la grande bouffe - Marco Ferreri - 1973
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- picknick2000
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la grande bouffe - Marco Ferreri - 1973
il sort chez opening le 28 fevrier...j'aimerai avoir vos avis sur ce film...qui aura choquer a sa sortie...
chez corpses, apres l'avoir supprimer !
Marcello Mastroianni, Michel Piccoli, Philippe Noiret, Ugo Tognazzi, Andréa Ferréol... Une distribution de rêve qui s'en donne à coeur joie dans cette farce acerbe et provocante où quatre bourgeois s'enferment dans une demeure pour se livrer à une orgie de bouffe et de baise jusqu'à ce que mort s'ensuive. Certes, ils ne sont pas aussi révoltants que les notables de Salo, mais ils nous dégoutent tout de même à s'empifrer jusqu'à s'en rendre malade, à tel point qu'à la fin du film, la maison sera inondée de merde suite à l'explosion de canalisations de la maison, engorgées d'excréments ! Dialogues savoureux de Francis Blanche ! A voir et à revoir !
- Jeremie
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J'ai decroché franchement à la deuxième partie (là pour le coup l'histoire de la merde ça me dit rien ), il faudrait que je le revois...
La provoc de Ferreri m'enerve toujours un peu mais là, ça marche plutot bien...sauf on ce qui concerne Mastroianni, qui m'inssuporte au plus haut point.
Une oeuvre degoutante et brillante cependant...mais à revoir pour ma part Ambiance très particulière, limite surréaliste...
- Qu'est ce qu'il fait ce poulet dans l'aquarium, vous trouvez ça normal ??
- Ah ben ça c'est un poisson-poulet
- C'est beau la France
La provoc de Ferreri m'enerve toujours un peu mais là, ça marche plutot bien...sauf on ce qui concerne Mastroianni, qui m'inssuporte au plus haut point.
Une oeuvre degoutante et brillante cependant...mais à revoir pour ma part Ambiance très particulière, limite surréaliste...
- Qu'est ce qu'il fait ce poulet dans l'aquarium, vous trouvez ça normal ??
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- Dragonball
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- eric draven
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Veritable satire sociale, d'un pessimisme et d'un sceptissisme extreme, La grande bouffe est une oeuvre suicidaire, d'une noirceur extreme le tout sur un scénario totalement décalé. Ferreri pousse à leur paroxysme tous les tabous et les interdits de notre société dans un film provocant qui fit jadis scandale, une enorme giffle quii fit mal à sa sortie en 73.
Scato, violent, érotique, dérangeant, pour apprécier La grande bouffe il faut savoir lire entre les lignes.
C'est une critique acerbe et nihiliste de note société de consommation et de notre société tout court, notre société et ses tares.
Expéditive, radicale, la grande bouffe est un cri de révolte, de désespoir et de misanthropie tentant à démontrer pourquoi, et comment, l'Humanité entière donc chacun d'entre nous mérite de mourir dans sa merde, son sperme et son infinie vacuité.
Oeuvre crépusculaire et totalement anti conformiste mais pourtant pleine de tendresse parfois, cette comédie définitivement fataliste met le doigt là où ça pue la mort : au coeur-même de la vie. En cela, la fin si absurde mais si logique à la fois est d'une brillante intelligence et d'une infinie tristesse.
Orgie de bouffe, estomac fragile s'abstenir.. Ferreri associe aussi au plaisir de la chair, les plaisirs du sexe, autre forme de nourriture qui vont de pair et ds lesquels les protagonistes vont s'auto-detruire. La grande bouffe c'est choisir de mourir dans cette saleté qu'est la vie en usant et abusant des faux plaisirs qu'elle délivre.
La grande bouffe c'est aussi un numero d'acteur exceptionnel qui s'en donne à coeur joie dans leurs rspectif pas toujours facile.
Aujouurd'hui, La grande bouffe a perdu de sa force comme beaucoup de ces films qui jadis provoquèrent un tollé général mais remis ds son contexte en ces debut 70s on comprendra le choc qu'il fut.. Qt au message que Ferreri a bien caché derrière ses images chocs, il est toujours aussi present et n'a pas perdu vraiment de sa signification.
Ceux qui jadis le virent sur F3 ou F2.. eurent droit à un versio coupée, les scénes scato n'y figuraient pas... j'ai longtemps eu cette copie TV.
A voir au moins comme un témoignage du passé et pour le numero d'acteurs de ces grd noms du cinéma d'alors.
Le corbeau qui adore la bonne bouffe et les joies du sexe.. je reste décent sur ce coup
Scato, violent, érotique, dérangeant, pour apprécier La grande bouffe il faut savoir lire entre les lignes.
C'est une critique acerbe et nihiliste de note société de consommation et de notre société tout court, notre société et ses tares.
Expéditive, radicale, la grande bouffe est un cri de révolte, de désespoir et de misanthropie tentant à démontrer pourquoi, et comment, l'Humanité entière donc chacun d'entre nous mérite de mourir dans sa merde, son sperme et son infinie vacuité.
Oeuvre crépusculaire et totalement anti conformiste mais pourtant pleine de tendresse parfois, cette comédie définitivement fataliste met le doigt là où ça pue la mort : au coeur-même de la vie. En cela, la fin si absurde mais si logique à la fois est d'une brillante intelligence et d'une infinie tristesse.
Orgie de bouffe, estomac fragile s'abstenir.. Ferreri associe aussi au plaisir de la chair, les plaisirs du sexe, autre forme de nourriture qui vont de pair et ds lesquels les protagonistes vont s'auto-detruire. La grande bouffe c'est choisir de mourir dans cette saleté qu'est la vie en usant et abusant des faux plaisirs qu'elle délivre.
La grande bouffe c'est aussi un numero d'acteur exceptionnel qui s'en donne à coeur joie dans leurs rspectif pas toujours facile.
Aujouurd'hui, La grande bouffe a perdu de sa force comme beaucoup de ces films qui jadis provoquèrent un tollé général mais remis ds son contexte en ces debut 70s on comprendra le choc qu'il fut.. Qt au message que Ferreri a bien caché derrière ses images chocs, il est toujours aussi present et n'a pas perdu vraiment de sa signification.
Ceux qui jadis le virent sur F3 ou F2.. eurent droit à un versio coupée, les scénes scato n'y figuraient pas... j'ai longtemps eu cette copie TV.
A voir au moins comme un témoignage du passé et pour le numero d'acteurs de ces grd noms du cinéma d'alors.
Le corbeau qui adore la bonne bouffe et les joies du sexe.. je reste décent sur ce coup
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
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- masterbator
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c'est marrant, il est pourtant la seule note d'espoir du film, le seul qui est encore vivant parmi cette bande de vieux garçons blasés (en même temps, c'est le seul qui a une sexualité, et débordante... de là à dire que les hommes ne sont motivés que par leur sexe )Jeremie a écrit : La provoc de Ferreri m'enerve toujours un peu mais là, ça marche plutot bien...sauf on ce qui concerne Mastroianni, qui m'inssuporte au plus haut point.
Et Piccoli atteint des sommets Vraiment un de mes films préférés, dans mon top five tout confondu
- the masqué
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- Localisation : là où il fait beau
Un film bien énorme , pas aussi trash qu'on aurait pu le penser mais vraimetn bon because les acteyurs et un nombre de scènes cultes hallucinants...
"Si on devait tirer sur tout ce qui bouge,on vieillirait bien seuls"
"En France je suis considéré comme un gros nul, En Allemagne comme un raté, En Angleterre aussi et aux Etats-Unis pareil"
Michael Bay
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- eric draven
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- Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...
Le film n'est pas trash même plutot soft niveau images pour ceux qui penseraient y voir une cascade de scénes chocs et seront donc ainsi décus.. Comme je l'ecrivais plus haut, c'est le propos du film qui est en lui même foncièrement noir et extreme, une satire décapante dans ce qu'elle dénonce... le tout remis dans le contexte de l'époque..
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
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Un énorme scandale à l'époque !! Le public cannois n'était pas prêt !
Sexe, bouffe, bouffe, bouffe, bouffe, sexe... il est toujours dommage de retranscrire par les mots ce qu'un film aussi puissant peut traduire par son dispositif propre et témoigner de son intelligence visionnaire, ca rends les choses un peu balourdes alors que le film ne l'est jamais. Les scènes d'orgie m'ont fait un effet physique... je veux dire, j'ai vraiment été aux limites de dégueuler à plusieurs reprises. Le dégoût suicidaire, l'écoeurement au service d'un propos fort, drôle, tragique, jusqu'au boutiste. Une expérience.
Un grand film tout simplement.
Sexe, bouffe, bouffe, bouffe, bouffe, sexe... il est toujours dommage de retranscrire par les mots ce qu'un film aussi puissant peut traduire par son dispositif propre et témoigner de son intelligence visionnaire, ca rends les choses un peu balourdes alors que le film ne l'est jamais. Les scènes d'orgie m'ont fait un effet physique... je veux dire, j'ai vraiment été aux limites de dégueuler à plusieurs reprises. Le dégoût suicidaire, l'écoeurement au service d'un propos fort, drôle, tragique, jusqu'au boutiste. Une expérience.
Un grand film tout simplement.
- Jeremie
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- Localisation : In the Cloud
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Revu la semaine dernière, et cette fois je ne me suis pas ennuyer
Et ben maintenant je suis bien tenté de me procurer le dvd de Opening...
Le recit est noir certes mais l'ambiance aussi : une maison souvent plongée dans la pénombre, un jardin qui semble presque en plein decomposition, de la merde au second étage...
Les séances de bouffes deviennent de plus en plus estomaquantes, on devient presque aussi gavé qu'eux, l'atmosphère morbide prend le pas (les deux cadavres dans le fond de la pièce), la mort approche pour les héros de cette tragédie suicidaire quasi-surréaliste et fascinante.
ça c'est de la bonne viande !!
J'adore l'affiche de Reiser, et Opening l'a heureusement retenu
Vive Reiser d'ailleurs, dont l'esprit féroce n'est pas loin de celui présent dans La Grande Bouffe.
Et ben maintenant je suis bien tenté de me procurer le dvd de Opening...
Le recit est noir certes mais l'ambiance aussi : une maison souvent plongée dans la pénombre, un jardin qui semble presque en plein decomposition, de la merde au second étage...
Les séances de bouffes deviennent de plus en plus estomaquantes, on devient presque aussi gavé qu'eux, l'atmosphère morbide prend le pas (les deux cadavres dans le fond de la pièce), la mort approche pour les héros de cette tragédie suicidaire quasi-surréaliste et fascinante.
ça c'est de la bonne viande !!
J'adore l'affiche de Reiser, et Opening l'a heureusement retenu
Vive Reiser d'ailleurs, dont l'esprit féroce n'est pas loin de celui présent dans La Grande Bouffe.
- eric draven
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- Inscription : ven. avr. 30, 2004 1:23 pm
- Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...
Jeremie voila une reconversion rejouissante!!
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