Synopsis :
Alors qu'ils sont transférés depuis les Philippines vers la Corée du Sud par un navire cargo, plusieurs dangereux criminels provoquent une violente émeute jusqu'à ce qu'un monstre non identifié sorte de son sommeil
dario carpenter a écrit : ven. févr. 17, 2023 4:16 pm
1 383 entrées-France Mercredi dernier sur 85 copies. Si vous voulez le voir sur un écran de cinéma, il va donc falloir faire vite.
ça fait moins d'entrées que Terrifier 2, distribué aussi par ESC, mais bon, Project Wolf Hunting ne bénéficie pas du même buzz, The Sadness avait fait 18013 entrées pour sa première semaine (je n'ai pas les chiffres premier jour) contre 34089 pour Terrifier 2. Project Wolf Hunting semble être le moins bon score du distributeur, en espérant que ça ne remette pas en cause la distribution d'autres films gore.
Modifié en dernier par Drac le mer. mars 22, 2023 8:30 pm, modifié 1 fois.
Attention, gros bis qui tâche. Un spectacle étonnant sur grand écran, tant il convoque le souvenir des slashers et autres splatters des 80's. L'introduction laisse deviner un affrontement de flics vénér' et de loubards psychopathes en huis clos maritime, mais le surgissement impromptu d'un boogeyman indestructible et adapte de l'arrachement de viscères à mains nues change radicalement la donne. C'est donc parti pour un démasticage sanguinolent de tout le casting, dans un jeu du chat et de la souris où le félin a la grave classe : le design comme la gestuelle de ce Jason moderne sont effectivement des plus réussis et stimulent l'amusement du spectateur devant tant d'outrances gores.
Kim Hong-seon, le réalisateur, a ainsi vanté les quantités astronomiques de faux sang déversé sur le plateau, ce qui se voit : chaque personne semble recouverte d'artères prêtes à gicler des tsunamis rougeâtres (mention spéciale pour la prisonnière qui se vide par les narines). De son côté, le scénario en fait bien trop pour son propre bien, virant au foutraque complet avec [spoiler]une sorte d'Umbrella de la crème cosmétique anti-rides et même des expérimentations militaires japonaises de la 2nde guerre mondiale (quelle scène !)[/spoiler], citant de manière gratuite ses classiques (Predator), et rendant parfois peu clairs des enjeux pourtant simplistes, mais c'est aussi ce qui fait le charme de ce genre de production.
Si le film parait avoir bien conscience de qu'il propose, il ne vire jamais à la parodie et est mis en scène avec le sérieux indispensable à rendre hilarantes les exactions de son surhomme putride au pas particulièrement lourd. Les FX favorisent les effets de plateau (et ça vaut mieux quand on voit les rares CGI) et le cargo est bien exploité, avec un rendu d'encombrement oppressant. Proejt Wolf Hunting est donc un ride régressif et assez jouissif malgré tous les défauts inhérents à ce genre de série B rentre-dedans. Et quel plaisir de le découvrir en salles !
Un film assez moyen, voir un peu risible à mon sens.
Le sang coule par litres mais l'inventivité est totalement absente et le gore totalement inexistant. Tout est hors champ.
Il y a un côté très mécanique avec des personnages qui se font tuer un par un, tous de la même manière.
Pour être honnête, c'en est même assez laborieux avec le syndrome du film de couloir.
Le Terminator avance, tape des pieds pour faire croire qu'il est massif, tue hors champ, on balance 5 litres de sang et on passe au suivant.
Bref, on est très très loin de The Sadness qui avait le goût des situations variées. On est même très loin d'un film comme d'action The Raid (ou même John Wick 3), carrément plus violent.
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
Film pénible à mon sens. Beaucoup trop long pour ne raconter pas grand chose. Juste un prétexte à enchaîner des mises à mort gorasses. Alors oui le sang coule à flot, mais dans un schéma routinier qui lasse assez vite. Et point faible majeur: le film manque énormément de rythme dans sa réalisation. C’est très mou, les personnages semblent attendre plus que de raison que les choses se passent. Tout est très lent, alors qu’il faudrait dynamiser le récit pour lui donner du corps.
Le genre de produit illustrant tous les problèmes du cinéma actuel : les auteurs sont des tâcherons, le film n'est ni écrit ni réalisé, plus proche d'une cinématique de jeu vidéo que d'autre chose. Je pourrais m'attarder, mais ce genre de truc ne mérite pas le temps investi à en parler, déjà que les 2h de visionnage m'ont semblé interminables !
Je ne parlerai donc pas de cette galerie de personnages stéréotypés pour lesquels il est impossible de ressentir le début de la moindre empathie, de ces scènes gore répétitives à outrance, réalisées sans la moindre audace et s'avérant rapidement complètement inoffensives malgré les hectolitres de sang déversés.
C'est le niveau zéro de la créativité. Tout est grotesque, le scénario est mal construit, il n'y a aucune gestion de l'espace, les décors sont d'un cheap digne d'une série Z des années 80, la musique en fait des tonnes pour rien, les acteurs surjouent à mort (!), leur hystérie ayant du mal à dissimuler la médiocrité générale.
Je n'aime pas spécialement cracher sur des films cherchant à en donner pour leur argent au spectateur, et je crois que c'est le cas ici (on peut au moins lui reconnaitre ça), mais je ne peux excuser un spectacle aussi indigent qu'on oubliera rapidement, enfin je l'espère...