identité formelle en lieu et place de transposition – mais avec ce troisième épisode, elle s’impose désormais en transfuge opérationnel. Bien que formellement, le métrage soit encore perfectible, Abrams fait toutefois preuve d’une ambition impressionnante et d’expériences remarquables pour une première apparition au cinéma. Inscrivant peut-être son nom en tête d’une démarche reproductive, l’avenir nous dira si les leçons que le film impose seront apprises et affinées.
Dans la logique imposée par les précédents réalisateurs, Abrams déconstruit l’hégémonie du Héro. Ce choix, celui de proposer le métrage à un réalisateur issu du petit écran, met en lumière l’impossibilité d’un cinéma à renouveler un concept qui tient surtout par le degré formaliste de sa fabrication. Quelques réalisateurs « de cinéma » se sont succédés, mais aucun n’a pu ou su tenir les reines d’un projet qui répondait à des codes mouvants, ne répondant plus à une logique cinéphile dans sa démarche. Abrams possède le profil, cette identité malléable qui ne correspond pas à un facteur précis, mais à un investissement rigoureux dans l’application d’une recette, celle de la série tv. Le réalisateur parvient ainsi à transposer un mode narratif d’un médium à l’autre, sans perdre la fluidité d’un récit qui se défragmente comme une saison, mais en lui imposant un rythme hyperactif. Paradoxale situation qui implique de se contredire pour opérer, d’oublier une partie de ses croyances afin de présenter un film différent dans sa volonté narrative.
Abrams s’applique à construire son film comme une saison, ou comme un jeu vidéo. La notion d’épisode (ou de tableau) constitue l’ossature d’une intrigue qui fonctionne de manière cyclique en imposant une déroute systématique pour avancer sereinement. Le réalisateur ne peut bien évidemment pas terminer une séquence par un cliffhanger, il instaure donc une logique comparable en prenant soin d’illustrer des échecs compulsifs. Le métrage emploie donc un sentier similaire aux travaux précédents de Abrams, tout en poursuivant le cycle de la franchise dans cette représentation de mort. Le cinéaste s’acharne sur son personnage, le martyrise pour mieux assimiler cette incarnation ultime du Héro. A l’instar d’un parcours christique, il faut le tuer, le torturer, le traîner pour opérer la poursuite du cycle.
Devenant l’épilogue temporaire d’un ensemble de films au trajet linéaire, ce troisième épisode constitue également la somme des deux précédents. Incorporant au sein de son propre schéma des éléments des deux précédents métrages, il provoque ainsi la mémoire du spectateur. L’exercice est évident pour le cinéaste, habitué de concevoir des scriptes s’échelonnant sur une longue période et réclamant ainsi l’attention d’un spectateur concerné. La continuité est naturelle, là où le second opus faisait plus ou moins abstraction du premier film. On se retrouve alors au cœur du FMI, chose somme toute naturelle lorsque l’on regarde à la fois le concept de la franchise et le parcours du cinéaste. Habitué du contexte relatif aux institutions d’espionnage, Abrams reproduit des éléments qu’il a pu déjà abordé, sans que cela ne soit préjudiciable au métrage, bien au contraire. Il développe une intrigue linéaire qui avance par rebondissement et révélations. Pour la première fois de la franchise, Hunt est incroyablement passif et subit l’action plus qu’il ne la crée. Jouant formidablement sur les faux semblants, le réalisateur impose alors à son personnage une descente inexorable qui désacralise l’imposante aura le définissant dans les précédents épisodes. Ce constat s’inscrit bien évidemment dans une logique d’ensemble, qui devait se répercuter implacablement au sein du métrage. Toutefois la mise en scène d’une telle situation prévoit des idées intéressantes sur l’avenir de la franchise et son prochain traitement. Instaurant pour une fois, une finalité d’ordre conclusive qui apporte ce caractère sacrificielle à la série.
Il serait précoce d’affirmer que M:I 3 représente le renouveau du blockbuster, mais il constitue néanmoins une avancé certaine et surtout, la parfaite intégration d’un médium (la télévision) à un autre. Les adaptations issues de séries tv ont toutes échoués dans leur tentative de se réapproprier une logique narrative en la transposant sans effectuer de réel travail de recul sur les implications d’une telle démarche. Si l’on excepte X-files qui s’incarnait dans la continuité de la série sans opérer de changement entre son passage du petit écran au long, aucune adaptation n’a réellement su redéfinir les lignes propres au concept télévisé pour les assimiler au cinéma. La franchise Mission Impossible représentait une légère exception – celle de proposer une identité formelle en lieu et place de transposition – mais avec ce troisième épisode, elle s’impose désormais en transfuge opérationnel. Bien que formellement, le métrage soit encore perfectible, Abrams fait toutefois preuve d’une ambition impressionnante et d’expériences remarquables pour une première apparition au cinéma. Inscrivant peut-être son nom en tête d’une démarche reproductive, l’avenir nous dira si les leçons que le film impose seront apprises et affinées.
- peter wonkley
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Quelques idées et réflexions autour du film : ICI
- DPG
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Vu ce soir, j'ai passé un bon moment, mais c'est vrai que je le reverrais pas forcement de sitot. On a ce qu'on était venu voir, pas de problèmes là dessus, mais on a pas vraiment plus que le gros blockbuster estival (ou printanier en l'occurence) avec ses passages obligés, son scenario moisi et sa star qui vampirise le film (et qu'on a connu meilleur ailleurs, je le concède, même moi qui aime bien Cruise). Reste des bonnes scènes d'action, un méchant convaincant, plus globalement un casting attachant, et un parti pris de realisation inspirée par la TV qui sert autant le film (par moments) qu'il le dessert (par d'autres). Bon ptit divertissement, ni honteux ni mémorable.
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
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Et pourtant le Petersen est meilleur que MI3, mais bon...
Warner n'a fait presque aucune promo pour "Poseidon", le nombre de salles dans lequel il a été distribué est bien inférieur à celui de MI3. Même en France, il n'y a qu'un affichage minimum (pas de 4 par 3) avec des paretenaires du genre RTL9 et Sncf-voyages... Ridicule pour un film à plus de 150 millions de dollars de budget, le film est sacrifié.
Warner n'a fait presque aucune promo pour "Poseidon", le nombre de salles dans lequel il a été distribué est bien inférieur à celui de MI3. Même en France, il n'y a qu'un affichage minimum (pas de 4 par 3) avec des paretenaires du genre RTL9 et Sncf-voyages... Ridicule pour un film à plus de 150 millions de dollars de budget, le film est sacrifié.
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Ca y est, vu.
SPOILERS
Alors les scènes d'action sont sympas, assez tripantes, particulièrement l'infiltration du Vatican qui rappelle pas mal la série télé (c'est impossible à faire, mais ils vont le faire !), mais alors les séquences interludes entre les scènes d'action... Ouh la, le cataclysme. On commence avec une vie de foyer sortie d'un chapeau de magicien, avec petite fête dans le plus pur style american way of life, pour bien nous faire comprendre que Ethan est retiré des affaires, et puis bien sûr le gros cliché, il doit reprendre son job, bien sûr il y a une taupe, bien sûr c'est pas celui qu'on croit, bien sûr tout part en couille, etc etc... Le tout saupoudré de dialogues ("Si tu m'aimes, tu dois me faire confiance", la phrase la plus usée du cinéma hollywoodien).
Tom Cruise n'avait pas aussi mal joué depuis longtemps. On dirait le même Tom Cruise que celui de la promo, assez agaçant. Heureusement on tient un méchant d'envergure, bien inquiétant comme il faut (et sinon Lawrence Fishburne a grossi...)
Et donc, je ne suis pas un grand fan de la franchise, mais le film se laisse voir. On sent les tics télévisuels (la caméra qui bougeotte pour faire monter la tension c'est bon pour la télé, sur un écran géant c'est casse-burne) ; par contre à la fin ça devient vraiment chiant avec la course portable en main et la résurrection MATRIX-like dans les rues de Shangai. D'ailleurs du début à la fin cette romance entre Ethan et sa femme on n'y croit pas une seconde.
PS : ah oui les ellipses, mes chères ellipses : "Vous avez 48h pour trouver la patte de lapin" ; scène suivante : "Plus que 2h" ; scène suivante : "Plus que 2mn"
L'immeuble en Chine : on s'attend à une infiltration à la Solid Snake, à DIE HARD 4, et là... Ethan rentre dans l'immeuble, ressort 5mn après, on voit que dalle de l'intérieur
SPOILERS
Alors les scènes d'action sont sympas, assez tripantes, particulièrement l'infiltration du Vatican qui rappelle pas mal la série télé (c'est impossible à faire, mais ils vont le faire !), mais alors les séquences interludes entre les scènes d'action... Ouh la, le cataclysme. On commence avec une vie de foyer sortie d'un chapeau de magicien, avec petite fête dans le plus pur style american way of life, pour bien nous faire comprendre que Ethan est retiré des affaires, et puis bien sûr le gros cliché, il doit reprendre son job, bien sûr il y a une taupe, bien sûr c'est pas celui qu'on croit, bien sûr tout part en couille, etc etc... Le tout saupoudré de dialogues ("Si tu m'aimes, tu dois me faire confiance", la phrase la plus usée du cinéma hollywoodien).
Tom Cruise n'avait pas aussi mal joué depuis longtemps. On dirait le même Tom Cruise que celui de la promo, assez agaçant. Heureusement on tient un méchant d'envergure, bien inquiétant comme il faut (et sinon Lawrence Fishburne a grossi...)
Et donc, je ne suis pas un grand fan de la franchise, mais le film se laisse voir. On sent les tics télévisuels (la caméra qui bougeotte pour faire monter la tension c'est bon pour la télé, sur un écran géant c'est casse-burne) ; par contre à la fin ça devient vraiment chiant avec la course portable en main et la résurrection MATRIX-like dans les rues de Shangai. D'ailleurs du début à la fin cette romance entre Ethan et sa femme on n'y croit pas une seconde.
PS : ah oui les ellipses, mes chères ellipses : "Vous avez 48h pour trouver la patte de lapin" ; scène suivante : "Plus que 2h" ; scène suivante : "Plus que 2mn"
L'immeuble en Chine : on s'attend à une infiltration à la Solid Snake, à DIE HARD 4, et là... Ethan rentre dans l'immeuble, ressort 5mn après, on voit que dalle de l'intérieur
Vu et bon comme tout le monde a peu prés, je ne suis pas trop déçu pas la marchandise,sans vraiment être totalement convaincu . Le fim s'éloigne un peu plus des 2 précédents et c'est tant mieux. le scénario ressucé des codes d'Alias, 24h, perclus de clichetons attachants ne fait pas dans l'original mais franchement avant d'entrer dans la salle on le sait d'avance. Par contre les scénes d'actions et les infiltrations bigger than life st plutot chouettes. En fait les enjeux dans les scénes d'actions sont assez énormes, mais le traitement ne suis pas toujours, la scéne sur le pont impressionnate pour le concept mais assez mal foutue, pareil pour shanghai.
Ca ce suit pépére, le bad guy Phillip Seymour Hoffman est génial , son temps à l'écran est vraiment trop court, et sa mort ridicule ,limite expédié en 1 minute.
Un épisode plaisant et surtout pas roublard pour un sous sur ce qu'il propose, ça cogne, ça pète too much, y'a un brin de sentiment , le contrat est rempli pour moi.
Ca ce suit pépére, le bad guy Phillip Seymour Hoffman est génial , son temps à l'écran est vraiment trop court, et sa mort ridicule ,limite expédié en 1 minute.
Un épisode plaisant et surtout pas roublard pour un sous sur ce qu'il propose, ça cogne, ça pète too much, y'a un brin de sentiment , le contrat est rempli pour moi.