renan75 a écrit :question:ce film etait -i sorti sous le titre"incredible torture show" chez haxan,car il me semble bien que je l'ai vu.Si c'est celui la,c'est bien kitsch et assez ennuyeux meme si il y a quelques scenes bien gore si ma memoire est bonne(cf:des membres coupés a la tronconneuse?)
![Wink :wink:](./images/smilies/icon_wink.gif)
En fait, "The Incredible Torture Show" est le vrai titre de ce film, celui qu'il portait lors de sa première exploitation américaine par American Film Dist. Corp. en 1976.
Cinq ans plus tard, la Troma le ressort sous le titre "Bloodsucking Freaks".
Quelque chose de bizarre: lors de sa première sortie, le film fut classé "X" et avait une durée de 93 mns.
Selon "Variety", lors de sa ressortie en 1981, par Troma, il ne fait plus que 88 mins et est alors classé "R".
Quelqu'un sait-il ce que la Troma a coupé dans le film ???
Autre bizarrerie: comment Joel M. Reed, l'auteur de ce film bizarre et décapant, a-t-il pu tourner, en cette même année 1976, un film au titre tout aussi évocateur, "Night of the Wermacht Zombies" (également connu sous les titres "Night of the Zombies" et "Gamma 693"), film tourné en Allemagne (!), avec l'acteur de pornos Jamie Gillis en vedette, et d'une nullité totale, du genre de celle qui génère un ennui proche du coma chez le spectateur même le plus réceptif aux nanars ??? le scénario semblait pourtant prometteur, Gillis jouant le rôle de Nick Monroe, un agent de la CIA qui est envoyé en Allemagne pour enquêter sur le meurtre de deux officiers de l'OTAN, et pour retrouver les bidons manquants de Gamma 693, un gaz mortel inventé en 1944. Faisant équipe avec le Dr. Proud et sa nièce Susan, il se retrouve dans un petit village bavarois isolé sous la neige, où des légendes locales courent, selon lesquelles des zombies infesteraient un ancien champ de bataille proche...
Il s'avère que le fameux Gamma 693 fut créé pour maintenir les soldats allemands blessés au combat en état de vie artificielle, pour permettre au Reich moribond de garder un nombre de combattants suffisants pour remporter la victoire... Mais les soldats ainsi rendus invulnérables doivent dévorer de la chair humaine pour contrebalancer certains effets nocifs du gaz. Le gag: ils ne savent pas que la guerre est finie, et pour eux tout être humain "normal" est un ennemi en puissance...
Tout çà pourrait faire un film épatant, mais le manque de moyens, le manque de talent ou d'ambition, l'interprétation approximative, les dialogues archi-convenus, font s'écrouler l'entreprise bien avant que les mots "The End" n'arrivent sur l'écran.
A noter que dans le cours du film, un savant expose doctement: "Les zombies ne mangent pas de chair humaine; ce sont les goules qui font ce genre de choses..."
En quoi il a effectivement tout à fait raison.
Mais allez expliquer çà à Messieurs Romero, Fulci, Lenzi, D'Amato, Mattei, et tutti quanti... (je plaisante, leurs "zombies" me plaisent bien, sauf que ce ne sont pas des zombies !)