Une scénariste hollywoodienne est assaillie à son domicile par un maniaque qui veut la violer et la tuer. Elle parvient à le chasser et le reconnaît. Mais il s'agit d'un riche notable et personne ne la croit...
Si Koontz était déjà devenu un gros vendeur à la fin des années 70, c'est "La nuit des cafards" qui va véritablement établir sa carrière d'écrivain. A mi-chemin entre le roman policier Noir et l'horreur, il décrit la confrontation entre une jeune femme et un tueur que même la mort ne peut arrêter ! Koontz tente de combiner la formule du suspens bien tenu et du pavé de plus de 400 pages, ce qui est a priori risqué. Et effectivement, si les 100 premières pages sont un modèle de suspense, sur la longueur, on peut un peu se lasser de cette histoire dont la clé est assez facile à deviner, de certaines choses qui semblent un peu tirer à la ligne (une histoire d'amour assez sirupeuse notamment). Néanmoins, Koontz maintient l'intérêt grâce à un regard très porté sur les détails et la psychologie de ses personnages, ainsi que sur les aspects bien glauques du tueur.
Lu dans l'édition Livre de poche ci-dessus, traduction correcte. "La nuit des cafards" n'est plus édité en France mais se trouve très facilement d'occasion.
Il y a eu une adaptation cinéma canadienne en 1990, mais qui n'a pas marqué les esprits, manifestement (Murmures d'outre-tombe en VHS française)...