Petite série B s'apparentant aux films de mission du type "Delta Force", ces "Ailes d'Acier" respectent à la lettre le schéma du genre: une mission qui tourne mal, un prisonnier à sauver, des héros au grand coeur, la victoire dans le sacrifice...
La mise en scène du père Ray se contente du minimum et mise surtout sur des décors plutôt bien foutus et quelques séquences aériennes spectaculaires. Le casting est le même que pour la plupart des "actionners" produits par Phoenician Entertainment (Baldwin, Hannes Jaenicke, Chick Vennera, Fred Williamson & Cie); à noter un caméo d'Andrew Stevens (qui est vraiment l'idole de Ray et Wynorski) qu'on reconnait à peine sous sa casquette de marin et ses lunettes de soleil de commandant qui se la pète. Et comme on est chez Fred Olen Ray, il y a bien sûr la nana pas trop mal foutue avec son gros flingue...
Quant à la "star" annoncée du film, l'avion supersonique et indétectable, ben en fait on le voit à peine, il sert juste à emmener nos héros près du lieu de la bagarre et puis à repartir. Super
Tout cela ravira néanmoins les amateurs (peu scrupuleux) du genre, pour peu qu'on laisse de côté toute réflexion qui généralement accompagne le visionnage d'un film. Ici, privilégiez, selon les goûts, la bière ou le whisky-coca, et la bonne pizza américaine, et ce sera une bonne soirée. Sinon, économisez les 50 centimes d'euros que coûte généralement ce film sur Internet, et regardez un vrai film digne de ce nom.
PS: Avis aux amateurs de titres débiles, ce film est également connu en France sous le titre "Active Steel", traduction incroyablement bête de son titre original "Active Stealth". Bon, "Ailes d'Acier", c'est tout aussi con, je vous l'accorde. Ca me rappelle ce film avec Shannon Tweed et Lance Henriksen, "Face the Evil", qui a été traduit en France par "La Face du Diable"