Une histoire de vengeance dans le milieu du banditisme, c'est du vu et revu ; n'empêche que le charme agit car c'est sec, jusqu'au boutiste, sans humour mais avec un langage cockney très fleuri. Et c'est d'autant plus surprenant quand on capte que c'est le même réalisateur que
Bienvenue au Cottage, comédie d'horreur légère qui mettait en scène des pieds nickelés et une bimbo.
Le film n'a pas bénéficié de beaucoup de moyens (500.000£ pour 18 jours de tournage), et pourtant ça ne se voit pas du tout. Et surtout, le casting repose sur deux acteurs prenants, deux vraies gueules : Neil Maskell, connu pour
Kill List ou la série
Utopia, et puis David Hayman que je découvre en terrible patriarche !
Par contre, dommage qu'ESC spoile la fin au verso du boîtier...
(je crois que c'était aussi le cas dans une interview publiée dans Mad Movies)