Seon-Yeon, jeune femme orpheline de son père, découvre qu'un vieux téléphone modulaire situé dans la maison de ses parents lui permet de contacter Young-sook, une adolescente emprisonnée dans la même demeure vingt ans avant.
"The call" est un thriller fantastique coréen produit et distribué en salles dans son pays d'origine avant que Netflix n'achète ses droits pour l'étranger.
C'est un film qui voit deux temporalités communiquer comme dans "Fréquence interdite", rapellant aussi "Your Name". Il bénéficie d'un bon tandem d'actrices, d'une photo et d'une mise en scène élégante et cinéma. "The call" jongle avec les genres de façon assez surprenante, entre horreur, science-fiction, thriller, avec un scénario riche en ses rebondissements baroques devenus la spécialité du pays du matin calme depuis une vingtaine d'années.
Mais passé ces gentillesses, nous constatons que "The call" est aussi un film qui a plusieurs problèmes, le premier étant qu'après un bon départ, il s'enfonce dans les incohérences les plus flagrantes, même une fois admis son postulat de départ tortueux. Ma préférée et pour n'en citer qu'une est ce téléphone sans fil qui fonctionne plusieurs années après avoir été laissé dans une maison abandonnée : il doit avoir une batterie en béton. Plus le film avance, plus le spectateur butte sur des questions de logique très élémentaire. Et en plus, film coréen oblige, c'est long, trop long, près de deux heures avec un ressenti redondant, d'autant plus qu'on reste dans un décor quasi-unique. Bref, dommage, mais malgré un bon début, c'est plutôt raté dans son genre...
Vu sur Netflix.