Saga STAR WARS en dvd bluray ld...
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
un peu, oui, comme pour les logiciels de Rip, les échanges de sous-titrages et autres... Maintenant, j'en ai marre de répéter la même chose et de passer pour le méchant de service. Evidemment, si des types de Fox-Pathé-Europa passent sur le forum (ce qui ne doit pas arriver souvent), c'est clair que, là, le site risque de ne plus rien recevoir de chez eux comme DVD tests,news... Idem pour les autres éditeurs si le forum commence à avoir une réputation de lieux d'achanges de pirates et autres. Beaucoup de personnes font peu la différence entre DeVilDead le site et DeVilDead le forum, alors bon, quand il y a des conneries faites sur l'un, ça peut très bien retomber sur l'autre. Mais, ça, je pense que les forumistes s'en tamponnent... Le forum est ce que les visiteurs en font. A eux de voir...
Modifié en dernier par Anonymous le mer. sept. 08, 2004 10:45 am, modifié 1 fois.
Je pensais bien boycotter le coffret mais au fond je me disais quand même "ptet si on te l'offre a Noel...". Mais après avoir lu les commentaires de juledup, j'oublie definitivement. Tant pis, je me ferais à l'idée que j'aurais jamais une bonne edition officielle de l'Empire Contre Attaque (le seul qui importe encore vraiment à mes yeux).
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Jérôme
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c'est bien ce que je pensais. j'édite mes réponses.Manolito a écrit :un peu, oui, comme pour les logiciels de Rip, les échanges de sous-titrages et autres... Maintenant, j'en ai marre de répéter la même chose et de passer pour le méchant de service. Evidemment, si des types de Fox-Pathé-Europa passent sur le forum (ce qui ne doit pas arriver souvent), c'est clair que, là, le site risque de ne plus rien recevoir de chez eux comme DVD tests,news... Idem pour les autres éditeurs si le forum commence à avoir une réputation de lieux d'achanges de pirates et autres. Beaucoup de personnes font peu la différence entre DeVilDead le site et DeVilDead le forum, alors bon, quand il y a des conneries faites sur l'un, ça peut très bien retomber sur l'autre. Mais, ça, je pense que les forumistes s'en tamponnent... Le forum est ce que les visiteurs en font. A eux de voir...
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Fatalis rex
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Bon ben je file de ce pas sur Amazon pour annuler ma commande. Merci du tuyau.juledup a écrit :J'ai vu le coffret dans son entier il y a plus d'une semaine. Je confirme que c'est une honte. J'ai découvert et aimé le cinéma avec L'Empire contre attaque, dès que je vois des gars qui tirent sur des cables pour faire ouvrir la gueule à un gloumoute dans un docu je suis content. Et bien pourtant, je ne vais même pas m'acheter le coffret. C'est une horreur, vraiment. Bien entendu, le pire ce sont les films, mais ce n'est pas tout. Parce que vous n'avez pas encore vu les documentaires, attendez un peu de découvrir les trucs. Non seulement comparé aux vraies éditions spéciales de blockbuster, ce coffret est un peu faiblard, mais en plus il y a des mensonges et des raccourcis hyper douteux. Perso, je n'aime pas les Episodes I et II, mais jusqu'à présent je me refusais à condamner en bloc Lucas, je lui accordais encore le bénéfice du doute. Là, c'est plus possible. Je me demande comment des gens pourraient s'y prendre pour prendre encore sa défense après ça.
juledup ferait un bon commercial pour la boite concurrente à celle de lucas. il a réussi a refroidir tout le monde en un seul post !!!Fatalis rex a écrit :Bon ben je file de ce pas sur Amazon pour annuler ma commande. Merci du tuyau.juledup a écrit :J'ai vu le coffret dans son entier il y a plus d'une semaine. Je confirme que c'est une honte. J'ai découvert et aimé le cinéma avec L'Empire contre attaque, dès que je vois des gars qui tirent sur des cables pour faire ouvrir la gueule à un gloumoute dans un docu je suis content. Et bien pourtant, je ne vais même pas m'acheter le coffret. C'est une horreur, vraiment. Bien entendu, le pire ce sont les films, mais ce n'est pas tout. Parce que vous n'avez pas encore vu les documentaires, attendez un peu de découvrir les trucs. Non seulement comparé aux vraies éditions spéciales de blockbuster, ce coffret est un peu faiblard, mais en plus il y a des mensonges et des raccourcis hyper douteux. Perso, je n'aime pas les Episodes I et II, mais jusqu'à présent je me refusais à condamner en bloc Lucas, je lui accordais encore le bénéfice du doute. Là, c'est plus possible. Je me demande comment des gens pourraient s'y prendre pour prendre encore sa défense après ça.
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Allan Theo
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Source: Dvdactu
http://www.dvdactu.be/newsdetails.php?id=2216
Voici ci-dessous le communiqué de presse sur la restauration de la Trilogie Star Wars, un boulot monstre pour une image à couper le souffle. Bonne lecture
Une restauration numérique méticuleuse, image par image, d’une ampleur sans précédent, rend la TRILOGIE DE LA GUERRE DES ETOILES plus belle qu’au premier jour.
Lorsque les techniciens de la Lowry Digital Images ont vu, pour la première fois, les négatifs de LA GUERRE DES ETOILES: EPISODE IV UN NOUVEL ESPOIR, ils s’attendaient à y trouver des tonnes de sable – après tout, la plus grande partie du film se déroule dans les déserts de Tatooine. Ils ont effectivement trouvé des tonnes, mais pas précisément de sable.
“Il y avait des tonnes de saletés sur le film” a déclaré John Lowry, PDG et fondateur de Burbank, société établie en Californie. “Rien que pour les scènes de désert, nous avons probablement retiré plus d’un million de saletés. Autrement dit, chaque image contenait littéralement des centaines de saletés.”
A bien des égards, les films de la TRILOGIE DE LA GUERRE DES ETOILES ont été victimes de leur propre succès. “En général, plus un film connaît du succès, plus son état est déplorable. Lors de la sortie d’un film, on fait des prévisions sur son avenir, sur le nombre de retirages et d’autres considérations; puis le studio crée un certain nombre d’interpositifs de sécurité pour les retirages. Mais si on les utilise intensément, on est obligé de retourner aux négatifs parce que les interpositifs de sécurité sont tout simplement usés. Bien entendu, chaque fois qu’on a recours aux originaux, on les détériore davantage. Ainsi, les grands films, les réels succès, sont généralement très dégradés.”
Comme La Guerre des étoiles a battu, pendant des années, tous les records du box-office, il va sans dire que même ses éléments originaux ont dû souffrir une usure importante. Même si certains de ces problèmes avaient été résolus lors de la nouvelle sortie des films en 1997, qui s’est accompagnée d’une restauration, John Lowry souligne que sa société n’était pas préparée à traiter des films en pareil état.
Armée d’une flotte de 600 ordinateurs Power Mac G5 – avec quatre gigaoctets de mémoire RAM chacun –, l’équipe de John Lowry, forte d’une cinquantaine de personnes, est partie à l’assaut des dégradations causées par près de 30 ans de manipulation et de stockage aux négatifs originaux des trois films de la TRILOGIE DE LA GUERRE DES ETOILES.
“La crasse a été notre ennemi numéro un. C’était tout bonnement incroyable”, affirme-t-il. “Nous utilisons ici des systèmes automatisés capables d’éliminer des centaines de saletés dans une scène mais, dans ce cas, les systèmes automatisés n’étaient tout simplement pas à la hauteur.” L’année dernière, Lowry Digital Images a effectué une restauration numérique des trois Indiana Jones, dont chacun contenait quelque 100.000 saletés. “Dans les films de LA GUERRE DES ETOILES, nous avons retiré jusqu’à 1 million de saletés dans une scène.”
Avant d’être envoyés à la société de John Lowry, les négatifs originaux des trois films de la TRILOGIE DE LA GUERRE DES ETOILES ont été transférés en vidéo à haute définition (format RGB10 bits 4:4:4) par un processus de télécinéma, puis transmis à Industrial Light & Magic, la société d’effets spéciaux de Lucasfilm. Les techniciens d’ILM ont travaillé avec George Lucas pour effectuer numériquement le ‘color timing’ des films.
“Lorsque vous tournez un film, les prises sont effectuées à différents moments, différents jours, dans différentes conditions d’éclairage”, explique Mike Blanchard, Directeur de Post-Production de Lucasfilm Ltd. “Ensuite, le film est envoyé à un laboratoire où il est développé, et le bain chimique est toujours légèrement différent. Cela provoque des incohérences dans le film et le color timing est le processus qui consiste à ‘aplanir’ l’ensemble.”
Avant l’avènement de la technologie numérique, le color timing était une méthode ‘tout ou rien’ effectuée en laboratoire. “C’était vraiment difficile à réussir”, raconte Mike Blanchard. “Mais dans l’environnement numérique, on a beaucoup plus de contrôle. Vous pouvez peaufiner les choses exactement comme vous le voulez et ajouter des sous-titres dans le film, ce qui n’était pas possible avec la méthode de color timing traditionnelle. Sur la TRILOGIE DE LA GUERRE DES ETOILES, nous avons pu réajuster le film pour en faire ce que George voulait qu’il soit à l’origine.”
Le processus de color timing a été réalisé avec une version vidéo à haute définition du négatif original, couvert de signes visibles d’usure. “La forme était horrible”, souligne Mike Blanchard. Une fois qu’ILM a terminé son processus, les versions des films qui venaient d’être soumises au color timing ont été envoyées chez Lowry Digital Images.
De l’avis de John Lowry, la Trilogie a tout simplement été le projet le plus difficile que son entreprise n’ait jamais eu à traiter. “Nous avons nettoyé plus de saletés sur ces trois films que sur n’importe quel autre travail, y compris Citizen Kane – et cela était presque impossible”, dit-il pour tenter de nous donner une idée des problèmes que ses techniciens ont dû affronter. “Le résultat final? Ces films sont absolument étonnants.”
Lowry Digital a dû faire face à un obstacle unique découlant des techniques – maintenant dépassées – utilisées pour créer les effets visuels de chacun de ces trois films. Les images de vol de vaisseaux spatiaux, de chute d’astéroïdes et d’explosion de planètes ont souvent été créées par tirage optique. Autrement dit, il fallait faire passer la même partie du film dans une imprimante pour chaque élément d’effets spéciaux, ce qui nécessitait un nombre impressionnant de manipulations physiques. Même si le film a été traité avec le plus grand soin durant la production, ces manipulations ont inévitablement joué un grand rôle dans sa dégradation.
“Les effets optiques réduisent considérablement la qualité en ajoutant au moins deux créations de films au processus”, explique John Lowry. “En faisant cela, le contraste s’accentue, le grain augmente et les images sont plus lisses. Le défi consiste à trouver la correspondance entre les effets visuels – qui sont plus lisses, plus granuleux, plus sales et plus scintillants – et les prises qui sont immédiatement adjacentes à ces effets. Un changement net de la qualité d’image éloigne le spectateur du récit, ce qui n’est manifestement pas l’intention du réalisateur.”
D’autre part, certaines scènes nécessitent également les services de Lowry Digital pour ajouter du grain, notamment dans les prises introduites pour la nouvelle sortie de 1997. “De nouveaux effets ont été ajoutés et il faut être sûr qu’ils ne tranchent pas avec le reste. Nous nous efforçons sans cesse d’atteindre une cohérence, de nous débarrasser des artéfacts du film qui provoquent d’importantes distractions.”
Bien qu’il ait restauré 90 films et que son œuvre soit vue par des millions de gens, John Lowry assure que ni l’audience ni la réaction de la critique ne poussent sa société à améliorer le processus de restauration. “La plus grosse émotion c’est lorsque nous sommes satisfaits des résultats. J’ai une équipe de gens qui vivent et respirent la qualité et se consacrent à la création d’images de cinéma parfaites. Ils travaillent comme des fous pour respecter ce en quoi ils croient.”
La restauration de John Lowry a fait place au travail qui consiste à mettre les images nouvellement restaurées sur le DVD. THX – fournisseur numéro un des produits, services et technologies pour l’excellence de présentation et, par ailleurs, société fondée par Lucas – était là pour superviser ce processus exigeant.
“Au cours du processus de transfert, nous étions les ‘yeux’ et les ‘oreilles’ sur le site”, explique Rick Dean, Directeur du développement des activités techniques de THX. “Nous avons pris l’interpositif fini et l’avons préparé pour la compression DVD, c’est-à-dire la phase la plus délicate de la préparation d’un DVD.”
La mission de THX a consisté à s’assurer que les images – maintenant parfaites – créées durant la restauration ne perdraient rien de leur intégrité artistique en apparaissant sur DVD. “Nous avons une idée précise de ce que George veut exprimer en racontant l’histoire et nous veillons à ce que cela se reflète de la meilleure manière possible sur le DVD. Bien que le processus par lequel nous passons soit centré sur l’efficacité, il est conçu en ayant la vision de l’artiste à l’esprit”, explique Rick Dean. “Nous voulons maintenir les détails dans l’image mais également minimiser les artéfacts numériques qui pourraient apparaître sur un DVD. Dans le cas des films de LA GUERRE DES ETOILES, les interpositifs restaurés ont été créés à l’aide des éléments du film original, et nous avons ainsi pu créer une présentation DVD meilleure que les versions initiales sorties en salle.”
Pour la TRILOGIE DE LA GUERRE DES ETOILES, toutes les équipes de restauration savaient qu’elles devaient appliquer des critères encore plus exigeants que d’ordinaire. Comme l’indique Lowry: “Ce sont des films vraiment très importants qui doivent être spectaculaires.”
Selon Rick McCallum, producteur de La Guerre des étoiles: Episode I et Episode II, ainsi que de l’édition spéciale de la TRILOGIE DE LA GUERRE DES ETOILES, la restauration de Lowry Digital et le travail d’ILM et de THX ont dépassé toutes les attentes.
“Il s’agit probablement d’un des projets de restauration les plus approfondis, mais nous avons dû y consacrer le temps et les efforts nécessaires pour obtenir un produit final phénoménal”, signale Rick McCallum. “Lorsque les gens regarderont le DVD, je pense qu’ils vont être ébahis par la qualité. Mais le plus important, c’est que ces films ont été sauvés et restaurés, et qu’ils garderons à jamais leur nouvel éclat .”
Admirez le travail, voici quelques captures toutes chaudes de l'épisode IV A New Hope.
http://www.dvdactu.be/newsdetails.php?id=2216
Voici ci-dessous le communiqué de presse sur la restauration de la Trilogie Star Wars, un boulot monstre pour une image à couper le souffle. Bonne lecture
Une restauration numérique méticuleuse, image par image, d’une ampleur sans précédent, rend la TRILOGIE DE LA GUERRE DES ETOILES plus belle qu’au premier jour.
Lorsque les techniciens de la Lowry Digital Images ont vu, pour la première fois, les négatifs de LA GUERRE DES ETOILES: EPISODE IV UN NOUVEL ESPOIR, ils s’attendaient à y trouver des tonnes de sable – après tout, la plus grande partie du film se déroule dans les déserts de Tatooine. Ils ont effectivement trouvé des tonnes, mais pas précisément de sable.
“Il y avait des tonnes de saletés sur le film” a déclaré John Lowry, PDG et fondateur de Burbank, société établie en Californie. “Rien que pour les scènes de désert, nous avons probablement retiré plus d’un million de saletés. Autrement dit, chaque image contenait littéralement des centaines de saletés.”
A bien des égards, les films de la TRILOGIE DE LA GUERRE DES ETOILES ont été victimes de leur propre succès. “En général, plus un film connaît du succès, plus son état est déplorable. Lors de la sortie d’un film, on fait des prévisions sur son avenir, sur le nombre de retirages et d’autres considérations; puis le studio crée un certain nombre d’interpositifs de sécurité pour les retirages. Mais si on les utilise intensément, on est obligé de retourner aux négatifs parce que les interpositifs de sécurité sont tout simplement usés. Bien entendu, chaque fois qu’on a recours aux originaux, on les détériore davantage. Ainsi, les grands films, les réels succès, sont généralement très dégradés.”
Comme La Guerre des étoiles a battu, pendant des années, tous les records du box-office, il va sans dire que même ses éléments originaux ont dû souffrir une usure importante. Même si certains de ces problèmes avaient été résolus lors de la nouvelle sortie des films en 1997, qui s’est accompagnée d’une restauration, John Lowry souligne que sa société n’était pas préparée à traiter des films en pareil état.
Armée d’une flotte de 600 ordinateurs Power Mac G5 – avec quatre gigaoctets de mémoire RAM chacun –, l’équipe de John Lowry, forte d’une cinquantaine de personnes, est partie à l’assaut des dégradations causées par près de 30 ans de manipulation et de stockage aux négatifs originaux des trois films de la TRILOGIE DE LA GUERRE DES ETOILES.
“La crasse a été notre ennemi numéro un. C’était tout bonnement incroyable”, affirme-t-il. “Nous utilisons ici des systèmes automatisés capables d’éliminer des centaines de saletés dans une scène mais, dans ce cas, les systèmes automatisés n’étaient tout simplement pas à la hauteur.” L’année dernière, Lowry Digital Images a effectué une restauration numérique des trois Indiana Jones, dont chacun contenait quelque 100.000 saletés. “Dans les films de LA GUERRE DES ETOILES, nous avons retiré jusqu’à 1 million de saletés dans une scène.”
Avant d’être envoyés à la société de John Lowry, les négatifs originaux des trois films de la TRILOGIE DE LA GUERRE DES ETOILES ont été transférés en vidéo à haute définition (format RGB10 bits 4:4:4) par un processus de télécinéma, puis transmis à Industrial Light & Magic, la société d’effets spéciaux de Lucasfilm. Les techniciens d’ILM ont travaillé avec George Lucas pour effectuer numériquement le ‘color timing’ des films.
“Lorsque vous tournez un film, les prises sont effectuées à différents moments, différents jours, dans différentes conditions d’éclairage”, explique Mike Blanchard, Directeur de Post-Production de Lucasfilm Ltd. “Ensuite, le film est envoyé à un laboratoire où il est développé, et le bain chimique est toujours légèrement différent. Cela provoque des incohérences dans le film et le color timing est le processus qui consiste à ‘aplanir’ l’ensemble.”
Avant l’avènement de la technologie numérique, le color timing était une méthode ‘tout ou rien’ effectuée en laboratoire. “C’était vraiment difficile à réussir”, raconte Mike Blanchard. “Mais dans l’environnement numérique, on a beaucoup plus de contrôle. Vous pouvez peaufiner les choses exactement comme vous le voulez et ajouter des sous-titres dans le film, ce qui n’était pas possible avec la méthode de color timing traditionnelle. Sur la TRILOGIE DE LA GUERRE DES ETOILES, nous avons pu réajuster le film pour en faire ce que George voulait qu’il soit à l’origine.”
Le processus de color timing a été réalisé avec une version vidéo à haute définition du négatif original, couvert de signes visibles d’usure. “La forme était horrible”, souligne Mike Blanchard. Une fois qu’ILM a terminé son processus, les versions des films qui venaient d’être soumises au color timing ont été envoyées chez Lowry Digital Images.
De l’avis de John Lowry, la Trilogie a tout simplement été le projet le plus difficile que son entreprise n’ait jamais eu à traiter. “Nous avons nettoyé plus de saletés sur ces trois films que sur n’importe quel autre travail, y compris Citizen Kane – et cela était presque impossible”, dit-il pour tenter de nous donner une idée des problèmes que ses techniciens ont dû affronter. “Le résultat final? Ces films sont absolument étonnants.”
Lowry Digital a dû faire face à un obstacle unique découlant des techniques – maintenant dépassées – utilisées pour créer les effets visuels de chacun de ces trois films. Les images de vol de vaisseaux spatiaux, de chute d’astéroïdes et d’explosion de planètes ont souvent été créées par tirage optique. Autrement dit, il fallait faire passer la même partie du film dans une imprimante pour chaque élément d’effets spéciaux, ce qui nécessitait un nombre impressionnant de manipulations physiques. Même si le film a été traité avec le plus grand soin durant la production, ces manipulations ont inévitablement joué un grand rôle dans sa dégradation.
“Les effets optiques réduisent considérablement la qualité en ajoutant au moins deux créations de films au processus”, explique John Lowry. “En faisant cela, le contraste s’accentue, le grain augmente et les images sont plus lisses. Le défi consiste à trouver la correspondance entre les effets visuels – qui sont plus lisses, plus granuleux, plus sales et plus scintillants – et les prises qui sont immédiatement adjacentes à ces effets. Un changement net de la qualité d’image éloigne le spectateur du récit, ce qui n’est manifestement pas l’intention du réalisateur.”
D’autre part, certaines scènes nécessitent également les services de Lowry Digital pour ajouter du grain, notamment dans les prises introduites pour la nouvelle sortie de 1997. “De nouveaux effets ont été ajoutés et il faut être sûr qu’ils ne tranchent pas avec le reste. Nous nous efforçons sans cesse d’atteindre une cohérence, de nous débarrasser des artéfacts du film qui provoquent d’importantes distractions.”
Bien qu’il ait restauré 90 films et que son œuvre soit vue par des millions de gens, John Lowry assure que ni l’audience ni la réaction de la critique ne poussent sa société à améliorer le processus de restauration. “La plus grosse émotion c’est lorsque nous sommes satisfaits des résultats. J’ai une équipe de gens qui vivent et respirent la qualité et se consacrent à la création d’images de cinéma parfaites. Ils travaillent comme des fous pour respecter ce en quoi ils croient.”
La restauration de John Lowry a fait place au travail qui consiste à mettre les images nouvellement restaurées sur le DVD. THX – fournisseur numéro un des produits, services et technologies pour l’excellence de présentation et, par ailleurs, société fondée par Lucas – était là pour superviser ce processus exigeant.
“Au cours du processus de transfert, nous étions les ‘yeux’ et les ‘oreilles’ sur le site”, explique Rick Dean, Directeur du développement des activités techniques de THX. “Nous avons pris l’interpositif fini et l’avons préparé pour la compression DVD, c’est-à-dire la phase la plus délicate de la préparation d’un DVD.”
La mission de THX a consisté à s’assurer que les images – maintenant parfaites – créées durant la restauration ne perdraient rien de leur intégrité artistique en apparaissant sur DVD. “Nous avons une idée précise de ce que George veut exprimer en racontant l’histoire et nous veillons à ce que cela se reflète de la meilleure manière possible sur le DVD. Bien que le processus par lequel nous passons soit centré sur l’efficacité, il est conçu en ayant la vision de l’artiste à l’esprit”, explique Rick Dean. “Nous voulons maintenir les détails dans l’image mais également minimiser les artéfacts numériques qui pourraient apparaître sur un DVD. Dans le cas des films de LA GUERRE DES ETOILES, les interpositifs restaurés ont été créés à l’aide des éléments du film original, et nous avons ainsi pu créer une présentation DVD meilleure que les versions initiales sorties en salle.”
Pour la TRILOGIE DE LA GUERRE DES ETOILES, toutes les équipes de restauration savaient qu’elles devaient appliquer des critères encore plus exigeants que d’ordinaire. Comme l’indique Lowry: “Ce sont des films vraiment très importants qui doivent être spectaculaires.”
Selon Rick McCallum, producteur de La Guerre des étoiles: Episode I et Episode II, ainsi que de l’édition spéciale de la TRILOGIE DE LA GUERRE DES ETOILES, la restauration de Lowry Digital et le travail d’ILM et de THX ont dépassé toutes les attentes.
“Il s’agit probablement d’un des projets de restauration les plus approfondis, mais nous avons dû y consacrer le temps et les efforts nécessaires pour obtenir un produit final phénoménal”, signale Rick McCallum. “Lorsque les gens regarderont le DVD, je pense qu’ils vont être ébahis par la qualité. Mais le plus important, c’est que ces films ont été sauvés et restaurés, et qu’ils garderons à jamais leur nouvel éclat .”
Admirez le travail, voici quelques captures toutes chaudes de l'épisode IV A New Hope.
Modifié en dernier par Allan Theo le mer. sept. 08, 2004 1:39 pm, modifié 1 fois.
"Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."
