A Scanner Darkly (Substance Mort) - Richard Linklater (2006)
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Ah ah ah, very funny !!!
School of Rock resemble a un téléfilm bateau dans sa mise en image alors le seul truc qui fait que je garde encore un petit espoir dans cette adaptation (parce que c'est pas la présence de Keanu Reeves qui veut dire du pognon et donc pas trop compliqué svp qui va dans le sens du livre trés tordu et complexe) c'est le rendu visuel de cette technologie.
Et Prodigy, certes Minorty Report (qui inverse le fond de la nouvelle de Dick littérallement) et surtout Paycheck (qui n'a rien a voir avec du Dick) sont ratés d'un point de vue Dickien mais Total Recall l'est tout autant.
Du coup j'en viens à espérer que les producteurs hollywoodiens oublient le pauvre Dick pendant un temps et ne massacrent pas Le dieu venu du Centaure, Ubik, Glissement de temps sur Mars ou Jusqu'au bout du labyrinthe
Stef
School of Rock resemble a un téléfilm bateau dans sa mise en image alors le seul truc qui fait que je garde encore un petit espoir dans cette adaptation (parce que c'est pas la présence de Keanu Reeves qui veut dire du pognon et donc pas trop compliqué svp qui va dans le sens du livre trés tordu et complexe) c'est le rendu visuel de cette technologie.
Et Prodigy, certes Minorty Report (qui inverse le fond de la nouvelle de Dick littérallement) et surtout Paycheck (qui n'a rien a voir avec du Dick) sont ratés d'un point de vue Dickien mais Total Recall l'est tout autant.
Du coup j'en viens à espérer que les producteurs hollywoodiens oublient le pauvre Dick pendant un temps et ne massacrent pas Le dieu venu du Centaure, Ubik, Glissement de temps sur Mars ou Jusqu'au bout du labyrinthe
Stef
- Tuck pendleton
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Linklater est un cinéaste indépendant, touche à tout, qui peut réaliser School of Rock mais enchainé après sur Before Sunset...Keanu reeves ne veut pas toujours dire "pognon" et c'est un acteur qui a toujours naviguer entre cinéma indépendant américain (Gus van Sant par exemple mais aussi Thumbsucker dernièrement) et grosses machines hollywoodiennes avec des choix pas toujours très heureux (mais quel acteur est irréprochable).cinetudes a écrit :Ah ah ah, very funny !!!
School of Rock resemble a un téléfilm bateau dans sa mise en image alors le seul truc qui fait que je garde encore un petit espoir dans cette adaptation (parce que c'est pas la présence de Keanu Reeves qui veut dire du pognon et donc pas trop compliqué svp qui va dans le sens du livre trés tordu et complexe) c'est le rendu visuel de cette technologie.
Là le traitement visuel de Linklater pour Substance mort peut en rebuter plus d'un et on peut reconnaitre qu'il ne choisit pas la facilité. Je lui fais confiance pour qu'il ne dénature pas trop le bouquin de K.Dick, pas évident à adapter.
Tuck, je ne souhaite qu'une chose, que tu ai raison mon cher !!
Et oui J'ai découvert Reeves dans My own private Idaho et c'est à mes yeux l'un de ses meilleurs rôles et sa meilleure interprétation. Espérons qu'il reviendra à son meilleur pour ce rôle trés exigeant du flix infiltré en complet gris dont je suis trés curieux de voir comment ils vont aborder cela.
Stef
Et oui J'ai découvert Reeves dans My own private Idaho et c'est à mes yeux l'un de ses meilleurs rôles et sa meilleure interprétation. Espérons qu'il reviendra à son meilleur pour ce rôle trés exigeant du flix infiltré en complet gris dont je suis trés curieux de voir comment ils vont aborder cela.
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huhu.. ils offrent 24minutes du film
http://media.filmforce.ign.com/media/67 ... 78458.html
en somme c'est même pas de la fiction, ce fléau existe presque aux usa/canada et va venir ici aussi : crystal meth : La drogue, car peu chère, fabricable à la maison et aux ravages physiques et mentaux désastreux (les bugs)
http://media.filmforce.ign.com/media/67 ... 78458.html
en somme c'est même pas de la fiction, ce fléau existe presque aux usa/canada et va venir ici aussi : crystal meth : La drogue, car peu chère, fabricable à la maison et aux ravages physiques et mentaux désastreux (les bugs)
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- igorfx
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ce n'est pas une nouvelle mais un vrai roman...Duncan Idaho a écrit :une nouvelle "mainstream" de Dick a été adaptée en France il y a plusieurs années. Ca a donné "confessions d'un barjo" avec Hippolyte Girardot, Anne Brochet et Richard Bohringer.
pour en revenir au film, ils en parlaient au JT de la 2 ce soir avec en prime une petite séquence sur Dick... sûrement le plus intéressant du reportage...
Sortie relativement confidentielle dans seulement 28 (!) salles selon Allociné...
Il faut dire que le film n'a pas paru bien terrible. L'histoire est vaguement incompréhensible, et fiend a raison de souligner qu'il s'agit avant tout d'un film de slackers, de mecs qui passent leurs journées à glander sur des canapés en fumant, buvant et s'injectant tout ce quin leur passe sous la main. Dès lors, le recours au procédé rotoscopie + images numériques parait totalement vain, inutiles pour 90 pour cent du métrage qui ne recourt à aucune imagerie nécessitant des SFX. L'interprétation est plate, seul Robert Downey jr. émergeant par la grâce de son habituel cabotinage. Comble du frustrant, c'est quand le film semble démarrer qu'il s'arrête. Bof...
Il faut dire que le film n'a pas paru bien terrible. L'histoire est vaguement incompréhensible, et fiend a raison de souligner qu'il s'agit avant tout d'un film de slackers, de mecs qui passent leurs journées à glander sur des canapés en fumant, buvant et s'injectant tout ce quin leur passe sous la main. Dès lors, le recours au procédé rotoscopie + images numériques parait totalement vain, inutiles pour 90 pour cent du métrage qui ne recourt à aucune imagerie nécessitant des SFX. L'interprétation est plate, seul Robert Downey jr. émergeant par la grâce de son habituel cabotinage. Comble du frustrant, c'est quand le film semble démarrer qu'il s'arrête. Bof...
- Duncan Idaho
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je l'ai vu aujourd'hui et je dis : attention quasi-chef d'oeuvre.
Déjà parce que c'est le premier film adapté d'un bouquin de Dick où l'on retrouve fidèlement mis en image l'univers halluciné de Dick, et ce n'est pas rien : dans la cas présent, la brigade des stups, on le comprend dès le début, mène un combat qu'il sait perdu d'avance.
Ensuite parce que ce film qui aurait pu être casse-gueule est une adaptation très fidèle -je dis bien très fidèle- du roman le plus noir et glauque de Dick. Passé l'unique petit hic (on comprend très vite que Bob et Fred sont une même personne), on plonge directement dans la descente aux enfers du personnage principal, sans fioritures ni digressions inutiles (un plus par rapport au roman qui m'est quelque peu indigeste à cause de tous les décrochements qui nuisent au récit), et en le suivant de très près puisque l'on suit parallèlement Bob ET Fred, les deux personnages s'amalgamant (les effets de la substance M sur le flic Fred) et se dissociant (la schyzophrénie due à la substance M qui finalement dissocie une même personne) au rythme des prises de drogue et des visites au service médical.
Jusqu'à ce qu'il touche le fond. Mais est-ce vraiment le fond ? peut-on aller plus bas que le fond ?
La réponse malheureusement est "oui", surtout lorsque l'on est aidé. Car on suit la déchéance d'un agent des stups trop immergé dans son univers de dope, sans trop savoir pourquoi il s'autodétruit alors que son enquête n'avance pas, jusqu'à ce que le film change de vitesse. Et là seconde claque dans la gueule, qui achève le moral, car morale il y a, et pas des plus reluisantes : quand il y a combat, il y a forcément des victimes et des gens pour choisir en leur âme et conscience et diriger ces victimes.
Et là encore, c'est exactement comme dans la bouquin, aussi noir et desespéré que possible.
Et, pour finir, Kuanu Reeves joue très bien, ce que je n'avais pas vu depuis très longtemps.
Donc je dis : courez voir ce film avant qu'il ne disparaisse des écrans, ce qui arrivera très vite. J'étais au max Linder, la salle était pour ainsi dire vide.
Déjà parce que c'est le premier film adapté d'un bouquin de Dick où l'on retrouve fidèlement mis en image l'univers halluciné de Dick, et ce n'est pas rien : dans la cas présent, la brigade des stups, on le comprend dès le début, mène un combat qu'il sait perdu d'avance.
Ensuite parce que ce film qui aurait pu être casse-gueule est une adaptation très fidèle -je dis bien très fidèle- du roman le plus noir et glauque de Dick. Passé l'unique petit hic (on comprend très vite que Bob et Fred sont une même personne), on plonge directement dans la descente aux enfers du personnage principal, sans fioritures ni digressions inutiles (un plus par rapport au roman qui m'est quelque peu indigeste à cause de tous les décrochements qui nuisent au récit), et en le suivant de très près puisque l'on suit parallèlement Bob ET Fred, les deux personnages s'amalgamant (les effets de la substance M sur le flic Fred) et se dissociant (la schyzophrénie due à la substance M qui finalement dissocie une même personne) au rythme des prises de drogue et des visites au service médical.
Jusqu'à ce qu'il touche le fond. Mais est-ce vraiment le fond ? peut-on aller plus bas que le fond ?
La réponse malheureusement est "oui", surtout lorsque l'on est aidé. Car on suit la déchéance d'un agent des stups trop immergé dans son univers de dope, sans trop savoir pourquoi il s'autodétruit alors que son enquête n'avance pas, jusqu'à ce que le film change de vitesse. Et là seconde claque dans la gueule, qui achève le moral, car morale il y a, et pas des plus reluisantes : quand il y a combat, il y a forcément des victimes et des gens pour choisir en leur âme et conscience et diriger ces victimes.
Et là encore, c'est exactement comme dans la bouquin, aussi noir et desespéré que possible.
Et, pour finir, Kuanu Reeves joue très bien, ce que je n'avais pas vu depuis très longtemps.
Donc je dis : courez voir ce film avant qu'il ne disparaisse des écrans, ce qui arrivera très vite. J'étais au max Linder, la salle était pour ainsi dire vide.
- fiend471
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un copain l'a vu à toulouse en Vost, et pour lui c'était en deça de la puissance du bouquin. (je ne peux comparer, mauvais lecteur, pas même une page des ouvrages j'ai lu de l'auteur)
comme tu dis, en effet quand on lui révèle ce qu'il est devenu. j'imaginais me prendre une claque abyssale car c'est du sans retour et en plus il doit tomber encore plus bas mais ne s'en rendra jamais compte...
un film qui donne la foi en son gouvernement
comme tu dis, en effet quand on lui révèle ce qu'il est devenu. j'imaginais me prendre une claque abyssale car c'est du sans retour et en plus il doit tomber encore plus bas mais ne s'en rendra jamais compte...
un film qui donne la foi en son gouvernement
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Vu et bien aimé. Mes souvenirs du bouquin remontent à loin mais le film me semble effectivement très fidèle et reproduit assez bien l'humour noir et la sensation de schizophrénie progressive dont je me rappelais. Peut-être trop fidèle, les séquences de glande se révélant assez répétitives et finissant par causer un certain ennui. Peut-être aurait-il fallu en rajouter un peu dans le côté schyzo et hallucinations diverses...
Côté visuel, le traitement ne me plait pas plus que ça, mais il donne un certain côté intemporel au film, à la fois futuriste et très ancré dans les années 60. Et la citation finale tirée du livre est toujours aussi forte, ça je m'en souviens très bien par contre. Intéressant...
Côté visuel, le traitement ne me plait pas plus que ça, mais il donne un certain côté intemporel au film, à la fois futuriste et très ancré dans les années 60. Et la citation finale tirée du livre est toujours aussi forte, ça je m'en souviens très bien par contre. Intéressant...
Pas très constructif mais bon : j'ai adoré !
J'étais jamais trop rentré dans les bouquins 'autobio' de K Dick, il me tarde de choper "Substance Mort". Une sensation de désespoir total vers la fin du film qui te fout vraiment sur les genoux...
Le choix technique de réalisation était finalement bien et aurait pu être amené (ou au moins poussé dans ses retranchements) au fur et à mesure que la psyché de Arctor partait en vrille, mais dans l'ensemble appuie bien le glissement de la réalité qui s'opère chez le perso principal. Reaves s'en sort très très bien (un ami américain qui avait vu le film avant moi m'avait fait ce commentaire : "Keanu Reaves était fait pour être un cartoon !") Downey Jr s'en sort très très bien aussi, surprenant de la part d'un type dont j'attendais plus grand chose.
Je me demande ce que vont donner les bio-pic en préparation sur K Dick...
J'étais jamais trop rentré dans les bouquins 'autobio' de K Dick, il me tarde de choper "Substance Mort". Une sensation de désespoir total vers la fin du film qui te fout vraiment sur les genoux...
Le choix technique de réalisation était finalement bien et aurait pu être amené (ou au moins poussé dans ses retranchements) au fur et à mesure que la psyché de Arctor partait en vrille, mais dans l'ensemble appuie bien le glissement de la réalité qui s'opère chez le perso principal. Reaves s'en sort très très bien (un ami américain qui avait vu le film avant moi m'avait fait ce commentaire : "Keanu Reaves était fait pour être un cartoon !") Downey Jr s'en sort très très bien aussi, surprenant de la part d'un type dont j'attendais plus grand chose.
Je me demande ce que vont donner les bio-pic en préparation sur K Dick...
- niko13
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On ne sait pas encore s'il s'agira d'une version plus longue du film (comme il me semble qu'il en avait ete question a un moment).Prodigy a écrit :Le 19 décembre en zone 1, avec Dolby Digital 5.1 Surround, ST anglais français & espagnols, commentaire audio du réal de Keanu Reeves et de quelques autres, documentaire & featurette, et une bande-annonce.
What the fuck did I do ?