Dans un univers parallèle, la ville de Jesus Town est menée de main de fer par Gurjev qui contrôle les forces de police dirigées par le robot Mickael. C'est alors que survient Hakaider. Robot doté de capacités de combat le rendant redoutable, il entre de force dans la ville et cherche à attaquer Gurjev. Sa route croise alors celle d'un groupe de rebelles…
Réalisateur japonais, Keita Amemiya (ou Amamiya suivant les transcriptions) a commencé sa carrière en oeuvrant dans de nombreuses séries TV tokusatsu (SF japonaise), parmi lesquelles LIVEMAN et MASKMAN. En 1988, il passe à la réalisation de longs métrages avec un direct to video : MIRAI NINJA. En 1991, il réalise une de ses œuvres les plus célèbres : ZEIRAM dont l'adaptation en anime nommé IRIA est plus connue en France.
Habitué aux budgets réduits, Amemiya est tout de même capable de sortir des films dans lesquels il cherche à expérimenter esthétiquement malgré des contraintes évidentes. C'est ainsi que pour HAKAIDER, on se retrouve avec un visuel proche des manga et des animes (chose que l'on retrouve dans ZEIRAM 2 qui est le seul autre film d'Amemiya que j'ai vu pour l'instant), avec tout de même quelques éléments indigestes voire ridicules, surtout le look de Gurjev habillé de blanc qui se ballade en permanence avec un oiseau mort sur l'épaule
. On a cependant droit à quelques scènes oniriques bien sympa.Budget oblige, à part quelques matte painting, les décors sont assez pauvres, mais ça passe quand même très bien la plupart du temps. Le plus gros reproche que je pourrais faire à Amemiya est la molesse de la mise en scène. Les scènes de combat notamment gagneraient un peu à être plus nerveuses. Mais ceci ne saurait gâcher le plaisir que l'on a à regarder des robots japonais s'affrontant dans un film live
Le DVD Zone 1 Tokyo Shock est disponible à l'unité ou bien dans le coffret "The Keita Amemiya Collection" qui contient également ZEIRAM 2 et MOON OVER TAO pour un prix légèrement supérieur à celui du film seul. Sur le DVD, on retrouve la version ciné (52 min. environ) et le director's cut (77 min.), la VO, VA et les STA. La qualité globale est correcte sans plus, mais il faut noter qu'il y a parfois un léger décalage entre l'image et le son.
