Il n'y a pas de thread sur LE PARRAIN et il y en a un sur LE GRAND PARDON, ce qui relève de la faute grave. Et vu que je viens de combler un vide immense dans ma DVDthèque en me commandant le coffret (ben oui, c'est Noël), c'est l'occasion rêvée pour en parler.
Je crois bien, à y réfléchir, qu'il s'agit de mon film préféré, et pourtant j'en ai un paquet de films préférés. Mais celui-là, c'est un film qui a la classe, je ne vois pas comment le dire autrement. Tout est parfait. Quand je vois des 6/6 collés à n'importe quel film sous prétexte qu'ils en mettent plein la vue, en voila un qui, pour le coup, mérite la note maximale : scénario, direction d'acteurs, photo, impros... Tout est absolument parfait.
Le documentaire du coffret est absolument indispensable : on voit à quel point LE PARRAIN n'est pas seulement un film sur la famille, mais un film fait par une famille. Le génie de Coppola réside sans doute dans cette capacité à former avec son équipe une véritable famille avant même que la premiere scène soit tournée ; résultat : il obtient des performances d'acteurs tout bonnement hallucinantes.
LA scène où Michael prend en mains le destin de la famille, contraint et forcé, alors qu'il avait tout fait pour l'éviter, est typique de cette incroyable puissance qui se dégage de la sobriété du film. Brando est mourrant, ses fils s'engueulent pour savoir comment réagir, Pacino est assit, il ne dit rien. Il prend alors la parole, tout le monde se tait, et il décrit très précisément comment il va s'y prendre pour tuer l'ennemi de son père pendant que la caméra s'approche de lui. A ce moment-là, il devient malgré lui le chef de famille. Tétanisant, d'autant plus que le meurtre se déroulera exactement tel qu'il l'a annoncé, sans surprise, inexorablement.
Un chef d'oeuvre au rythme pas forcément trépidant avec de longs plans fixes, de longs dialogues, et pourtant captivant de bout en bout jusqu'à ce final où ses hommes embrassent la main du Parrain, et referment la porte du bureau devant sa femme. Chef d'oeuvre absolu et intemporel.
Le Parrain (The Godfather) de Francis F. Coppola (1972)
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Fatalis rex
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En tout cas, le numéro 1 est de loin le volet que je préfère.
Mon passage préféré se déroule en Sicile, toute la scène où Pacino demande au père d'une belle inconnue la permission de la rencontrer.
Mon passage préféré se déroule en Sicile, toute la scène où Pacino demande au père d'une belle inconnue la permission de la rencontrer.
Avis aux nouveaux forumers, il est parfaitement normal voir de santé publique d'envoyer chier manolito au moins une fois.
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Fatalis rex
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...de se marier, même ! Avec ses potes, ils lancent des vannes graveleuses sur la fille, accoudés à la terrasse d'un café, sans savoir que le patron est son père.celia0 a écrit :En tout cas, le numéro 1 est de loin le volet que je préfère.
Mon passage préféré se déroule en Sicile, toute la scène où Pacino demande au père d'une belle inconnue la permission de la rencontrer.
A ce moment-là, pour s'excuser, Al Pacino lui révèle son identité (alors qu'il est recherché par la Mafia et qu'il confie ainsi sa vie entre les mains du type), et dans la foulée il demande la main de sa fille. Chef d'oeuvre, j'vous dis !
Je sais mais j'avais la flemme de raconter 
tu racontes mieux que moi. Ce film est le plus beau film sur la famille si on exclut l'aspect mafia. Le mot mafia n'est d'aillerus prononcé à aucun moment dans le film.
tu racontes mieux que moi. Ce film est le plus beau film sur la famille si on exclut l'aspect mafia. Le mot mafia n'est d'aillerus prononcé à aucun moment dans le film.Avis aux nouveaux forumers, il est parfaitement normal voir de santé publique d'envoyer chier manolito au moins une fois.
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Fatalis rex
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celia0 a écrit :Je sais mais j'avais la flemme de raconter
La Mafia ? C'est quoi ça la Mafia ?
Ici on parle affaires...Je viens de mater toutes les scènes coupées (oui, j'ai que ça à foutre pendant les fêtes), et c'est assez hallucinant : elles sont toutes montées, étalonnées, instructives... Il y aurait de quoi faire une putain de version longue (peut-ête déja faite, je sais qu'il y a des versions différentes pour la télé...)
Quand on connait comme moi l'histoire des Corléone par coeur, il y a tout un tas de zones d'ombres développées, des trucs sur lesquels je m'interroge depuis longtemps qui sont enfin montrées (et tout ça uniquement sur le DVD de bonus, il me reste à me taper les commentaires audio).
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Fatalis rex
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Et la fameuse scéne ou le type se réveille avec la téte de son cheval dans son pieu, hein ? c'est pas une scéne terrible ca ?
J'aime aussi beaucoup ce film ( je le préfére méme au deuxiéme épisode ), marlon brando a la classe internationale et le passage du pouvoir est bien foutu ( quel acteur ce Pacino !
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J'aime aussi beaucoup ce film ( je le préfére méme au deuxiéme épisode ), marlon brando a la classe internationale et le passage du pouvoir est bien foutu ( quel acteur ce Pacino !
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Fatalis rex
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Dans les scènes coupées, on apprend que ce producteur couche avec des ados en échanges de menus cadeaux (un poney en l'occurence), ce qui rend son châtiment plus justifié. Il y a même une scène coupée où Brando déclare qu'il va "essayer de lui rendre la raison".GhOsT a écrit :Et la fameuse scéne ou le type se réveille avec la téte de son cheval dans son pieu, hein ? c'est pas une scéne terrible ca ?
J'aime aussi beaucoup ce film ( je le préfére méme au deuxiéme épisode ), marlon brando a la classe internationale et le passage du pouvoir est bien foutu ( quel acteur ce Pacino !
Dans le livre, la tête de cheval est empalée sur un pied du lit, et le producteur se réveille face à elle.
Dans le film c'est bien mieux, on voit la tenson monter quand le type pense qu'il s'agit de son sang.
Dans LE PARRAIN 1 & 2, Al Pacino est tout simplement un des meilleurs acteurs du monde (voir la scène du restaurant où il doit tuer 2 hommes. Il ne sait pas où poser le regard, on sent le mec stressé à mort, et il finit par tirer.
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Fatalis rex
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Sutter Cane
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Tout pareil ce film est monumental. Je ne le regarde pas souvent mais à chaque fois c'est le pied total. La mise en scène est sobre et élégante, la photo est un modèle, les acteurs sont fabuleux... Je n'ai absolument aucune critique négative à formuler, on est proche de ce que je pense être la perfection pour un film.
J'adore aussi les 2 autres films mais j'ai un faible pour le 1er : pour la tête du cheval, la sicile, la scène du resto, la mort de Sonny, l'intro, Brando, Pacino...
J'adore aussi les 2 autres films mais j'ai un faible pour le 1er : pour la tête du cheval, la sicile, la scène du resto, la mort de Sonny, l'intro, Brando, Pacino...
un de mes films préférés !!
Le 1 est tout simplement un chef d'oeuvre. Tout a ete deja dit. Je voulais juste revenir sur le passage en Sicile : c'est un de mes passages de films préféré. Les décors, la musique, la mise en scène, on a l'impression d'être en plein coeur de la Sicile, on éprouve la meme nostalgie que Michael, c'est a la fois beau et violent, c'est superbe. C'est pour moi la quintescence de cette saga familiale : c'est l'amour, la violence, les remords, la compassion, la haine, le reve, les ambitions.
les 2 suivants sont bien en dessous du premier, meme si j'aime beaucoup par exemple dans le 2 les passages de Corleone jeune ou bien l'opéra du 3.
Marlon Brando est vraiment le Don, personnage intemporel, et je pense que jamais au cinéma on aura un Don à la fois aussi charismatique et respecté que craint et puissant.
Le 1 est tout simplement un chef d'oeuvre. Tout a ete deja dit. Je voulais juste revenir sur le passage en Sicile : c'est un de mes passages de films préféré. Les décors, la musique, la mise en scène, on a l'impression d'être en plein coeur de la Sicile, on éprouve la meme nostalgie que Michael, c'est a la fois beau et violent, c'est superbe. C'est pour moi la quintescence de cette saga familiale : c'est l'amour, la violence, les remords, la compassion, la haine, le reve, les ambitions.
les 2 suivants sont bien en dessous du premier, meme si j'aime beaucoup par exemple dans le 2 les passages de Corleone jeune ou bien l'opéra du 3.
Marlon Brando est vraiment le Don, personnage intemporel, et je pense que jamais au cinéma on aura un Don à la fois aussi charismatique et respecté que craint et puissant.
