The tree of life - Terence Malick (2011)
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The tree of life - Terence Malick (2011)
Avec Brad Pitt, Sean Penn, Jessica Chastain, Fiona Shaw
Synopsis : Texas, fin des années 60, Jack l’aîné d’une fratrie de trois, vient de perdre son frère cadet, RL. Devant cette fatalité de la vie, Jack se souvient de son enfance, des doux moments où il était encore le seul fils, grandissant dans la félicité procurée par l’amour inconditionnel de sa mère. La travée de la mémoire s’ouvre… et tout lui revient… les petits frères qui mobilisent l’attention de la mère, la discipline d’un père absent et autoritaire. Jack se laisse envahir par les souvenirs du passé et c’est ainsi qu’au gré de ses expériences, de son parcours initiatique, et au rythme de la perte progressive de ses illusions et de son innocence, nous explorons le cycle de la vie qui n’en finit plus de tourner autour de nous et qui nous précipite tantôt vers le bonheur tantôt vers le drame. The Tree of Life nous propose une profonde réflexion sur le sens de l’aventure humaine.
J'en ai des frissons
Re: The tree of life - Terence Malick (2011)
et moi qui m'attendait à un film sur Aleister Crowley.
Re: The tree of life - Terence Malick (2011)
Il aurait dû être en compétition au festival de Cannes 2010...
Il ira peut-être au festival de Cannes 2011.
Il ira peut-être au festival de Cannes 2011.
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
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Re: The tree of life - Terence Malick (2011)
C'est plutôt à rapprocher de la kabbale ; en tout cas, déjà dans la BA, il y a une spirale (cf. nombre d'or, etc.)orco a écrit :et moi qui m'attendait à un film sur Aleister Crowley
http://fr.wikipedia.org/wiki/Arbre_de_Vie_%28Kabbale%29
Re: The tree of life - Terence Malick (2011)
bon... palme d'or. Qui a vu ? Manifestement il divise. Film "secte" pour les uns, film boulversant pour d'autres.
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
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Re: The tree of life - Terence Malick (2011)
De mon côté ça ne divise pas des masses: 100% des retours que j'ai eu ce matin au boulot m'indiquent qu'il s'agit d'un film prétencieux et incroyablement chiant, en plus d'être incompréhensible !
Re: The tree of life - Terence Malick (2011)
En même temps, tous les films de Malick que j'ai vu dernièrement sont chiants.
"Fuck The World", Rambo
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Re: The tree of life - Terence Malick (2011)
C'est bien pour ça que même avec une carte illimité, je ne ferai pas le déplacement. J'ai trop eu l'impression d'avoir été arnaqué avec Le Nouveau Monde.arioch a écrit :En même temps, tous les films de Malick que j'ai vu dernièrement sont chiants.
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Re: The tree of life - Terence Malick (2011)
On peut trouver chiante la création du monde sur fond de silence ou de musique classique. Ou alors se remémorer des images de 2001 l’odyssée de l’espace ou Fantasia.
On peut trouver chiantes les images de la nature. Ou ressentir les mêmes émotions que Edward G. Robinson devant la projection d’un champ de coquelicots dans Soleil vert.
On peut trouver chiants les longs mouvements de caméra flottants. Ou se laisser porter, au milieu des jardins parmi les gens, comme dans un rêve.
On peut trouver chiant un bambin découvrant avec curiosité et jalousie la présence d’un bébé au sein du foyer. Ou retrouver des souvenirs de parent déjà derrière soi.
On peut trouver chiantes les journées passées entre copains à traîner, rire ou faire preuve de cruauté. Ou bien se remémorer ses années de jeunesse, un nœud en travers de la gorge.
On peut trouver chiantes ces scènes de repas familiaux. Ou bien se rappeler ses parents sans nostalgie aucune.
Mais on a le droit aussi de trouver chiants ses collègues, qui ont un avis sur tout et sur rien. Ou bien s’esclaffer devant leurs histoires issues des chroniques télévisuelles, et être passionné par le récit de leur week-end bricolage. C’est peut-être ça la vraie vie, après tout. A chacun de voir, surtout chez les passionnés du 7ème art, s’il est prêt à écouler 2h20 de sa vie devant une proposition de cinéma sensorielle et jusqu’au-boutiste.
Alors oui, ce peut être long et asséné. Mais jamais dégoulinant ni larmoyant. Oui, il y a beaucoup de fondus au noir. Mais aussi des instants lumineux, merci aux jeunes comédiens. Oui, ce peut être débordant de religiosité. Mais d’une croyance en quelque chose finalement commune à tout un chacun, même les athées : à un moment ou un autre, on aimerait aspirer à une part d’infinité.
Pendant plus de 2 heures, on peut donc choisir de se laisser porter et emporter par les souvenirs et croyances d’un autre. Y retrouver quelques réminiscences de sa propre existence. Ou se contenter de partager un bref instant, dans le noir de la salle, cette sensation que ça pourrait durer. Suspension du temps que peut-être seuls les arts (et l’amour) peuvent nous apporter.
PS : Pourquoi le film n'a-t-il pas sa place dans la rubrique "fantastique" ? Il fait pour moi autant partie du genre que Enter the void ou Amer.
On peut trouver chiantes les images de la nature. Ou ressentir les mêmes émotions que Edward G. Robinson devant la projection d’un champ de coquelicots dans Soleil vert.
On peut trouver chiants les longs mouvements de caméra flottants. Ou se laisser porter, au milieu des jardins parmi les gens, comme dans un rêve.
On peut trouver chiant un bambin découvrant avec curiosité et jalousie la présence d’un bébé au sein du foyer. Ou retrouver des souvenirs de parent déjà derrière soi.
On peut trouver chiantes les journées passées entre copains à traîner, rire ou faire preuve de cruauté. Ou bien se remémorer ses années de jeunesse, un nœud en travers de la gorge.
On peut trouver chiantes ces scènes de repas familiaux. Ou bien se rappeler ses parents sans nostalgie aucune.
Mais on a le droit aussi de trouver chiants ses collègues, qui ont un avis sur tout et sur rien. Ou bien s’esclaffer devant leurs histoires issues des chroniques télévisuelles, et être passionné par le récit de leur week-end bricolage. C’est peut-être ça la vraie vie, après tout. A chacun de voir, surtout chez les passionnés du 7ème art, s’il est prêt à écouler 2h20 de sa vie devant une proposition de cinéma sensorielle et jusqu’au-boutiste.
Alors oui, ce peut être long et asséné. Mais jamais dégoulinant ni larmoyant. Oui, il y a beaucoup de fondus au noir. Mais aussi des instants lumineux, merci aux jeunes comédiens. Oui, ce peut être débordant de religiosité. Mais d’une croyance en quelque chose finalement commune à tout un chacun, même les athées : à un moment ou un autre, on aimerait aspirer à une part d’infinité.
Pendant plus de 2 heures, on peut donc choisir de se laisser porter et emporter par les souvenirs et croyances d’un autre. Y retrouver quelques réminiscences de sa propre existence. Ou se contenter de partager un bref instant, dans le noir de la salle, cette sensation que ça pourrait durer. Suspension du temps que peut-être seuls les arts (et l’amour) peuvent nous apporter.
PS : Pourquoi le film n'a-t-il pas sa place dans la rubrique "fantastique" ? Il fait pour moi autant partie du genre que Enter the void ou Amer.
Re: The tree of life - Terence Malick (2011)
Je pense que c'est un très mauvais exemple mais on en rediscutera autour d'un verre un de ces quatre car je ne veux pas faire du hors sujet.savoy1 a écrit : On peut trouver chiantes les images de la nature. Ou ressentir les mêmes émotions que Edward G. Robinson devant la projection d’un champ de coquelicots dans Soleil vert.
Le choix de la sélection d'une partie du Forum est faites par la personne qui initie le sujet de discussion. Ensuite, il nous arrive de bouger de section des threads. Problème, n'ayant pas vu THE TREE OF LIFE, l'évidence de sa place en "Fantastique" ou pas ne saute pas aux yeux. Je le bouge maintenant qu'une personne me le dit !PS : Pourquoi le film n'a-t-il pas sa place dans la rubrique "fantastique" ? Il fait pour moi autant partie du genre que Enter the void ou Amer.
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Re: The tree of life - Terence Malick (2011)
Je crois qu'il vaut mieux aller le voir sans chercher à se renseigner avant sur les forums, sinon c'est foutu.
Le sujet sur classik fait 65 pages avec un avis à la trentième.
On a l'impression de rentrer dans une église.
Quand je vais rentrer dans la salle de cinéma, je vais devoir faire une génuflexion.
Tellement plein de sa valeur, tellement sérieux et métaphysique...avec du sens partout...comme sur une tartine.
Déja avec New World, on le sentait déja conscient de sa propre valeur...conscient du " Je fais des grands films "...Malick, le philosophe...
J'avais beaucoup aimé La Ligne Rouge.
Je verrai cette arbre en vidéo quand le soufflé sera redscendu, quand le film sera redevenu ce qu'il aurait du rester : un film et juste un film.
Le sujet sur classik fait 65 pages avec un avis à la trentième.
On a l'impression de rentrer dans une église.
Quand je vais rentrer dans la salle de cinéma, je vais devoir faire une génuflexion.
Tellement plein de sa valeur, tellement sérieux et métaphysique...avec du sens partout...comme sur une tartine.
Déja avec New World, on le sentait déja conscient de sa propre valeur...conscient du " Je fais des grands films "...Malick, le philosophe...
J'avais beaucoup aimé La Ligne Rouge.
Je verrai cette arbre en vidéo quand le soufflé sera redscendu, quand le film sera redevenu ce qu'il aurait du rester : un film et juste un film.
Re: The tree of life - Terence Malick (2011)
J'adore "Badlands" et "La ligne rouge", j'aime beaucoup "Le Nouveau monde". "Les moissons du ciel" me laisse indifférent.
Là, je me suis emmerdé. C'est parfois très beau, mais long... et chiant, c'est le mot.
Et plutôt creux, en fait, en plus de cotoyer la bondieuserie.
Très déçu donc, alors que je partais motivé.
Là, je me suis emmerdé. C'est parfois très beau, mais long... et chiant, c'est le mot.
Et plutôt creux, en fait, en plus de cotoyer la bondieuserie.
Très déçu donc, alors que je partais motivé.
- RobertoTobias
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Re: The tree of life - Terence Malick (2011)
étonnant : Gerry de Leon le réalisateur du WIP Woman in cages avec Pam Grier, assistant personnel de Terence Malick sur ce demi chef d'oeuvre malickien
Re: The tree of life - Terence Malick (2011)
Je viens de le vérifier, parce que tu m'avais scié avec cette annonce : il s'agit en fait d'un homonyme. Le Gerry de Leon des prod' Corman est mort en 1981.
Concernant le film : vu hier et je ne sais pas trop quoi dire dessus. Il y a des passages où j'étais totalement dedans, d'autres qui m'ont laissé plutôt dubitatif. En tout cas 1) c'est couillu et 2) ceux qui n'ont déjà pas spécialement apprécié les précédents films de Malick peuvent faire tout de suite l'impasse sur ce Tree of life.
Concernant le film : vu hier et je ne sais pas trop quoi dire dessus. Il y a des passages où j'étais totalement dedans, d'autres qui m'ont laissé plutôt dubitatif. En tout cas 1) c'est couillu et 2) ceux qui n'ont déjà pas spécialement apprécié les précédents films de Malick peuvent faire tout de suite l'impasse sur ce Tree of life.
- tomfincher
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Re: The tree of life - Terence Malick (2011)
J'adhère complètement à ça. Personnellement, le film m'a quasiment bouleversé. Cela a évoqué pleins de choses en moi, des questions que je me pose souvent.savoy1 a écrit :On peut trouver chiante la création du monde sur fond de silence ou de musique classique. Ou alors se remémorer des images de 2001 l’odyssée de l’espace ou Fantasia.
On peut trouver chiantes les images de la nature. Ou ressentir les mêmes émotions que Edward G. Robinson devant la projection d’un champ de coquelicots dans Soleil vert.
On peut trouver chiants les longs mouvements de caméra flottants. Ou se laisser porter, au milieu des jardins parmi les gens, comme dans un rêve.
On peut trouver chiant un bambin découvrant avec curiosité et jalousie la présence d’un bébé au sein du foyer. Ou retrouver des souvenirs de parent déjà derrière soi.
On peut trouver chiantes les journées passées entre copains à traîner, rire ou faire preuve de cruauté. Ou bien se remémorer ses années de jeunesse, un nœud en travers de la gorge.
On peut trouver chiantes ces scènes de repas familiaux. Ou bien se rappeler ses parents sans nostalgie aucune.
Alors oui, ce peut être long et asséné. Mais jamais dégoulinant ni larmoyant. Oui, il y a beaucoup de fondus au noir. Mais aussi des instants lumineux, merci aux jeunes comédiens. Oui, ce peut être débordant de religiosité. Mais d’une croyance en quelque chose finalement commune à tout un chacun, même les athées : à un moment ou un autre, on aimerait aspirer à une part d’infinité.
Pendant plus de 2 heures, on peut donc choisir de se laisser porter et emporter par les souvenirs et croyances d’un autre. Y retrouver quelques réminiscences de sa propre existence. Ou se contenter de partager un bref instant, dans le noir de la salle, cette sensation que ça pourrait durer. Suspension du temps que peut-être seuls les arts (et l’amour) peuvent nous apporter.
Cela ne sert à rien d'écouter les gens en parler, dire que c'est nul ou bien, il faut simplement le voir (au ciné par contre, ou dans un bon home cinema) et le vivre. On dépasse la notion de bon ou mauvais film avec Tree of Life. Et je comprends que des gens sortent de la salle en cours de séance, cela ne me gêne aucunement pour ce film.