Et merci aussi à Christophe Lemaire pour sa chronique dans le dernier Rock and Folk ou il dit je cite :« Aquarium est plus surprenant et inventif que la majorité des films de genre Français. »
Ma petite critique du film : bien sympa! Pour un budget aussi serré, la tension est finement alimentée. Dommage néanmoins que la chute finale ne soit pas plus forte et que certains comédiens ne soient pas tous très justes dans leur jeu.
Au final, un Cube français efficace et concis aux ambitions de production professionnelle à recommander. Tout aussi recommandables, les courts proposés en bonus. Certains sont bien kiffants...
À Montpellier, on fait des thrillers claustrophobes passionnants.
AQUARIUM est capable d’en remontrer aux modèles actuels du genre.
Un groupe de six personnes se réveille dans une pièce vide. Ils ne
se connaissent pas et ne savent pas ce qu’ils font là. Une fois
qu’ils se sont rendus compte qu’ils ne peuvent sortir, une voix
tombée du ciel leur explique qu’ils vont se livrer à de petits jeux
mortels. Ceux qui perdent seront supprimés. Ceux qui refusent aussi.
Ça vous rappelle quelque chose ? AQUARIUM n’est pas un des énièmes
rip-off de SAW, ni une de ses suites. Pour cause : Fred Grousset a
réalisé son film avant que James Wan ne signe l’un des plus gros
cartons récents du film de genre. Ils n’ont en commun que leur idée
de départ et un budget ultra-riquiqui. Il serait vain de se poser la
question de savoir si l’un a pompé l’autre. D’une part parce que
c’est assez improbable. D’autre part parce qu’un procès en paternité
du concept mènerait illico à un autre film : CUBE. Il est bien plus
intéressant de voir comment Grousset mène intelligemment sa barque à
partir d’un bout de décor Montpelliérain et de comédiens du cru,
accent dommageable compris. Très loin des films-amateurs faits à la
maison, AQUARIUM regorge d’excellentes idées (le principe du Jacques
à dit, la distanciation de la voix…) et de choix de mise en scène
audacieux. Tout n’est pas parfait dans ce petit jeu de massacre,
surtout pas son twist final mal gaulé, mais il y a dans AQUARIUM un
quelque chose qui le rend supérieur à SAW : une absence absolue
d’opportunisme, juste l’envie de raconter un pertinent conte noir
sur l’individualisme et l’égocentrisme.
DPG a écrit :Bon y en a bien un qui va se decider à être méchant et à le tailler, non ?
Rooooh, ça va, j'décooooooooooooonne !
je me devoue
la fin est vraiment à chier avec cette pseudo explication completement inutile, et dessert completement l'atmosphere du film
comme souligné par la plupart des avis précedents, la prestation de certains "acteurs" (3/6) plombe un peu le film et parfois désamorce la tension
mais bon sur ce point, on devient facilement indulgent étant donné le contexte
donc finalement je n'ai qu'un grief cette fin est pourrave....
et le reste est Remarquable - Respect -
J'ai aussi apprécié les courts, celui de "l'autostop" j'ai un gros décalage du son, c'est un "effet" ou mon dvd / lecteur plante ?
DPG a écrit :J'ai aussi apprécié les courts, celui de "l'autostop" j'ai un gros décalage du son, c'est un "effet" ou mon dvd / lecteur plante ?
Aucun décalage à signaler de mon côté. Ca doit être ton lecteur
en fait c'est le dvd, même probleme sur 3 lecteurs
et autre question les 2 derniers courts degeneration 1 (depart voiture) et 2 (envoi de la canette), finissent de maniere abrupt, là encore c'est le dvd qui buggue ?
ls lecteurs dvd bouffent toujours quelques images au début et à la fin des video. En général, il vaut mieux encoder 10 images de noir en marge pour être tranquille.
Pour Fin de parcours, il y a effectivement un problème à l'encodage. C'est mon tout premier court métrage réalisé en 97. Le master avait été enregistré avec une caméra Canon, et en a fait la capture pour le dvd avec une Sony. Il y a des incompatibilités entre les deux et ça a créé un décalage entre l'image et le son. Désolé.
Pour Dégénérations 1 et 2, j'aurais du faire un petit carton de présentation pour expliquer leurs origines. Il s'agit en fait de deux segments d'un long métrage que j'ai co-réalisé avec deux autres réal en 98-99. Le film est inspiré par Slackers de R Linklater et on suit sur une journée différents personnages dans des situations absurdes ou surréalistes. Ce sont les deux segments que j'ai réalisé pour l'occasion. Le début et la fin sont donc un peu abrupt et Roderick a raison, j'aurai du mettre de la marge.
Pour les curieux un extrait du trailer de Dégénérations http://pagesperso-orange.fr/suture/degenerations.mov
Voili. Sinon, content que le film t'ai plu, Noar 13.