L'élite des ingénieur Indiens a travaillé d'arrache-pied pour la création d'un train pouvant relier New Delhi à Mumbai. Sur les trois projets, seul un est retenu, celui du Super Fast Train qui, malgré son nom kitsch, s'annonce révolutionnaire. L'inventeur du train est aux ange le jour de l'inoguration. Il en va de même pour ses potes avec lesquels il a longtemps dansé durant la première heure du film. Mais Randhir, un ingénieur dont le projet n'a pas été retenu, a saboté le train par vengeance. Lors de son premier trajet, le monstre d'acier prend feu et les passagers n'ont dès lors plus qu'à prier et hurler pour qu'un héros trouve une solution...
On a là un film catastrophe avec une construction classique, très Hollywoodienne. A savoir que la première partie (presque moitié) est consacrée à la présentation des différents protagonistes, les héros, leurs épouses mais aussi le Bad Guy, desservi à la base par son physique ! Cette première portion est malheureusement et à mon sens assez datée. Elle apparait comme kitsch et longuette à mes yeux, les chansons servant des images franchement naïves et des dialogues pas super inspirés.
La deuxième moitié est beaucoup plus agréable et, disons-le même, bien réussie. On est bien là dans un film catastrophe avec ce qu'il compte de victimes innocentes, d'injustices et de drames humains. Ça fonctionne bien, les effets spéciaux sont très corrects et là, pour le coup, c'est bien rythmé.
Donc je dirai que si la première portion m'a pas mal rebutée, le film mérite tout de même ce petit effort, pour sa seconde portion franchement agréable et très inspirée du cinéma Hollywoodien des années 70. L'affiche parle d'ailleurs d'elle même, avec toutes ces trognes d'acteurs alignées sous la figure héroïque d'un homme affrontant l'impossible :
