sortie le 6 juin 2007 par TFM.
Vu au festival de Cannes dans une ambiance surchauffée et le palais du festival plein à craquer, en délire au final!
Une vraie surprise pour ma part, même si parmi les spectateurs, beaucoup étaient divisés (version courte ou version longue?). Pour ma part, cette durée de 113mn ne m'a géné en aucune manière. Visiblement, peu de plans violents ou de dialogues ont été rajoutés, mais plutot des plans charnières (comme celui du lap dance au bar...) mais là n'estpas le propos, n'ayant pas vula verison américaine.
N'ayant lu que très peu de choses dessus, j'avais peur surtout d'une chose, c'était de l'action intempestive. J'ai été agréablement surpris, car le film m'a apparu bien équilibré entre les scènes d'exposition et l'action pure. Quand l'action déboule sur l'écran, ça fait très mal. Brutal, sanguin, rapide et sans ambage. Peu de mise en appétit, elles rentrent dans le vif du sujet et sans fioriture. pas de CGI (du moins i lme semble!), que des cascades professionnelles. Les dernières 20 minutes tiennent de l'exceptionnel. Zoé Bell est
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Côté dialogues (qui en ont agacé plus d'un) et structure, le film fait la part belle aux personnages féminins. Attitude, discours brut, il est évident qe les males ne vont pas se sentir à l'aise. Ce qui est amusant, c'est l'exactitude des attitudes adoptées par les 8 jeunes femmes. Naturelles et très West Coast. j'ai des amies sur L.A et ce sont exactement les mêmes
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SPOILER
pour mieux s'en débarasser au beau milieu, c'est plutot risqué.
Peu s'y sont risqués. Hitchcock avec Psychose et Janet Leigh, par exemple
END SPOILER
Ce qui m'a semblé intéressant , c'est qu'au delà des références au cinéma 70's et du disocurs intrinsèque, c'est que le réalisateur a voulu intégrer à la narration ses propres références.
Ainsi la générique de l'Oiseau au plumage de Cristal (où l'on voit le tueur photographier sa victiem en train de marcher, l'image se figeant au moment où la photo estprise, le tout rythmé par la musique de Morricone) estrepris au milieu de Death proof. Avec la musique, Russell en train de phtographier les quatre donzelles en train de déambuler. La culture du film de genre a été intégrée et réinventée. Je trouve la démarche intelligente et surtout, fun.
Le spectateur lambda n'y verra que du feu, seul le cinéphile acharné se trouvera confronté à la référence. Entre les excités du bulbe qui vont s'acharner sur le pourquoi du comment des références Tantino blablbalba et d'autres qui y verront un hommage à un cinéma méprisé et aujourd'hui adulé par un enfant prodige d'Hollywood quia réussi à imposer ses vues aux producteurs les plus retors... passer de la nature à la culture, je trouve cela plutot bien.
Au-delà du référentiel, j'ai pris un pied monstrueux du début à la fin. Le générique de fin (avec le laisse tomber les filles par France Gall mixée à la version d'origine) était au diapason du reste. Le maître-mot c'est : fun, délire, vitesse et violence. Les maitres mots du cinéma auquel Tarantino rend hommage. Et pour moi, c'est mission accomplie!