High fidelity

[Haribo]

Ce film est quand même un peu énervant.
Il a tout pour plaire. Un sujet, un cadre, de bons acteurs et un flot de petites idées qui font mouche. (trop trop bien vu l'idée du reclassement de disques!!)
Le problème vient du personnage de Laura, interprété par Iben Hjejle (à ses souhaits) que je trouve absolument horripilant. Problème, le gros soucis pour avancer dans la vie du perso de Cusack -c'est présenté comme ça- tourne autour de cette nana et non pas de Lisa Bonet, Zeta-Jones ou Lili Taylor... des filles qu'il fini par juger à hauteur de sa chieuse, on croit rêver!
Pas très rock'n roll tout ca!!
Et tout dans ce film le conduit à se conformer à cette fille... conformiste jusqu'au bout des ongles. Et elle parvient d'ailleurs très bien à l'homologuer sur la fin. Une image finalement très pénible d'homme passif, d'un mou sympa au début qui devient aberrant, qui se laisse vampiriser par la douceur d'une chieuse terne, au bord du caca nerveux dès que monsieur va pas assez vite pour elle. Quel ennui...
Au moins, les autres nanas du film ne sont pas chiantes comme elle. J'aurai vraiment préféré que le film se recentre sur Lisa Bonet, qui assume ce qu'elle est, ses envies, ses pulsions et quelle beauté en plus! Mais ce n'est pas assez Mickey Mouse comme attitude, qui préfère sans doute les blondes asexuées et aux ambitions comme tout le monde.
Résultat, cela amoindri totalement l'impact général du film, qui choisi l'option "love story minable" quitte à sacrifier la richesse des personnages. Pour du Mickey & Donald, c'est bien. Pour du Frears, c'est inconcevable.
Un film qui aurait pu être top et qui n'est que glop.
Jack Black est génial dedans.