Horreur dans la ville -Michael Miller- (1982)
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Horreur dans la ville -Michael Miller- (1982)
John Kirby, qui est soigné à l'hôpital pour de graves
troubles psychiques, s'enfuit et tue à la hache deux
personnes. Son médecin soignant, Tom Halman,
accompagné du shérif Dan Stevens, tente de le
raisonner, mais la police tire et John Kirby, criblé de
balles, est ramené à l'hôpital, son cerveau fonctionnant
encore. Le Dr Philip Spikes tente sur lui une
expérience: il lui injecte un sérum qui devrait permettre
une rapide régénération des cellules. L'expérience
réussit, mais le Dr Spikes la garde secrète.
Je n'avais pas vu ce film depuis des années. J'en gardais un bon souvenir de serie B d'horreur sympa.
Au final, j'ai vu un film vielllot et mou qui met quasiment 1 heure à démarrer. On a le droit à des scènes de bastons et de romance totalement inutiles qui servent uniquement de faire-valoir à Chuck. Ce même Chuck en sherrif aussi espressif qu'une huitre, est assisté par un second complètement con qui ne sert à rien.
J'avais également le souvenir d'un film gentiment gore....et bien non...les meurtres sont d'une banalité affligeante et n'ont rien de choquant.
La dernière partie du film se passe dans un hopital, Halloween 2 est sorti à la même époque, mais là, point de suspense ni d'angoisse, tout ça pour aboutir à une fin vite espédiée.
Reste le plaisir de revoir William Finley en dehors du Paradise
- jason13thh
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Moi je l'aime bien ce slasher car c'est bien un slasher faut pas se leurer.
Kirby c'est l'équivalent de Michael Meyers en un peu plus humain et encore il a un pouvoir regénérant qui le rend très dur à tuer.
La baston dans le bar avec les motards était pas mal, Chuck distribue des pains et des tatannes.
En effet le film n'est pas gore du tout ou alors ça a été coupé au montage mais honnêtement j'en doute.
Kirby c'est l'équivalent de Michael Meyers en un peu plus humain et encore il a un pouvoir regénérant qui le rend très dur à tuer.
La baston dans le bar avec les motards était pas mal, Chuck distribue des pains et des tatannes.
En effet le film n'est pas gore du tout ou alors ça a été coupé au montage mais honnêtement j'en doute.
carpe diem
- Sutter Cane
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J'aimais beaucoup quand j'étais môme. C'est vrai qu'il y a des similitudes avec Halloween II, en moins bien bien sûr.
J'ai revu des passages du film sur RTL9 et c'est vrai qu'il vieillit mal et que c'est super mou. C'est pas totalement naze mais bon, ce n'est pas à mettre dans les meilleurs Chuck Norris... Tiens, au fait, c'est quoi le meilleur Norris ?
J'ai revu des passages du film sur RTL9 et c'est vrai qu'il vieillit mal et que c'est super mou. C'est pas totalement naze mais bon, ce n'est pas à mettre dans les meilleurs Chuck Norris... Tiens, au fait, c'est quoi le meilleur Norris ?
Moi mon Norris préféré, c'est justement cet Horreur dans la ville (avec peut-être avec le film de Ted Post, Good Guys Wear Black).
Ceci dit, c'est pareil. Je l'ai vu il y a une quinzaine d'années et, à vous lire, je commence à sérieusement douter. Il n'est pas certain que je sois toujours aussi enthousiaste si je me le retapais aujourd'hui.
Ceci dit, c'est pareil. Je l'ai vu il y a une quinzaine d'années et, à vous lire, je commence à sérieusement douter. Il n'est pas certain que je sois toujours aussi enthousiaste si je me le retapais aujourd'hui.
- EXTERMINATOR
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Re: Horreur dans la ville -Michael Miller- (1982)
Un fou furieux abattu par les forces de l’ordre se voit injecter un produit experimental et non seulement, revient a la vie, mais devient indestructible. Le seul homme a pouvoir l’arreter semble pouvoir etre l’officier qui l’avait arrete auparavant.
Avant de devenir l’une des vedettes majeures de la Cannon dans les annees 80s (1984 – 1991), Chuck Norris tenta sa chance bien avant cela avec d’autres studio prets a capitaliser sur son passé de champion de Karate des annees 60s.
Se sont ainsi “colles” a essayer de faire une star de Norris a l’epoque: la Golden Harvest (via deux films avec Bruce Lee en vedette), divers obscures petites companies, l’AIP, la MGM, la Columbia, avant qu’enfin l’interesse ne decroche la “timbale” avec Golan et Globus.
Nettement moins connus, les films de Norris de l’epoque ayant essentiellement ete exploites dans les video-clubs, et ce, jusqu’a remplacement par les metrages de son nouvel (et majeur) employeur, ces metrages tendent a avoir disparu au-dela de programmations assez rares (et generalement tres aleatoires) a la television.
SR fait donc partie de ces metrages moins connus et generalement connus des “bisseux” ayant fait leurs classes dans les annees 70s / 80s.
Qualitativement, la moindre des choses que l’on puisse dire, est que cela ne vole pas tres haut…Voire meme, que ca navigue plutot en sous-marin…
Essentiellement un slasher (on pense frequemment a une version TRES light de Absurd (1981) ), qui bizarrement (et a coups de forceps!) met en vedette l’adversaire du “tueur en serie”, tache de gentiment meubler comme il peut le temps (quand meme la moitie du metrage sans que le tueur ne soit “a l’oeuvre”(!).
Quelque part, l’on sent que le film etait cense servir de “vehicle” (comme disent nos amis anglo-saxons) a Norris, pour potentiellement le lancer vers
“mieux” apres. Le fait que le studio de SR (la Columbia) ne persevere pas et que Norris (re-)tombe dans le giron de la MGM en dit sans doute long sur le resultat (les recettes) de l’experience.
Il faut dire que Norris (Breaker! Breaker! (1977), Good Guys wear Black (1978), The Octagon (1980) ) se montre tres peu a l’aise dans les scenes de “developpement” de son personnage, pas plus que face a certains dialogues et situations auxquels le scenario le met en presence…(on le comprend)
Si aux cotes (indirectement) de Norris, Ron Silver (The Entity (1982), Silkwood (1983), Blue Steel (1989) ) joue egalement, l’ensemble ne depareille jamais d’une mauvaise (car beaucoup trop plan-plan) serie B.
La realisation de Michael Miller (Jackson County Jail (1976), National’s Lampoon Class Reunion (1982), The Burning Zone (1997), quant a elle, ne parvient jamais a depasser le stade de simple adaptation d’un scenario beaucoup trop lent, dillue dans le temps, et ne trouvant jamais ses marques entre la mise en vedette d’un acteur qui se cherche encore (!) et les imperatifs, tels que la satisfaction (les frissons) a servir au public.
Si la cinematographie (la forme) est plus que satisfaisante, le contenu, est quant a lui, inexistant et a peu de chose pres, represente une complete perte de temps…
A reserver aux seuls inconditionnels de notre hero barbu, les autres passeront leur chemin.
Silent Rage: 2.25 / 5
Avant de devenir l’une des vedettes majeures de la Cannon dans les annees 80s (1984 – 1991), Chuck Norris tenta sa chance bien avant cela avec d’autres studio prets a capitaliser sur son passé de champion de Karate des annees 60s.
Se sont ainsi “colles” a essayer de faire une star de Norris a l’epoque: la Golden Harvest (via deux films avec Bruce Lee en vedette), divers obscures petites companies, l’AIP, la MGM, la Columbia, avant qu’enfin l’interesse ne decroche la “timbale” avec Golan et Globus.
Nettement moins connus, les films de Norris de l’epoque ayant essentiellement ete exploites dans les video-clubs, et ce, jusqu’a remplacement par les metrages de son nouvel (et majeur) employeur, ces metrages tendent a avoir disparu au-dela de programmations assez rares (et generalement tres aleatoires) a la television.
SR fait donc partie de ces metrages moins connus et generalement connus des “bisseux” ayant fait leurs classes dans les annees 70s / 80s.
Qualitativement, la moindre des choses que l’on puisse dire, est que cela ne vole pas tres haut…Voire meme, que ca navigue plutot en sous-marin…
Essentiellement un slasher (on pense frequemment a une version TRES light de Absurd (1981) ), qui bizarrement (et a coups de forceps!) met en vedette l’adversaire du “tueur en serie”, tache de gentiment meubler comme il peut le temps (quand meme la moitie du metrage sans que le tueur ne soit “a l’oeuvre”(!).
Quelque part, l’on sent que le film etait cense servir de “vehicle” (comme disent nos amis anglo-saxons) a Norris, pour potentiellement le lancer vers
“mieux” apres. Le fait que le studio de SR (la Columbia) ne persevere pas et que Norris (re-)tombe dans le giron de la MGM en dit sans doute long sur le resultat (les recettes) de l’experience.
Il faut dire que Norris (Breaker! Breaker! (1977), Good Guys wear Black (1978), The Octagon (1980) ) se montre tres peu a l’aise dans les scenes de “developpement” de son personnage, pas plus que face a certains dialogues et situations auxquels le scenario le met en presence…(on le comprend)
Si aux cotes (indirectement) de Norris, Ron Silver (The Entity (1982), Silkwood (1983), Blue Steel (1989) ) joue egalement, l’ensemble ne depareille jamais d’une mauvaise (car beaucoup trop plan-plan) serie B.
La realisation de Michael Miller (Jackson County Jail (1976), National’s Lampoon Class Reunion (1982), The Burning Zone (1997), quant a elle, ne parvient jamais a depasser le stade de simple adaptation d’un scenario beaucoup trop lent, dillue dans le temps, et ne trouvant jamais ses marques entre la mise en vedette d’un acteur qui se cherche encore (!) et les imperatifs, tels que la satisfaction (les frissons) a servir au public.
Si la cinematographie (la forme) est plus que satisfaisante, le contenu, est quant a lui, inexistant et a peu de chose pres, represente une complete perte de temps…
A reserver aux seuls inconditionnels de notre hero barbu, les autres passeront leur chemin.
Silent Rage: 2.25 / 5
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.