Un jeune aspirant-écrivain et vrai chômeur s'ennuie tellement qu'il suit des passants dans la rue, au hasard, juste pour trouver des idées. Un jour, il se fait prendre à partie par une de ses victimes, un dénommé Cobb, qui est en fait un cambrioleur. Les deux hommes finissent par sympathiser et Cobb finit par révéler au jeune oisif les secrets de sa "priofession"...
dans la foulée du succès des Tarantino et des films de Danny Boyle, on a eu doit à un petit revival du film noir à l'anglaise que j'avais peu aimé : l'insupportable ("Final Cut" avec Jude Law, "Ordinary Decent Criminal"...) cotoya le médiocre ("Arnaques crimes et botaniques"...).
Dans le tas, Christopher Nolan tire son aiguille du jeu en tournant, les week end, en noir et blanc 16mm, "Following" qui, plutôt que la grosse frime, les accents pittoresques, les intrigues puériles et la violence gratuite, s'est appuyé sur un scénario remarquablement écrit par ses soins. Celui-ci ne contient pas vraiment de nouveauté, mais il a le mérite d'être très habile et d'utiliser une narration non-chronologique intelligemment. Evidemment, les casting, ce n'est pas du 5 étoiles, il ya beaucoup de situations vues et revues... Un sympathique premier film, carré, efficace.
Vu le DVD français Film Office (épuisé, Film Office ayant disparu) en 1.37 noir et blanc, vostf et vf (stéréos dans les deux cas), tout ça étant bien d'origine. Bonne copie et excellente compression, malgré quelques rayures (on parle d'un film en 16mm bricolé le dimanche). Avec en bonus "Doodlebug", un (très) court métrage de Christopher Nolan...
Following (1998) de Christopher Nolan
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- Ekynox
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Beaucoup apprécié aussi de ce qui est en fait les premiers balbutiements de son Memento. Et même dans une telle déconstruction du récit, le film reste assez léger (d'une longueur de 75-80 minutes il me semble?) et se regarde avec plaisir une seconde fois pour rattraper ce que l'on aurait pu louper (tel un Memento finalement). De plus, les thèmes qui y sont abordés me sont chers...Je me demande d'ailleurs pourquoi je ne me le suis pas encore procuré.
Paragraphe 14
Hi. I directed six feature films and wrote,"How to Live the James Bond Lifestyle". Why should 007 have all the fun?
-Paul Kyriazi
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- Sutter Cane
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Pareil, très bon petit premier film bricolo. Il y a déjà les thèmes et les idées de traitement des deux films suivant de Nolan. La construction du film (même si ce n'est pas nouveau, le travail est habile) mérite à elle seule, le détour.
Ingénieux et pas roublard. Des premiers films comme ça, j'adorerrais en voir plus souvent.
J'ai une version dvd dégotée sur C-Discount (sans le court malheureusement), copie correcte sans plus.
Ingénieux et pas roublard. Des premiers films comme ça, j'adorerrais en voir plus souvent.
J'ai une version dvd dégotée sur C-Discount (sans le court malheureusement), copie correcte sans plus.
- kookaburra
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Je reposte mon message ici pour cause de doublon
A londres, un jeune homme ordinaire qui rêve d'être romancier suit des inconnus au hasard de ses errances. Jusqu'au jour où il rencontre Cobb, un cambrioleur qui va l'entraîner dans ses combines...
Following est le premier long métrage de Christopher Nolan. Un film assez court (69 minutes seulement), filmé en noir et blanc et tourné avec un budget ridicule (6000 dollars selon Imdb).
Nolan signe là un petit film noir maîtrisé de bout en bout. Un réussite à mettre au compte d'un scénario riche en rebondissements, une narration morcelée intrigante (du coup le film gagne à être revu), une solide interprétation et une musique distillant une ambiance mélancolique.
A noter que la musique est signée de David Julyan, fidèle collaborateur de Nolan depuis, puisqu'ils ont travaillé ensemble sur Memento, Insomnia et The Prestige.
Le film est trouvable en zone 2 dans une collection appelée "Cinéma indépendant": Format 4/3 - 1/33 et piste son vost anglais 2.0
EDIT: apparemment le dvd est trouvable sur C-discount en zone 2 UK pour 0.99 euros
A londres, un jeune homme ordinaire qui rêve d'être romancier suit des inconnus au hasard de ses errances. Jusqu'au jour où il rencontre Cobb, un cambrioleur qui va l'entraîner dans ses combines...
Following est le premier long métrage de Christopher Nolan. Un film assez court (69 minutes seulement), filmé en noir et blanc et tourné avec un budget ridicule (6000 dollars selon Imdb).
Nolan signe là un petit film noir maîtrisé de bout en bout. Un réussite à mettre au compte d'un scénario riche en rebondissements, une narration morcelée intrigante (du coup le film gagne à être revu), une solide interprétation et une musique distillant une ambiance mélancolique.
A noter que la musique est signée de David Julyan, fidèle collaborateur de Nolan depuis, puisqu'ils ont travaillé ensemble sur Memento, Insomnia et The Prestige.
Le film est trouvable en zone 2 dans une collection appelée "Cinéma indépendant": Format 4/3 - 1/33 et piste son vost anglais 2.0
EDIT: apparemment le dvd est trouvable sur C-discount en zone 2 UK pour 0.99 euros
Re: "Following" (1998) de Christopher Nolan
Pas mal, mais assez faible techniquement.
Rien à dire sur le scénario et la narration, on a quelque chose de carré, intriguant et qui tient le spectateur le long des 70 minutes du film.
Mais l'interprétation et la technique sont assez faibles.
Bien sûr, on peut difficilement reprocher au cinéaste ces deux aspects puisque le film est tourné avec des bouts de ficelle, sans doute à la va vite et sans autorisation. Mais le spectateur doit être averti quand même
On peut quand même remarquer les prémices de l’œuvre de Nolan puisque beaucoup de petits trucs se retrouveront plus tard dans les autres films du cinéaste. Sans compter cette apparition du logo "Batman" dans le film assez visionnaire :
Bizarrement, s'il est évident de rapprocher ce film de Pi (dans sa forme en tout cas), il m'a fait penser à Pusher également. Allez savoir pourquoi...
Rien à dire sur le scénario et la narration, on a quelque chose de carré, intriguant et qui tient le spectateur le long des 70 minutes du film.
Mais l'interprétation et la technique sont assez faibles.
Bien sûr, on peut difficilement reprocher au cinéaste ces deux aspects puisque le film est tourné avec des bouts de ficelle, sans doute à la va vite et sans autorisation. Mais le spectateur doit être averti quand même
On peut quand même remarquer les prémices de l’œuvre de Nolan puisque beaucoup de petits trucs se retrouveront plus tard dans les autres films du cinéaste. Sans compter cette apparition du logo "Batman" dans le film assez visionnaire :
Bizarrement, s'il est évident de rapprocher ce film de Pi (dans sa forme en tout cas), il m'a fait penser à Pusher également. Allez savoir pourquoi...