Il Cartaio / The card player - Dario Argento (2004)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Depuis le très mauvais Fantôme de l'opéra, Argento s'était quelque peu racheté avec Non ho sonno (curieusement titré Le sang des innocents en France), renouant avec un genre qui lui convient mieux.
Force est cependant de constater que cette qualité ne se retrouve pas ici. L'idée de base est pourtant intéressante même si convenue à une époque où Internet continue de faire fantasmer, le traitement n'est pas non plus franchement mauvais mais manque singulièrement de piment.
Le métrage alterne séquences d'enquête (parfois teintées de romance) et poker en ligne.
Les séquences concernant la joute aux cartes virtuelles avec la police se résument la plupart du temps à des plans du moniteur permettant de visualiser l'avancée des parties, ce qui peut sembler austère et l'est en effet. Les meurtres en eux-mêmes sont de peu d'intérêt et font pâle figure avec les films même récents du maître transalpin.
Le rythme est assez lent, l'enquête molle et simpliste (c'est peut-être en cela qu'elle est réaliste) mais usant tout de même de nombre de poncifs du genre.
La réalisation est tout de même soignée (on est en Italie mais pas chez Mattei !), l'éclairage est minimaliste mais d'une grande beauté (il ne faut pas oublier que malgré l'étroitesse du budget, Argento a su s'entourer des plus grands, je ne fais pas là allusion au fils de Lamberto Bava propulsé assistant-réalisateur sur ce film...) comme en témoignera l'agression de nuit dans l'appartement de Stefania Rocca.
La musique de Claudio Simonetti est parfois superbe bien qu'électronique et inégale et contribue beaucoup aux qualités de ce métrage même si elle ne s'intègre pas toujours adroitement (je pense là à la séquence de fin et à l'introduction assez grossière et audacieuse de la musique dans l'espace diégétique).
Pourtant difficile de se passionner pour un film dont les meilleurs moments restent en fin de compte des plans d’une partie de poker électronique et dont la fin donne envie de ne pas aller au bout du DVD. On ne peut s'empêcher de penser que l'ombre du grand Argento plane sur ce film comme lors de cette séquence mettant en scène un piège mortel, quelques sublimes secondes dans un film assez ennuyeux.
Ce n'est donc pas encore le film macabre et lyrique que nous attendons maintenant depuis des années et ce ne sera pas pour le prochain qui s'annonce comme étant un téléfilm, mais gardons espoir, n’a t-il pas promis d'achever sa trilogie des sorcières ?
Force est cependant de constater que cette qualité ne se retrouve pas ici. L'idée de base est pourtant intéressante même si convenue à une époque où Internet continue de faire fantasmer, le traitement n'est pas non plus franchement mauvais mais manque singulièrement de piment.
Le métrage alterne séquences d'enquête (parfois teintées de romance) et poker en ligne.
Les séquences concernant la joute aux cartes virtuelles avec la police se résument la plupart du temps à des plans du moniteur permettant de visualiser l'avancée des parties, ce qui peut sembler austère et l'est en effet. Les meurtres en eux-mêmes sont de peu d'intérêt et font pâle figure avec les films même récents du maître transalpin.
Le rythme est assez lent, l'enquête molle et simpliste (c'est peut-être en cela qu'elle est réaliste) mais usant tout de même de nombre de poncifs du genre.
La réalisation est tout de même soignée (on est en Italie mais pas chez Mattei !), l'éclairage est minimaliste mais d'une grande beauté (il ne faut pas oublier que malgré l'étroitesse du budget, Argento a su s'entourer des plus grands, je ne fais pas là allusion au fils de Lamberto Bava propulsé assistant-réalisateur sur ce film...) comme en témoignera l'agression de nuit dans l'appartement de Stefania Rocca.
La musique de Claudio Simonetti est parfois superbe bien qu'électronique et inégale et contribue beaucoup aux qualités de ce métrage même si elle ne s'intègre pas toujours adroitement (je pense là à la séquence de fin et à l'introduction assez grossière et audacieuse de la musique dans l'espace diégétique).
Pourtant difficile de se passionner pour un film dont les meilleurs moments restent en fin de compte des plans d’une partie de poker électronique et dont la fin donne envie de ne pas aller au bout du DVD. On ne peut s'empêcher de penser que l'ombre du grand Argento plane sur ce film comme lors de cette séquence mettant en scène un piège mortel, quelques sublimes secondes dans un film assez ennuyeux.
Ce n'est donc pas encore le film macabre et lyrique que nous attendons maintenant depuis des années et ce ne sera pas pour le prochain qui s'annonce comme étant un téléfilm, mais gardons espoir, n’a t-il pas promis d'achever sa trilogie des sorcières ?
- Seb2
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acheté, mais pas encore matté, c'est a quel endroit exactement ? ( tu as une indictaion de temps, que je verifie ça ? )dario carpenter a écrit :j'ai acheté le dvd,et effecitvement il n'y a "que" la vf et la vastf...par contre,GROS problème,le dvd bugge sur mon lecteur,j'ai chopé deux exemplaires,testés sur deux lecteurs différents,et à chaque fois ça plante!
si quelqu'un peut confirmer ce "bug"...
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le lecteur refuse de lire le dvd,mais bon j'ai rééssayé plusieurs fois et de temps à autre ça passeSeb2 a écrit :acheté, mais pas encore matté, c'est a quel endroit exactement ? ( tu as une indictaion de temps, que je verifie ça ? )dario carpenter a écrit :j'ai acheté le dvd,et effecitvement il n'y a "que" la vf et la vastf...par contre,GROS problème,le dvd bugge sur mon lecteur,j'ai chopé deux exemplaires,testés sur deux lecteurs différents,et à chaque fois ça plante!
si quelqu'un peut confirmer ce "bug"...
Il semble là que ce soit Studio Canal qui ait acheté les droits.dario carpenter a écrit :et qui va nous distribuer DO YOU LIKE HITCHCOCK (projeté Samedi dernier en avant-première au festival de Bruxelles...)??Jérôme a écrit :l'éditeur, c'est LES FILMS DE L'ASTRE, columbia s'occupe juste de la distrib.
- Seb2
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un up / une news,
bon, j'ai testé le dvd chez moi, et il merde grave....
sur l'intro avec le cheval et la statue de la liberté...
et ensuite, ça a l'air d'aller... j'ai zappé de chapitres en chapitres, et tout semble fonctionner.... mais est ce que l'echo qu'il y a sur le menu en fond sonore est normal ? ( si c'est oui, alors, c'est mal fait ) ou est ce que mon ampli fait des siennes ?
voila voila......
mais pas cool quand même ce "bug" au debut.
bon, j'ai testé le dvd chez moi, et il merde grave....
sur l'intro avec le cheval et la statue de la liberté...
et ensuite, ça a l'air d'aller... j'ai zappé de chapitres en chapitres, et tout semble fonctionner.... mais est ce que l'echo qu'il y a sur le menu en fond sonore est normal ? ( si c'est oui, alors, c'est mal fait ) ou est ce que mon ampli fait des siennes ?
voila voila......
mais pas cool quand même ce "bug" au debut.
- Mister Zob
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Dark Dreams nous propose des nouvelles de Dario et Asia Argento à travers un compte-rendu cannois par Alan Jones :
http://www.darkdreams.org/darkdreams.html
On y apprend notamment que, en septembre, Dario devrait réaliser un épisode pour un film à sketchs en trois parties (sans titre pour le moment) financé par le Japon. Les deux autres histoires seraient réalisées par Tobe Hooper et Monte Hellman.
On a aussi quelques infos sur les commentaires audios d'Alan Jones pour les prochaines éditions DVD US de "Trauma" et "The Card player" (Anchor Bay), ainsi que pour "L'oiseau au plumage de cristal" (Blue Underground)...
http://www.darkdreams.org/darkdreams.html
On y apprend notamment que, en septembre, Dario devrait réaliser un épisode pour un film à sketchs en trois parties (sans titre pour le moment) financé par le Japon. Les deux autres histoires seraient réalisées par Tobe Hooper et Monte Hellman.
On a aussi quelques infos sur les commentaires audios d'Alan Jones pour les prochaines éditions DVD US de "Trauma" et "The Card player" (Anchor Bay), ainsi que pour "L'oiseau au plumage de cristal" (Blue Underground)...
Je suis quand un peu mitigé sur le dernier Argento. Les boins points, c'est que Dario prend le risque de faire quelque chose de différent, en jouant sur la frustration du spectateur quant aux scènes de terreurs, peu spectaculaires, juste cruelles.
Par ailleurs, l'élégance de la musique, de la photo et de la mise en scène parviennent à proposer quelque chose de moderne, d'assez affutée et nouveau pour Dario. Sur ce coup, on ne peut pas l'accuser de se répéter. Enfin, la locomotive du film, c'est Stefania Rocca, qui est absolument extraordinaire. Tout le film parait tourner autour d'elle, de son personnage.
Malheureusement, l'enquête policière est beaucoup moins intéressante. Les parties de cartes (à part la première) manquent de suspens, ne se renouvellent pas vraiment. Quant à la révélation des méthodes du tueur et à l'explication de ses motivations, c'est le zéro pointé total ! Personne ne semble s'y intéresser. Par contre, la fin avec le voie ferrée, j'ai plutôt bien aimé (à part le SFX final, vraiment piètre).
Bref, un petit Argento, sympathique, un peu à part. Mais sans plus...
Par ailleurs, l'élégance de la musique, de la photo et de la mise en scène parviennent à proposer quelque chose de moderne, d'assez affutée et nouveau pour Dario. Sur ce coup, on ne peut pas l'accuser de se répéter. Enfin, la locomotive du film, c'est Stefania Rocca, qui est absolument extraordinaire. Tout le film parait tourner autour d'elle, de son personnage.
Malheureusement, l'enquête policière est beaucoup moins intéressante. Les parties de cartes (à part la première) manquent de suspens, ne se renouvellent pas vraiment. Quant à la révélation des méthodes du tueur et à l'explication de ses motivations, c'est le zéro pointé total ! Personne ne semble s'y intéresser. Par contre, la fin avec le voie ferrée, j'ai plutôt bien aimé (à part le SFX final, vraiment piètre).
Bref, un petit Argento, sympathique, un peu à part. Mais sans plus...