Un écrivain se rend dans sa ville natale pour y écrire un roman consacré à un fait divers ayant hanté sa jeunesse. Des enfants disparaissent alors mystérieusement dans cette petite ville paisible.
Second roman publié par King après le succès de "Carrie", "Salem" tente d'implanter la mythologie des vampires dans l'Amérique des petites villes paisibles et des banlieue tranquille. La forme est presque celle d'un roman chorale, multipliant les personnages de Salem jusqu'à l'overdosse, ce qui donne lieu à une très longue mise en place (pratiquement 150 pages avant que l'action ne démarre réellement). Par la suite, King oscille entre des moments vraiment réussis (ce qui concerne l'enfant vampire en particulier, les pièges dans les antres des vampires), et d'autres moins inspirés. On ne retrouve pas la côté très direct et linéaire (dans le bon sens du terme) de "Carrie". Un livre inégal et un peu long donc, mais quand même plaisant, avec la présence indéniable de la patte de son auteur.
Lu dans la vieille édition presse pocket ci-dessus. Maintes fois réédités depuis évidemment !