Le genre humain : "Les parisiens" (Claude Lelouch)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Vu dans une salle entourée de gens qui font leurs courses en achetant que des paquets Bonux remboursés ou des barres de Kit Kat avec 25% gratuit. Ca s'appelle des remboursophiles, c'est les mêmes qui te pourrissent les débuts de vendredi soir quand t'arrive à la caisse derrière une file monstre et qui demandent à la caissière d'éditer une facture pour chacun des 72 articles du caddie.
Le film c'est bel et bien du Lelouch, mais du Lelouch qui s'auto-parodie, périmé, daté qui se met en abyme, toujours généreux en terme de remplissage, de parlotte plate érigée en anthologie, toujours béât quand il voit le courant de la vie défiler.
Sauf que cette fois pas d'abeille, mais des chansons, beaucoup de chansons (atroces, insupportables, pousse-au-meurtre) et pas beaucoup d'acteurs dans le cadre. Ils sont certes bien dirigés mais il pousse le vice à montrer ses méthodes, qui pour ceux qui ne les connaitraient pas encore, relèvent du molard glissé dans le caviar. Forcêment c'est moins bon quand on sait.
Les parisiens sont résumés à de vieilles peaux débiles et médiocres... les femmes sont des radasses, les hommes des ventripotents faibles qui passent leurs soirées de merde ensemble.
Tout ca manque de Beatrice Dalle pour le coup.
Les acteurs, les pas acteurs, les on-sait-pas trop fusent dans un tourbillon éblouissant. On contemple, ca passe le temps.
Au rayon bonjour l'horreur nous avons à ma droite Xavier Deluc, clône de Renaud période post-bibine qui joue une poubelle de table cancereuse et cocu, Robert "j'irai voir un orthophoniste quand j'aurai un créneau" Namias joue Robert Namias, à ma gauche nous avons Géraldine Danon en salope qui se fait culbuter dans les locaux de TF1, Cyrielle Clair choucroutée, Arielle Dombasle en excentrique exquise tiens donc, Michel Leeb en homme d'affaires à deux doigts de l'infarctus (qu'est ce que c'est bien vu tout ca quand même), l'homme (?) et la femme (Maiwenn) de cette fois... aussi glamour qu'Heckel et Jeckel... j'en passe et des meilleurs, il y en a trop. Santini, Seigner, Soral s'en sortent pas trop mal. M'enfin tout ca ce n'est pas un film.
C'est le sens de la vie vu par un téléspectateur ébloui de "pop stars" ou "qui veut devenir la nouvelle star". Et c'est que l'acte I du decryptage de nos vies.
Merci Claude pour cette bonne soirée.
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Le film c'est bel et bien du Lelouch, mais du Lelouch qui s'auto-parodie, périmé, daté qui se met en abyme, toujours généreux en terme de remplissage, de parlotte plate érigée en anthologie, toujours béât quand il voit le courant de la vie défiler.
Sauf que cette fois pas d'abeille, mais des chansons, beaucoup de chansons (atroces, insupportables, pousse-au-meurtre) et pas beaucoup d'acteurs dans le cadre. Ils sont certes bien dirigés mais il pousse le vice à montrer ses méthodes, qui pour ceux qui ne les connaitraient pas encore, relèvent du molard glissé dans le caviar. Forcêment c'est moins bon quand on sait.
Les parisiens sont résumés à de vieilles peaux débiles et médiocres... les femmes sont des radasses, les hommes des ventripotents faibles qui passent leurs soirées de merde ensemble.
Tout ca manque de Beatrice Dalle pour le coup.
Les acteurs, les pas acteurs, les on-sait-pas trop fusent dans un tourbillon éblouissant. On contemple, ca passe le temps.
Au rayon bonjour l'horreur nous avons à ma droite Xavier Deluc, clône de Renaud période post-bibine qui joue une poubelle de table cancereuse et cocu, Robert "j'irai voir un orthophoniste quand j'aurai un créneau" Namias joue Robert Namias, à ma gauche nous avons Géraldine Danon en salope qui se fait culbuter dans les locaux de TF1, Cyrielle Clair choucroutée, Arielle Dombasle en excentrique exquise tiens donc, Michel Leeb en homme d'affaires à deux doigts de l'infarctus (qu'est ce que c'est bien vu tout ca quand même), l'homme (?) et la femme (Maiwenn) de cette fois... aussi glamour qu'Heckel et Jeckel... j'en passe et des meilleurs, il y en a trop. Santini, Seigner, Soral s'en sortent pas trop mal. M'enfin tout ca ce n'est pas un film.
C'est le sens de la vie vu par un téléspectateur ébloui de "pop stars" ou "qui veut devenir la nouvelle star". Et c'est que l'acte I du decryptage de nos vies.
Merci Claude pour cette bonne soirée.
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Lelouch prêt à arrêter le cinéma si le public n'aime pas son film
PARIS, 17 sept 2004 (AFP) - 17/09/2004 17h17 - Le réalisateur Claude Lelouch a affirmé vendredi sur la chaîne i-Télévision qu'il était prêt à "arrêter le cinéma professionnel" en cas de mauvais accueil de son dernier film, "Les Parisiens", par le public à qui il offrait le soir même une séance gratuite à travers la France.
"Je demande un arbitrage au public (...). J'attends le verdict. Si ce soir, le public considère que le film est aussi mauvais que les critiques l'ont dit, je me retirerai comme un bon joueur", a affirmé le cinéaste.
Invité à préciser ses propos, Claude Lelouch a répondu: "J'arrêterai de faire du cinéma professionnel. Je retournerai là où j'ai commencé, vers le cinéma amateur".
"Je vais peut-être assister à mon enterrement", a-t-il ajouté. "J'en ai marre qu'une certaine critique démolisse les grands films populaires auprès du public".
"Les Parisiens", premier volet d'une trilogie intitulée "Le genre humain", a reçu un très mauvais accueil critique : Libération a qualifié mercredi le film de "comédie pathétique" tandis que Le Monde parle d'un "film indigeste" et décrit Lelouch comme "un cinéaste qui eut son heure de gloire et souffre d'être aujourd'hui délaissé".
"Sous l'Occupation, je serais déporté avec des papiers comme ça", a affirmé le réalisateur.
Pour sa première journée d'exploitation mercredi, "Les Parisiens" n'a attiré que 16.653 spectateurs dans les 400 salles de France où il était projeté ( en 7è position, même après Catwoman ).
Lelouch a décidé jeudi d'offrir une séance gratuite, vendredi à 19h00, dans les 400 salles où son film est projeté.
La séance gratuite sera financée par la société du réalisateur d'"Un homme et une femme", Les Films 13. Claude Lelouch a indiqué que cela allait lui coûter "une fortune". "Cela peut me coûter 2 millions de francs", a-t-il affirmé.
"Cela fait 40 ans que la critique m'agresse systématiquement (...). Sur ce film, la critique a dépassé les bornes (...). Ils m'ont reproché de faire du Lelouch? Qu'est-ce que je peux faire d'autre?", a conclu le réalisateur, répétant qu'il avait "peut-être fait (son) dernier film".
PARIS, 17 sept 2004 (AFP) - 17/09/2004 17h17 - Le réalisateur Claude Lelouch a affirmé vendredi sur la chaîne i-Télévision qu'il était prêt à "arrêter le cinéma professionnel" en cas de mauvais accueil de son dernier film, "Les Parisiens", par le public à qui il offrait le soir même une séance gratuite à travers la France.
"Je demande un arbitrage au public (...). J'attends le verdict. Si ce soir, le public considère que le film est aussi mauvais que les critiques l'ont dit, je me retirerai comme un bon joueur", a affirmé le cinéaste.
Invité à préciser ses propos, Claude Lelouch a répondu: "J'arrêterai de faire du cinéma professionnel. Je retournerai là où j'ai commencé, vers le cinéma amateur".
"Je vais peut-être assister à mon enterrement", a-t-il ajouté. "J'en ai marre qu'une certaine critique démolisse les grands films populaires auprès du public".
"Les Parisiens", premier volet d'une trilogie intitulée "Le genre humain", a reçu un très mauvais accueil critique : Libération a qualifié mercredi le film de "comédie pathétique" tandis que Le Monde parle d'un "film indigeste" et décrit Lelouch comme "un cinéaste qui eut son heure de gloire et souffre d'être aujourd'hui délaissé".
"Sous l'Occupation, je serais déporté avec des papiers comme ça", a affirmé le réalisateur.
Pour sa première journée d'exploitation mercredi, "Les Parisiens" n'a attiré que 16.653 spectateurs dans les 400 salles de France où il était projeté ( en 7è position, même après Catwoman ).
Lelouch a décidé jeudi d'offrir une séance gratuite, vendredi à 19h00, dans les 400 salles où son film est projeté.
La séance gratuite sera financée par la société du réalisateur d'"Un homme et une femme", Les Films 13. Claude Lelouch a indiqué que cela allait lui coûter "une fortune". "Cela peut me coûter 2 millions de francs", a-t-il affirmé.
"Cela fait 40 ans que la critique m'agresse systématiquement (...). Sur ce film, la critique a dépassé les bornes (...). Ils m'ont reproché de faire du Lelouch? Qu'est-ce que je peux faire d'autre?", a conclu le réalisateur, répétant qu'il avait "peut-être fait (son) dernier film".
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ItouTubbytoast a écrit :croisons les doigtspeter wonkley a écrit :Lelouch prêt à arrêter le cinéma si le public n'aime pas son film


"Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."
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IL VA GAGNER CE CON ET EN FAIRE D'AUTRES !!!

Cinéma: Lelouch gagne à l'applaudimètre contre les critiques
PARIS (AFP), le 18-09-2004
Des applaudissements nourris ont salué vendredi soir le dernier film de Claude Lelouch, "Les Parisiens", dans une des salles parisiennes où il était présenté gratuitement par le réalisateur pour faire face aux critiques glaciales qui l'avaient accueilli.
Lelouch, très applaudi par une salle comble lorsqu'il est venu présenter le film devant l'écran avant le début de la séance, voulait appeler par cette opération le public à "être un arbitre entre (lui) et la critique", a-t-il expliqué.
"Je voudrais savoir qui a raison, le cinéma que défendent les critiques ou celui que je défends", a-t-il ajouté en soulignant que ce sont "les milliers de lettres" de spectateurs qui l'ont poussé à entreprendre ce combat contre les critiques qui "crachent sur les films populaires".
Pendant la séance, des spectateurs ont ri à plusieurs reprises aux bons mots des acteurs - Massimi Ranieri, Maïwen, Mathilde Seignier ou Michel Leeb -, protagonistes d'une histoire d'amour contrarié sur fond de réussite dans le show business.
A peine le générique terminé, la salle a éclaté en applaudissements nourris, peu de spectateurs boudant leur plaisir sans battre des mains. Et à la sortie, les déçus étaient rares.
"J'ai adoré. C'est le côté humour qui m'a bien plu. C'était touchant", reconnaît Anne, environ 30 ans. Pour Alexandre, 18 ans, c'était "très bien, émouvant". Pierre, 50 ans, affirme qu'il "peut tourner 40 ans comme ça". Selon Loes, une Néerlandaise de 40 ans, c'était "très très bien". Quant à Jacqueline, 50 ans, qui reconnaît être une "inconditionnelle de Lelouch", elle "espère que la suite viendra".
Quant aux avis négatifs, ils sont finalement assez tendres. Jean-Christophe, 35 ans, a aimé le début mais estime que la seconde partie du film "tire en longueur". Pour Martine, 45 ans, "c'est un peu fouillis, on ne sent pas de logique dans le déroulement", mais le début est "touchant". Hélène, la cinquantaine, estime pour sa part que c'est "un peu bric-à-brac", mais que c'est "tout de même agréable à voir".
A la suite de l'accueil négatif de la presse, pour sa première journée d'exploitation mercredi "Les Parisiens" n'avait attiré que 16.653 entrées dans les 400 salles de France où il était projeté. D'où la colère de Claude Lelouch contre "la guerre" que lui fait selon lui la critique "depuis 50 ans".
"On se reconnaît dans Lelouch" et "ce qu'il vient de faire est une bonne réponse aux critiques", s'est exclamé Laurent, la trentaine, heureux d'avoir vu le film.




Cinéma: Lelouch gagne à l'applaudimètre contre les critiques
PARIS (AFP), le 18-09-2004
Des applaudissements nourris ont salué vendredi soir le dernier film de Claude Lelouch, "Les Parisiens", dans une des salles parisiennes où il était présenté gratuitement par le réalisateur pour faire face aux critiques glaciales qui l'avaient accueilli.
Lelouch, très applaudi par une salle comble lorsqu'il est venu présenter le film devant l'écran avant le début de la séance, voulait appeler par cette opération le public à "être un arbitre entre (lui) et la critique", a-t-il expliqué.
"Je voudrais savoir qui a raison, le cinéma que défendent les critiques ou celui que je défends", a-t-il ajouté en soulignant que ce sont "les milliers de lettres" de spectateurs qui l'ont poussé à entreprendre ce combat contre les critiques qui "crachent sur les films populaires".
Pendant la séance, des spectateurs ont ri à plusieurs reprises aux bons mots des acteurs - Massimi Ranieri, Maïwen, Mathilde Seignier ou Michel Leeb -, protagonistes d'une histoire d'amour contrarié sur fond de réussite dans le show business.
A peine le générique terminé, la salle a éclaté en applaudissements nourris, peu de spectateurs boudant leur plaisir sans battre des mains. Et à la sortie, les déçus étaient rares.
"J'ai adoré. C'est le côté humour qui m'a bien plu. C'était touchant", reconnaît Anne, environ 30 ans. Pour Alexandre, 18 ans, c'était "très bien, émouvant". Pierre, 50 ans, affirme qu'il "peut tourner 40 ans comme ça". Selon Loes, une Néerlandaise de 40 ans, c'était "très très bien". Quant à Jacqueline, 50 ans, qui reconnaît être une "inconditionnelle de Lelouch", elle "espère que la suite viendra".
Quant aux avis négatifs, ils sont finalement assez tendres. Jean-Christophe, 35 ans, a aimé le début mais estime que la seconde partie du film "tire en longueur". Pour Martine, 45 ans, "c'est un peu fouillis, on ne sent pas de logique dans le déroulement", mais le début est "touchant". Hélène, la cinquantaine, estime pour sa part que c'est "un peu bric-à-brac", mais que c'est "tout de même agréable à voir".
A la suite de l'accueil négatif de la presse, pour sa première journée d'exploitation mercredi "Les Parisiens" n'avait attiré que 16.653 entrées dans les 400 salles de France où il était projeté. D'où la colère de Claude Lelouch contre "la guerre" que lui fait selon lui la critique "depuis 50 ans".
"On se reconnaît dans Lelouch" et "ce qu'il vient de faire est une bonne réponse aux critiques", s'est exclamé Laurent, la trentaine, heureux d'avoir vu le film.
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Clairguncrazy a écrit :Mouais, ceux-la à mon avis, ils étaient payés pour venir voir le film.

Rien que cette phrase le prouve:
C'est vrai ça, qui de nos jours rie encore à un bon mot de Michel Leeb (si ce dernier est capable d'en sortir)Pendant la séance, des spectateurs ont ri à plusieurs reprises aux bons mots des acteurs - Massimi Ranieri, Maïwen, Mathilde Seignier ou Michel Leeb -, protagonistes d'une histoire d'amour contrarié sur fond de réussite dans le show business.
"Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."
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