OSS 117 : Le Caire Nid d'Espions - M. Hazanavicius (2006)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
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LA bonne surprise de cette année 2006 !
Pour une fois je souscris totalement à tout ce qu'a pu dire Zecreep plus haut, c'est bien écrit, porté de bout en bout par un Dujardin ENORME ! c'est drôle, frais, décalé juste ce qu'il faut, très bien foutu techniquement, ça fait vraiment plaisir de voir un film français populaire avec de telles ambitions, qui ne prend pas son public pour des imbéciles, et qui tient toutes ses promesses ! Un bol d'air frais, esperons qu'il rencontre le succès qu'il mérite et qu'il appelle des petits frères !
Pour une fois je souscris totalement à tout ce qu'a pu dire Zecreep plus haut, c'est bien écrit, porté de bout en bout par un Dujardin ENORME ! c'est drôle, frais, décalé juste ce qu'il faut, très bien foutu techniquement, ça fait vraiment plaisir de voir un film français populaire avec de telles ambitions, qui ne prend pas son public pour des imbéciles, et qui tient toutes ses promesses ! Un bol d'air frais, esperons qu'il rencontre le succès qu'il mérite et qu'il appelle des petits frères !

"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
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Pas étonnant : le réalisateur est l'auteur du cultissime GRAND DETOURNEMENT, introuvable ailleurs que sur la Mule. Accessoirement, il a aussi mis en scène le dernier spectacle d'Erik et Ramzy. D'ailleurs, dans LE GRAND DETOURNEMENT, on voit déjà des extraits d'OSS117 détournés (attention, ça va aller très vite...)
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J'en sors à l'instant et c'est vraiment très très bon pour moi ! Acteurs, décors, jeux, musiques : tout est kitch et décalé juste ce qu'il faut et Dujardin est parfait dans le rôle. C'est drôle, bien foutu et en même temps un vrai hommage aux OSS de l'époque. Certaines scènes vont devenir cultes c'est sur ! 6/6
THEY LIVE !
...The fear of blood tends to create fear for the flesh...
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Bon ben à mon tour, j'ai un peu eu peur au début mais finalement j'étais pété de rire tout le long du film, Dujardin assure grave, la mise en scène, la photo, les décors, c'est du vrai bon produit populaire de qualité, exactement ce que j'espérais, j'attends d'aller le revoir avec un troupeau de potes maintenant 

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Un peu déçu en fin d ecompte. C'est en effet frais et décalé mais cela ne va pas chercher très loin non plus.
Une aimable comédie d'aventures à la française, très chiche en action, bourré de fautes de raccord (au hasard : lorsqu'OSS rentre dans la pyramide avec l'allemand, on voit une jolie trace d'humidité à l'arrière en haut du pantalon, trace qui a disparu le plan d'après
). C'est bien vu dans le travers des films 60's, plutot politiquement incorrect par moments (ça fait du bien), avec un scénario auss iintéressant qu'un roman de Bruce, aussi. Etauit-ce voulu? Parce que franchmeent, l'histoire ne décolle jamais vraiment, étant plutot là pour le showcase de Dujardin.
En parlant de décollage, autre erreur : on voit une Caravelle décoller pour le Caire. NOUs sommes en 1955. C'est impossible.
La preuve:
Dès février 1953, deux prototypes de Caravelle sont lancés en fabrication dans les usines de Toulouse, le 01 immatriculé F WHHH et le 02 (F-WHHI). Vingt-sept mois et demi plus tard (le 21 avril 1955), la Caravelle 01 quitte l'atelier pour passer aux essais en vol. Elle fait son premier roulage le 13 mai, et le 27 mai 1955 effectue son premier vol. L'équipage d'essai est composé de Pierre Nadot (commandant de bord) et André Moynet (copilote), Jean Avril (mécanicien) et Roger Béteille (ingénieur). Le vol durera 41 minutes. Ensuite 172 vols d'essais constructeurs et officiels suivront, représentant 411 h de vol. En parallèle, l'avion 02 participe aux vols de certification.
Le 2 avril 1959, l'administration française délivre son Certificat de Navigabilité et, une semaine plus tard, les Américains en font de même. Les routes du monde sont ouvertes, sa carrière commerciale peut commencer.
Eh oui en 1955 les Caravelles ne pouvaient pas sillonner le ciel du Caire ...
Bref, pas d'éclats de rire pour a part, une bonne humeur certes, mais le film reste anecdotique... Les deux héroïnes ont l'air d'endives, aussi
. Je reste aussi assez interloqué par la mansuétude de la critique générale.
Je suis ressorti du film avec une envie furieuse de revoir les vrais OSS 117!
SWS dit : X
Une aimable comédie d'aventures à la française, très chiche en action, bourré de fautes de raccord (au hasard : lorsqu'OSS rentre dans la pyramide avec l'allemand, on voit une jolie trace d'humidité à l'arrière en haut du pantalon, trace qui a disparu le plan d'après

En parlant de décollage, autre erreur : on voit une Caravelle décoller pour le Caire. NOUs sommes en 1955. C'est impossible.
La preuve:
Dès février 1953, deux prototypes de Caravelle sont lancés en fabrication dans les usines de Toulouse, le 01 immatriculé F WHHH et le 02 (F-WHHI). Vingt-sept mois et demi plus tard (le 21 avril 1955), la Caravelle 01 quitte l'atelier pour passer aux essais en vol. Elle fait son premier roulage le 13 mai, et le 27 mai 1955 effectue son premier vol. L'équipage d'essai est composé de Pierre Nadot (commandant de bord) et André Moynet (copilote), Jean Avril (mécanicien) et Roger Béteille (ingénieur). Le vol durera 41 minutes. Ensuite 172 vols d'essais constructeurs et officiels suivront, représentant 411 h de vol. En parallèle, l'avion 02 participe aux vols de certification.
Le 2 avril 1959, l'administration française délivre son Certificat de Navigabilité et, une semaine plus tard, les Américains en font de même. Les routes du monde sont ouvertes, sa carrière commerciale peut commencer.
Eh oui en 1955 les Caravelles ne pouvaient pas sillonner le ciel du Caire ...
Bref, pas d'éclats de rire pour a part, une bonne humeur certes, mais le film reste anecdotique... Les deux héroïnes ont l'air d'endives, aussi

Je suis ressorti du film avec une envie furieuse de revoir les vrais OSS 117!
SWS dit : X
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Il y a aussi sur le site du film une Egyptienne qui critique le fait que le film n'ait pas été tourné en Egypte, que la langue n'est pas de l'égyptien, que les tissus ne sont pas les bons, etc. Eh, oh ! C'est volontairement que tout cela est approximatif !! Ça parodie des films-cartes postales où l'exotisme était pittoresque, et les à-peu-près nombreux.Superwonderscope a écrit :En parlant de décollage, autre erreur : on voit une Caravelle décoller pour le Caire. NOUs sommes en 1955. C'est impossible.
It's just a movie.... (et même mieux : just a movie about the movies !!)
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Vivi, je sais bien que cela parodie et s'auto-parodie...mais disons que je pense que cela n'excuse pas tous les à peu près. Cela indiquerait qu'ils aient suffisamment eu de perspicacité pour induire tous ces petits détails sur de subtiles erreurs?

Je doute quand même très fort qu'ils aient fait exprès de faire tout faux ! Bon, OK, j'ai moi aussi poussé le bouchon avec la Caravelle



Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Non, ils n'ont pas fait exprès de faire tout faux, tu as raison. Ils ne se sont juste pas souciés de faire de l'authentique à tout prix et de se prendre la tête à chercher quel type d'avion volait à cette époque, etc. C'est de toute façon, comme je l'ai dit, un film sur les films...Superwonderscope a écrit :Je doute quand même très fort qu'ils aient fait exprès de faire tout faux !
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J'en profite aussi pour dire que j'ai adoré le film !!! Dujardin, c'est le nouveau Belmondo, ça j'en suis maintenant certain !!!!! Je ne me remets toujours pas de la chanson "Bambino" en arabe ni du cassage de gueule du muezzin, qui a osé réveiller notre agent en pleine nuit !!! Tout simplement hilarant...
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film génial c'est clair.
Une parodie fine et référentielle qui ne se moque jamais de ses modèles (l'anti Scary Movie quoi).
Ahhh, cette nuit américaine comme on en fait plus, ces plans désuets où des véhicules roulent avec le paysage défilant projeté à l'arrière, ce perso qui se fait tuer au moment où il allait révéler quelque chose d'important, la baston qui s'éternise, les flash-backs idylliques, les twists improbables, les acteurs qui surjouent...
Ce film est une véritable ode à tout un pan du cinéma aujourd'hui disparu.
Et en plus de ça il est super drôle et critique à l'égard du comportement français de base.
Et certaines répliques sont quand même énormes : "Pourquoi est-ce que les nazis ont toujours le mauvais rôle ? On est en 1955 quand même, on pourrait avoir une deuxième chance."
Vraiment une excellente surprise.
Pas hilarant comme peut l'être un Enfermés dehors, mais c'est un film qui fait un bien fou.
Une parodie fine et référentielle qui ne se moque jamais de ses modèles (l'anti Scary Movie quoi).
Ahhh, cette nuit américaine comme on en fait plus, ces plans désuets où des véhicules roulent avec le paysage défilant projeté à l'arrière, ce perso qui se fait tuer au moment où il allait révéler quelque chose d'important, la baston qui s'éternise, les flash-backs idylliques, les twists improbables, les acteurs qui surjouent...
Ce film est une véritable ode à tout un pan du cinéma aujourd'hui disparu.
Et en plus de ça il est super drôle et critique à l'égard du comportement français de base.
Et certaines répliques sont quand même énormes : "Pourquoi est-ce que les nazis ont toujours le mauvais rôle ? On est en 1955 quand même, on pourrait avoir une deuxième chance."
Vraiment une excellente surprise.
Pas hilarant comme peut l'être un Enfermés dehors, mais c'est un film qui fait un bien fou.
Hola, que d'enthousiasme pour cette comédie bien moyenne.
D'abord, il faudra m'expliquer où vous voyez du respect du cinéma populaire là-dedans. Austin Powers, on aime ou on n'aime pas, mais la logique est tout de même d'opposer le cinéma pop et frais des 60s, sa liberté, sa bonne humeur, à la morosité d'aujourd'hui.
Ici, vieux cinéma = cinéma de cons, dont on ne retient que le racisme - exagéré, le machisme, les clichés... Tout en échouant à restituer ce qui fait la qualité première de l'euro-espionnage bis : son charme, sa légèreté, on aspect festif. Quelques scènes y parviennent pourtant : Bambino, effectivement, la meilleure du film ; les bagarres, les décors, quelques plans (mais vraiment pas tous) restent fidèles à la touche 60s, mais bon, l'histoire est sans intérêt, les acteurs très inégaux (les actrices, c'est la cata)...
Bon, on rit parfois de bon coeur (la conversation sans queue ni tête à la réception, le hamam, le belge hilarant...)... Mais je suis moyennement convaincu quand même. Cela tue le temps, mais je ne pense pas que ça va cartonner sur le long terme...
D'abord, il faudra m'expliquer où vous voyez du respect du cinéma populaire là-dedans. Austin Powers, on aime ou on n'aime pas, mais la logique est tout de même d'opposer le cinéma pop et frais des 60s, sa liberté, sa bonne humeur, à la morosité d'aujourd'hui.
Ici, vieux cinéma = cinéma de cons, dont on ne retient que le racisme - exagéré, le machisme, les clichés... Tout en échouant à restituer ce qui fait la qualité première de l'euro-espionnage bis : son charme, sa légèreté, on aspect festif. Quelques scènes y parviennent pourtant : Bambino, effectivement, la meilleure du film ; les bagarres, les décors, quelques plans (mais vraiment pas tous) restent fidèles à la touche 60s, mais bon, l'histoire est sans intérêt, les acteurs très inégaux (les actrices, c'est la cata)...
Bon, on rit parfois de bon coeur (la conversation sans queue ni tête à la réception, le hamam, le belge hilarant...)... Mais je suis moyennement convaincu quand même. Cela tue le temps, mais je ne pense pas que ça va cartonner sur le long terme...