Impossible de défoncer le film au vu de ce que j'ai ressenti durant son visionnage, malgré tous il faut se rendre à l'évidence. Un film encore moins consistant que Livide, alors que l'histoire est bien plus simple, des qualités il n'en manque pas. Tout du moins dans sa première partie. Une maitrise de la caméra, sa donne l'impression de revivre un cinéma qui n'existe plus. Celui des années 80, ou le fantastique n'avait pas seulement le vend en poupe. Mais était capable de merveille.
On peut comprendre la démarche des deux réalisateurs de vouloir essayer de faire un cinéma fantastique différent des autres moins mécanique. A leurs manière le
Hooper du premier
Poltergeist est presque récité

. J'ai trouvé aussi la partition musicale très Spielbergienne, toutes proportion gardé comme dirait Dragonball. L'interprétation de ces jeunes acteurs pousse le métrage vers le haut malgré son coté fauché et tourné dans les pays de l'est. Au final ce manque de budget à clairement handicape l'histoire tout comme le reste du film au lieu de le booster
La créature n'est guère impressionnante, et pourtant la menace semble plané lourdement dans sa deuxième partie, même les incohérence passe que se soit la cherche des gamins (un simple avis de recherche de chat perdue) ou les motivations du monstre (on lui à donner un ordre il obéi....), mais cette légerté dans le style aura eux raison du métrage. Là ou par exemple un Shadow de l'Italien Federico Zampaglione était d'une efficacité et d'une inspiration rare et bien penser, un modèle de terreur à comparer. Et dont aurait pu s'inspirer les deux réalisateurs....
Le problème avec ce film, s'est que même avec le plus grand des talents, et la meilleurs des volonté. Aux Yeux des Vivants reste tout comme Livide, un tous petit film dans la production fantastique. Qui ne repose finalement que trop souvent sur les limites de ces nombreuses référence (Funhouse, Halloween, Massacre à la Tronçonneuse 2...). Tellement qu'au final il n'en restera rien. Avec les années je me rend compte que le genre est en train de se creusé sa propre tombe en France. Un cinéma en perte totale d'inspiration, qui finalement ne survie qu'au travers des sillons laisser par d'autres qui continu de nous régaler de l'autre coté des Pyrénées ou de la Manche, voir de l'autre coté des Alpes comme cité plus haut.
Vu sur le BR éditer par M6.