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BASIC INSTINCT 2 - Michael Caton-Jones (2006)
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Superwonderscope
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Le film sort sur 634 écrans en France.
Par contre, c'est Sony qui le sort aux USA et j'ai vu avec curiosité que la sortie est trrrrès prudente, sur 1300 écrans. Mauvais pressentiment?
Par contre, c'est Sony qui le sort aux USA et j'ai vu avec curiosité que la sortie est trrrrès prudente, sur 1300 écrans. Mauvais pressentiment?
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
POurquoi un mauvais préssentiment? Le film n'aura que des critiques négatives. Seul Studio défend le film en France, comme par hasard ils ont eu deux couvertures de Sharon Stone en moins d'un an et une interview exclusive de la star qui date d'avant sa venue en France. Bref, une bonne critique risible! Apparemment, La doublure l'emporte sur la séance de 14h.Superwonderscope a écrit :Le film sort sur 634 écrans en France.
Par contre, c'est Sony qui le sort aux USA et j'ai vu avec curiosité que la sortie est trrrrès prudente, sur 1300 écrans. Mauvais pressentiment?
J'ai vu donc ce BASIC INSTINCT 2 ce jour.
Ce n'est pas un mauvais film.
Juste un film diffèrent. Et je ne vois pas ce qu'il y a de spécialement risible dedans. Mais comme de toutes façons les jeux sont déjà fait pour la plupart depuis longtemps...
La première diffèrence, bien sur, ce sont les partis pris de la mise de Michael Caton-Jones. Comme il personnifie à lui seul tout le contraire d'un cinéaste "à l'énergie" comme Paul Verhoeven, le film est de facture plus classique et bien plus sage que l'original dans son déroulement. Pas de prouesse du côté des mouvements de caméra, du côté du montage, le réalisateur se met au niveau de son intrigue criminelle et filme le tout en privilégiant la psychologie des personnages et apporte une belle atmosphère européenne de substitut à San Francisco. Le p'tit parfum d'Angleterre en fond ne m'a pas déplu.
Par ailleurs il est intéressant de voir à quel point l'incarnation de cette diffèrence d'affirmation de cinéaste est palpable à travers le personnage masculin principal, lui aussi à l'opposé du personnage de Nick / Michael Douglas. Aux mêmes maux (Catherine Tramel) diffèrents effets. L'un était un flic nerveux, pulsionnel au bord de l'hystérie (l'image même du cinéma de Verhoeven), le second est un psy sur de lui et monotone, solide dans sa routine, prévisible dans son cheminement psychologique. (Il n'y a qu'à voir quelques films de Michael Caton-Jones pour voir à quel point cela lui fait écho) C'est un vrai bonheur de voir Catherine le "réveiller".
Il est en recul, distant, spectateur de son propre "film".
Je suis evidemment plus sensible à la personnalité de Paul Verhoeven mais d'une certaine manière, le réalisateur m'a semblé s'impliquer du mieux qu'il pouvait dans ce projet ingrat. Au max de ses aptitudes. Un point pour lui tout de même.
D'autant plus qu'il n'est pas passé à côté du clou majeur du film, qui fera basculer le film dans la tempérance côté coeur : evidemment Sharon Stone.
C'est un plaisir jubilatoire de chaque instant de la retrouver, plus belle et charismatique que jamais. Elle est l'incarnation parfaite et ultime de la femme fatale et n'a evidemment plus aucun concurrence sur ce creneau aujourd'hui, malheureusement d'ailleurs. J'aime les femmes fatales moi.
XX
Ce n'est pas un mauvais film.
Juste un film diffèrent. Et je ne vois pas ce qu'il y a de spécialement risible dedans. Mais comme de toutes façons les jeux sont déjà fait pour la plupart depuis longtemps...
La première diffèrence, bien sur, ce sont les partis pris de la mise de Michael Caton-Jones. Comme il personnifie à lui seul tout le contraire d'un cinéaste "à l'énergie" comme Paul Verhoeven, le film est de facture plus classique et bien plus sage que l'original dans son déroulement. Pas de prouesse du côté des mouvements de caméra, du côté du montage, le réalisateur se met au niveau de son intrigue criminelle et filme le tout en privilégiant la psychologie des personnages et apporte une belle atmosphère européenne de substitut à San Francisco. Le p'tit parfum d'Angleterre en fond ne m'a pas déplu.
Par ailleurs il est intéressant de voir à quel point l'incarnation de cette diffèrence d'affirmation de cinéaste est palpable à travers le personnage masculin principal, lui aussi à l'opposé du personnage de Nick / Michael Douglas. Aux mêmes maux (Catherine Tramel) diffèrents effets. L'un était un flic nerveux, pulsionnel au bord de l'hystérie (l'image même du cinéma de Verhoeven), le second est un psy sur de lui et monotone, solide dans sa routine, prévisible dans son cheminement psychologique. (Il n'y a qu'à voir quelques films de Michael Caton-Jones pour voir à quel point cela lui fait écho) C'est un vrai bonheur de voir Catherine le "réveiller".
Il est en recul, distant, spectateur de son propre "film".
Je suis evidemment plus sensible à la personnalité de Paul Verhoeven mais d'une certaine manière, le réalisateur m'a semblé s'impliquer du mieux qu'il pouvait dans ce projet ingrat. Au max de ses aptitudes. Un point pour lui tout de même.
D'autant plus qu'il n'est pas passé à côté du clou majeur du film, qui fera basculer le film dans la tempérance côté coeur : evidemment Sharon Stone.
C'est un plaisir jubilatoire de chaque instant de la retrouver, plus belle et charismatique que jamais. Elle est l'incarnation parfaite et ultime de la femme fatale et n'a evidemment plus aucun concurrence sur ce creneau aujourd'hui, malheureusement d'ailleurs. J'aime les femmes fatales moi.
XX
Je l'ai vu, et c'est vrai que ce n'est pas particulièrement risible. Même si j'avoue avoir un peu souri par endroit - le prologue ! Je n'aimais pas spécialement le premier film, mais il y avait une hargne chez Verhoeven à confronter ce gros con macho couillu de Michael Douglas à une mante religieuse manipulatice que, bon, l'intention emportait la sympathie.
Mais alors là, que c'est mou, que c'est plat. La photo et la mise en scène sont au diapason : propre, net... Mais pratiquement mortes nées, sans aucune énergie, aucune vie. David Morrissey n'existe pas à l'écran et son personnage d'anglais constipé m'a ennuyé.
Quant à Sharon Stone... Aïe, après Romain, je vais me mettre Haribo sur le dos... Mais je ne l'ai jamais trouvé vraiment bonne actrice. Alors lui faire porter un film entier sur ses épaules, c'est une mauvaise idée pour moi. Où va-t-elle chercher ces fringues ? Les rebondissements de la fin m'ont ennuyé, largué. Le film paraît faire deux fois sa durée. C'est intéressant comme aperçu de l'architecture londonienne, mais le reste franchement, je n'ai pas du tout adhéré à cette ambiance de luxe de pacotille, à ce gros thriller pour hommes d'affaires fatigué, à regarder en classe affaire durant un gros trajet d'avion...
Voilà, désolé si j'ai froissé des sensibilités...
Mais alors là, que c'est mou, que c'est plat. La photo et la mise en scène sont au diapason : propre, net... Mais pratiquement mortes nées, sans aucune énergie, aucune vie. David Morrissey n'existe pas à l'écran et son personnage d'anglais constipé m'a ennuyé.
Quant à Sharon Stone... Aïe, après Romain, je vais me mettre Haribo sur le dos... Mais je ne l'ai jamais trouvé vraiment bonne actrice. Alors lui faire porter un film entier sur ses épaules, c'est une mauvaise idée pour moi. Où va-t-elle chercher ces fringues ? Les rebondissements de la fin m'ont ennuyé, largué. Le film paraît faire deux fois sa durée. C'est intéressant comme aperçu de l'architecture londonienne, mais le reste franchement, je n'ai pas du tout adhéré à cette ambiance de luxe de pacotille, à ce gros thriller pour hommes d'affaires fatigué, à regarder en classe affaire durant un gros trajet d'avion...
Voilà, désolé si j'ai froissé des sensibilités...
Ca... c'est extrêmement maladroit de ta part !Manolito a écrit :
Quant à Sharon Stone... Aïe, après Romain, je vais me mettre Haribo sur le dos... :
J'avoue quand même... j'adore cette définition !gros thriller pour hommes d'affaires fatigué, à regarder en classe affaire durant un gros trajet d'avion
Le film est un désatre au box office! 11000 entrées sur Paris pour son premier mercredi. Les salles sont à moitié vide, et à l'UGC Ciné Cité les spectateurs sont hilares (dixit un membre du personel et un pote à moi qui l'a vu ce mercredi).
Océan risque d'y laisser plus que des plumes. C'est vraiment dommage pour ce petit distributeur.
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Dragonball
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the masqué
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Le film était tellement attendu que personne ne l'a vu sur ce forum. 
Au passage voici ce qu'en pensent les professionnels américains:
http://www.metacritic.com/film/titles/basicinstinct2
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Dragonball
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