Crépi ou pas, le mur ?creepers a écrit :Vu hier aprem et déçu au final comme dirait Peter il n'y a pas de quoi se frotter la bite contre un mur ...
Hostel d'Eli Roth (2005)
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Vu hier soir. Comme l'a dit beaucoup de monde, la première partie est totalement à chier et donne dans le gratuit à fond : nichons, fesses, pétards étalés de façon gratuite. L'arrivée en Slovaquie n'est pas mauvaise, mais c'est peut-être parce qu'on SAIT que la suite ne va pas être ce qu'elle prétend que la tension monte un peu. Le reste est passable.
J'ai trouvé que le film était si incohérent que celà en devenait risible. (spoilers) :
- Le mec qui arrive dans la pièce, parle 2 minutes, ne se rend pas compte que le mec en face de lui a le profil d'une victime, et jette son flingue dans la corbeille,
- Les enfants qui arrivent à point nommé pour protéger la retraite du héros qui comme par hasard possède un gros sac de bonbons qui comme par hasard ne sont pas de la drogue,
- Juste après, sur qui tombe notre héros ? Sur les deux pouffes et le mec qui a amené ses potes à se faire tuer ... Cette scène est d'ailleurs une des plus réussies du film je trouve.
- Et ça continue après : notre héros re-tombe (le hasard fait bien les choses) dans le train sur le gay du début du film... Ce qui termine avec la scène la plus réussie du film.
Et je ne veux pas dire mais ... Les pauvres slovaques ! Les mêmes clichés contre une minorité explicite et le film n'aurait pu sortir. On dirait que l'on retrouve un peu la même caricatura de l'Europe de la part des américains que dans Ocean's 12 et son insupportable french.
Globalement ce film est une arnaque : il promettait mais finalement donne peu.
J'ai trouvé que le film était si incohérent que celà en devenait risible. (spoilers) :
- Le mec qui arrive dans la pièce, parle 2 minutes, ne se rend pas compte que le mec en face de lui a le profil d'une victime, et jette son flingue dans la corbeille,
- Les enfants qui arrivent à point nommé pour protéger la retraite du héros qui comme par hasard possède un gros sac de bonbons qui comme par hasard ne sont pas de la drogue,
- Juste après, sur qui tombe notre héros ? Sur les deux pouffes et le mec qui a amené ses potes à se faire tuer ... Cette scène est d'ailleurs une des plus réussies du film je trouve.
- Et ça continue après : notre héros re-tombe (le hasard fait bien les choses) dans le train sur le gay du début du film... Ce qui termine avec la scène la plus réussie du film.
Et je ne veux pas dire mais ... Les pauvres slovaques ! Les mêmes clichés contre une minorité explicite et le film n'aurait pu sortir. On dirait que l'on retrouve un peu la même caricatura de l'Europe de la part des américains que dans Ocean's 12 et son insupportable french.
Globalement ce film est une arnaque : il promettait mais finalement donne peu.
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Le mec peut fort bien avoir l'air déboussolé, après avoir torturé quelqu'un pour la première fois et l'avoir tué de sang froid.ZeitGeist a écrit :Vu hier soir. Comme l'a dit beaucoup de monde, la première partie est totalement à chier et donne dans le gratuit à fond : nichons, fesses, pétards étalés de façon gratuite. L'arrivée en Slovaquie n'est pas mauvaise, mais c'est peut-être parce qu'on SAIT que la suite ne va pas être ce qu'elle prétend que la tension monte un peu. Le reste est passable.
J'ai trouvé que le film était si incohérent que celà en devenait risible. (spoilers) :
- Le mec qui arrive dans la pièce, parle 2 minutes, ne se rend pas compte que le mec en face de lui a le profil d'une victime, et jette son flingue dans la corbeille,
Ces enfants ils les croisent plusieurs fois vu qu'ils guettent les touristes. Et le sac de bonbons était déjà dans la caisse, puisque la fille en propose un au héros quand elle l'amène au hangar.ZeitGeist a écrit :- Les enfants qui arrivent à point nommé pour protéger la retraite du héros qui comme par hasard possède un gros sac de bonbons qui comme par hasard ne sont pas de la drogue,
L'endroit où ils évoluent ressemble plus à un village où tout le monde se connaît et se croise tous les jours qu'à une grande ville. Je pense pas que le film se déroule dans la ville même.ZeitGeist a écrit :- Juste après, sur qui tombe notre héros ? Sur les deux pouffes et le mec qui a amené ses potes à se faire tuer ... Cette scène est d'ailleurs une des plus réussies du film je trouve.
Là c'est vrai le hasard est un peu poussé, mais uniquement sur la coincidence temporelle : qu'il n'y ait qu'une seule ligne de train OK, mais que le vicelard prenne 2 fios le train en même temps que le héros c'est tiré par les cheveux.ZeitGeist a écrit :- Et ça continue après : notre héros re-tombe (le hasard fait bien les choses) dans le train sur le gay du début du film... Ce qui termine avec la scène la plus réussie du film.
Globalement ce film est une arnaque : il promettait mais finalement donne peu.
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Une news d'IMDB de février 2006 à propos du racisme de "Hostel" (tourné en République Tchèque)
"Government officials in Slovakia have expressed their concern that new backpacker horror movie Hostel makes their country appear dangerous. The Eli Roth-directed movie, which shows three travelers heading to a Slovakian city and falling prey to a brutal torture ring, has caused outrage among the country's politicians, who feel it will tarnish their nation's reputation. Member of Parliament Tomas Galbavy says, "I am offended by this film. I think that all Slovaks should feel offended." Galbavy called Hostel, which was shot in the neighboring Czech Republic, "a monstrosity that does not at all reflect reality" and added it would "damage the good reputation of Slovakia." Slovak culture minister Linda Heldichova adds, "We are unanimous in saying that this film damages the image of our country." But director Roth insists his aim in making the film was not to offend Slovakians but to highlight the ignorance of US cinema-goers. He says, "Americans do not even know that this country exists. My film is not a geographical work but aims to show Americans' ignorance of the world around them."
Argumentation de Roth un peu hypocrithe à mon sens : "c'est pour dénoncer les américains, etc". Comme lorsqu'il dit qu'"Hostel" dénonce la violence, ou l'exploutation des pays de l'est... J'ai un peu de mal à croire que plus de 1 pour cent des spectateurs qui verront "Hostel" le percevront ainsi...
"Government officials in Slovakia have expressed their concern that new backpacker horror movie Hostel makes their country appear dangerous. The Eli Roth-directed movie, which shows three travelers heading to a Slovakian city and falling prey to a brutal torture ring, has caused outrage among the country's politicians, who feel it will tarnish their nation's reputation. Member of Parliament Tomas Galbavy says, "I am offended by this film. I think that all Slovaks should feel offended." Galbavy called Hostel, which was shot in the neighboring Czech Republic, "a monstrosity that does not at all reflect reality" and added it would "damage the good reputation of Slovakia." Slovak culture minister Linda Heldichova adds, "We are unanimous in saying that this film damages the image of our country." But director Roth insists his aim in making the film was not to offend Slovakians but to highlight the ignorance of US cinema-goers. He says, "Americans do not even know that this country exists. My film is not a geographical work but aims to show Americans' ignorance of the world around them."
Argumentation de Roth un peu hypocrithe à mon sens : "c'est pour dénoncer les américains, etc". Comme lorsqu'il dit qu'"Hostel" dénonce la violence, ou l'exploutation des pays de l'est... J'ai un peu de mal à croire que plus de 1 pour cent des spectateurs qui verront "Hostel" le percevront ainsi...
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Clair, ce mec prend vraiment les spectateurs pour des imbéciles.Manolito a écrit :Argumentation de Roth un peu hypocrithe à mon sens : "c'est pour dénoncer les américains, etc". Comme lorsqu'il dit qu'"Hostel" dénonce la violence, ou l'exploutation des pays de l'est... J'ai un peu de mal à croire que plus de 1 pour cent des spectateurs qui verront "Hostel" le percevront ainsi...
ça me fait marrer après que des mecs défendent le film en argumentant que c'est un pur film d'exploitation (sous entendant, ce qui est un peu facile et très réducteur pour le genre, que c'est donc normale qu'il soit completement crétin ! )"Americans do not even know that this country exists. My film is not a geographical work but aims to show Americans' ignorance of the world around them"
Mais non, les gars, vous avez tout faux ! "Hostel", c'est la géopolitique expliqué aux crétins (par un mec encore pire qu'eux ! )
"Canibal holocaust" était aussi un film d'exploitation, un film ultra violent, excéssif et pouvant être perçu comme souvent complaisant.
N'empèche, outre le fait que le film soit une franche réussite, qon pourrait écrire un bouquin dessus tant certaine des thématiques qui y sont développées sont intéréssantes.
Eli roth : Un fossoyeur cynique, je vous le dis, un fossoyeur cynique !
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De toute façon,en interprétant de travers tout ce qu'il dit il aura toujours tort. Moi ce que j'en retiens c'est qu'il a ancré son action dans un pays que les américains ne connaissent pas (il fallait bien que ça se déroule quelque part) pour accentuer le côté "personne ne vous retrouvera là-bas". Avec des raisonnements comme ça, les réalisateurs de CALVAIRE et du truc avec Vincent Cassel sont des sales hypocrites qui se foutent de la gueule des provinciaux bouseux psychopates. Perso je suis charentais, donc à priori je devrais mal prendre ces films, et pourtant non. Je dois être moins con que le ministre de la culture slovaque.
Dernière modification par Fatalis rex le mer. mars 08, 2006 1:15 pm, modifié 1 fois.
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Ouai, y a un peu de ça ! (Bien que là, on parle de campagnes Lamba et pas de pays cité de façon précise, ce qui fait tout de même une grande différence)Fatalis rex a écrit :Avec des raisonnements comme ça, les réalisateurs de CALVAIRE et du truc avec Vincent Cassel sont des sales hypocrites qui se foutent de la gueule des provinciaux bouseux psychopates..
Et puis, les gens qui ont du talent, on leur pardonne tout ! (je parle pour le réal de Calvair évidement)
Je sais, ça peut paraitre injuste, mais bon, c'est comme ça !
Justement pour le sac de bonbons : si tu devais emmener qqn voir tous ses potes dans l'état, tu lui proposerais un bonbon ... ?Fatalis rex a écrit :Ces enfants ils les croisent plusieurs fois vu qu'ils guettent les touristes. Et le sac de bonbons était déjà dans la caisse, puisque la fille en propose un au héros quand elle l'amène au hangar.ZeitGeist a écrit :- Les enfants qui arrivent à point nommé pour protéger la retraite du héros qui comme par hasard possède un gros sac de bonbons qui comme par hasard ne sont pas de la drogue,
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C'est la technique GODFATHER : mettre la victime en confiance avant de la buter Cela dit, cette fille elle est un peu conne donc il vaut mieux ne pas chercher à comprendre ses actes.ZeitGeist a écrit :Justement pour le sac de bonbons : si tu devais emmener qqn voir tous ses potes dans l'état, tu lui proposerais un bonbon ... ?Fatalis rex a écrit :Ces enfants ils les croisent plusieurs fois vu qu'ils guettent les touristes. Et le sac de bonbons était déjà dans la caisse, puisque la fille en propose un au héros quand elle l'amène au hangar.ZeitGeist a écrit :- Les enfants qui arrivent à point nommé pour protéger la retraite du héros qui comme par hasard possède un gros sac de bonbons qui comme par hasard ne sont pas de la drogue,
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Dragonball a écrit :Ouai, y a un peu de ça ! (Bien que là, on parle de campagnes Lamba et pas de pays cité de façon précise, ce qui fait tout de même une grande différence)Fatalis rex a écrit :Avec des raisonnements comme ça, les réalisateurs de CALVAIRE et du truc avec Vincent Cassel sont des sales hypocrites qui se foutent de la gueule des provinciaux bouseux psychopates..
Et puis, les gens qui ont du talent, on leur pardonne tout ! (je parle pour le réal de Calvair évidement)
Je sais, ça peut paraitre injuste, mais bon, c'est comme ça !
Mais les campagnards débiles, ça date pas d'aujourd'hui quand même, et c'est même le propre du survival que de les montrer.
Dans Chiens de paille, Delivrance ou Massacre à la tronçonneuse, les paysans sont tous des gros débilos.
Je pense vraiment pas que les réals font ça pour dire que la campgne ça craint. Dans Sheitan, par exemple, les paysans sont pour moi une sorte de vision fantasmée de la campagne, comme si Joseph et les petits Gillou étaient en fait la vision de ce que ces gamins des villes ont des habitants de la campgne.
D'ailleurs, je trouve que Hostel et Sheitan entretiennent beaucoup de similitudes, et j'irais même jusqu'à dire, au risque de choquer certains, que Hostel c'est le Sheitan français !
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